Kate Bush — Aerial
Notre cote : 9,5/10
Voici donc arrivé le huitième album dans la carrière de 27 ans de cette incroyable artiste britannique. Découverte à 16 ans par David Gilmour de Pink Floyd, elle prendra le monde d’assaut à 19 ans avec son classique Wuthering Heights.
Notre cote : 9,5/10
Voici donc arrivé le huitième album dans la carrière de 27 ans de cette incroyable artiste britannique. Découverte à 16 ans par David Gilmour de Pink Floyd, elle prendra le monde d’assaut à 19 ans avec son classique Wuthering Heights.
The Red Shoes, paru en 1993 n’était pas son meilleur opus, mais dès les premières notes d’Aerial, on comprend que ces douze années d’attente en valaient la peine. Il faut savoir que, d’une part, Kate Bush est reconnue pour son perfectionnisme et de l’autre qu’elle a donné naissance à un garçon en 1998 (dont elle parle sur la pièce Bertie).
Sur Aerial, on retrouve la Kate Bush classique. Sans les comparer directement, ce disque m’a donné envie de me racheter ses premiers albums, surtout Lionheart et The Dreaming. Sa musique est totalement originale, ne sent pas le réchauffé le moins du monde. On sent aussi bien la filiation avec le rock progressif qu’avec son côté plus pop.
Cet album se présente comme un album double, mais ce sont vraiment deux disques bien dinstincts et tout aussi excellents l’un que l’autre.
Le premier, A Sea of Honey, contient les pièces plus rock et plus pop, ainsi que le premier extrait, la superbe chanson King of the Mountain. Les autres qui se détachent du lot sont particulièrement Pi — seule Kate Bush pouvait chanter les chiffres du nombre Pi! — et A Coral Room.
A Sky of Honey, le deuxième disque, est une oeuvre conceptuelle en 9 parties sur le thème de la lumière et des chants d’oiseaux qui décrit une journée à partir de l’après-midi jusqu’au lendemain matin. Ç’a l’air très ésotérique quand on essaie de le décrire, mais ça donne un résultat tout à fait délicieux pour l’écoute.
Je pourrais vous parler longtemps de ce disque, mais la qualité du travail de Kate Bush parle d’elle-même et la plupart des mots sont superflus...
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