Manu katché, André Manoukian, Marianne James et Dove Attia (de gauche à droite) reviennent torturer les candidats de la « Nouvelle Star ». photo plug tv.
Après avoir bossé avec les plus grands (Sting, Peter Gabriel), le batteur, Manu Katché privilégie aujourd'hui sa propre carrière. Ce soir, il reprend du service aux côtés de Dove Attia, André Manoukian et Marianne James dans «Nouvelle Star ».
Auriez-vous rempilé avec un jury différent ?
Non, c'était nous quatre ou rien. Il y a une vraie alchimie. Evidemment, on n'est pas toujours d'accord. Comme on passe des heures ensemble, ça finit toujours par péter. Marianne et moi, on aime bien les prises de bec ! On est sans doute les deux plus tenaces pour défendre tel ou tel candidat. André et Dove sont plus cool.
Les membres du jury sont-ils les vraies stars du programme ?
On n'est pas des stars, mais quatre personnes qui ont des choses à dire. Notre franchise plaît. Le but de « Nouvelle Star » est avant tout d'être un tremplin pour les candidats qui peuvent accéder à un label, sans forcément être une star. Le rêve de Steeve Estatof (gagnant de la saison 2) était de pouvoir vivre de la musique. Il y est.
Sans avoir gagné, Amel Bent réussit mieux que les trois gagnants réunis. Pourquoi ?
Amel n'entrait pas dans le stéréotype de la jeune fille blonde et mince. Ça prouve qu'il y a deux publics. Celui qui envoie les SMS et celui qui achète les disques. C'est aussi pour ça qu'on a demandé à la production de pouvoir repêcher un candidat lors du premier direct. Le public ne vote pas toujours sur des critères musicaux. Cette saison, nous aurons aussi un programmateur musical avec qui on se concertera pour que les chansons correspondent mieux aux candidats. On leur fait trop souvent chanter les mêmes chansons pour ménagères de moins de 50 ans.
Comment jugez-vous le cru 2006 ?
Ça se professionnalise. Le niveau s'est nettement amélioré. Avant, on avait beaucoup de belles voix, mais on n'a pas besoin de clones de Lara Fabian. Le renouveau de la chanson française a été bénéfique. Les candidats se sont inspirés de Bénabar ou Raphaël sans les copier. Il y a plus d'auteurs-compositeurs cette année.
Et toujours autant de casseroles pour le bêtisier ?
On est un peu lassé de voir ces gens qui font un numéro pour « passer dans le poste ». Ce qui est plus drôle, c'est ceux qui pensent bien chanter et qui sont catastrophiques... Quelqu'un qui massacre du Sinatra les mains dans les poches, on lui dit que c'est merdique et on lui rend service.
Après avoir bossé avec les plus grands (Sting, Peter Gabriel), le batteur, Manu Katché privilégie aujourd'hui sa propre carrière. Ce soir, il reprend du service aux côtés de Dove Attia, André Manoukian et Marianne James dans «Nouvelle Star ».
Auriez-vous rempilé avec un jury différent ?
Non, c'était nous quatre ou rien. Il y a une vraie alchimie. Evidemment, on n'est pas toujours d'accord. Comme on passe des heures ensemble, ça finit toujours par péter. Marianne et moi, on aime bien les prises de bec ! On est sans doute les deux plus tenaces pour défendre tel ou tel candidat. André et Dove sont plus cool.
Les membres du jury sont-ils les vraies stars du programme ?
On n'est pas des stars, mais quatre personnes qui ont des choses à dire. Notre franchise plaît. Le but de « Nouvelle Star » est avant tout d'être un tremplin pour les candidats qui peuvent accéder à un label, sans forcément être une star. Le rêve de Steeve Estatof (gagnant de la saison 2) était de pouvoir vivre de la musique. Il y est.
Sans avoir gagné, Amel Bent réussit mieux que les trois gagnants réunis. Pourquoi ?
Amel n'entrait pas dans le stéréotype de la jeune fille blonde et mince. Ça prouve qu'il y a deux publics. Celui qui envoie les SMS et celui qui achète les disques. C'est aussi pour ça qu'on a demandé à la production de pouvoir repêcher un candidat lors du premier direct. Le public ne vote pas toujours sur des critères musicaux. Cette saison, nous aurons aussi un programmateur musical avec qui on se concertera pour que les chansons correspondent mieux aux candidats. On leur fait trop souvent chanter les mêmes chansons pour ménagères de moins de 50 ans.
Comment jugez-vous le cru 2006 ?
Ça se professionnalise. Le niveau s'est nettement amélioré. Avant, on avait beaucoup de belles voix, mais on n'a pas besoin de clones de Lara Fabian. Le renouveau de la chanson française a été bénéfique. Les candidats se sont inspirés de Bénabar ou Raphaël sans les copier. Il y a plus d'auteurs-compositeurs cette année.
Et toujours autant de casseroles pour le bêtisier ?
On est un peu lassé de voir ces gens qui font un numéro pour « passer dans le poste ». Ce qui est plus drôle, c'est ceux qui pensent bien chanter et qui sont catastrophiques... Quelqu'un qui massacre du Sinatra les mains dans les poches, on lui dit que c'est merdique et on lui rend service.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire