Découvert par nul autre que Peter Gabriel dans les années 1990, le New-Yorkais Joseph Arthur n’a pas eu peur de repousser ses limites musicales pour l’enregistrement de Let’s Just Be.
Délaissant en partie ses airs folks, il nous arrive avec un produit des plus éclectiques où le rock et les expérimentations occupent une place de choix. Cette nouvelle direction artistique n’est pas étrangère à son association avec le groupe The Lonely Astronauts.
«J’étais en solo depuis une dizaine d’années et là, je voulais faire quelque chose de différent, avec un processus d’écriture en groupe», a-t-il indiqué cette semaine, quelques heures avant de monter sur la scène du O Patro Vys pour un petit concert privé à l’attention des membres des médias montréalais et de l’industrie.
Le risque était grand pour celui qui a réussi à se forger une solide réputation auprès de quelques-unes de plus grosses pointures de la chanson américaine (il a assuré la première partie des Ben Harper, R.E.M., Tracy Chapman et Coldplay et participé ce mois-ci à un concert en hommage à Bruce Springsteen).
Mais son désir de chambarder ses habitudes musicales était plus fort que tout.
«C’est vraiment une nouvelle sorte d’expérience pour moi. On a tout enregistré avec un 16 pistes live, sans reverb ni ordinateur. Ça s’est fait très rapidement, à la vieille école. C’est rafraîchissant de faire ça!» exprime-t-il.
80 chansons en trois semaines
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le groupe était sur la même longueur d’onde, produisant les chansons à un rythme effréné.
«Après avoir écrit en tournée, nous sommes rentrés en studio et avons enregistré 80 chansons en trois semaines. Ça donne un résultat éclectique qui, à première vue, ne semble pas cohérent, mais qu’à force d’écouter, on en comprend le sens», raconte-t-il.
C’est ainsi qu’on passe du vieux rock à la Rolling Stones à un son plus dynamique, sans laisser pour compte le côté folk qui a fait la réputation de l’auteur-compositeur-interprète.
Ces derniers se laissent même aller dans une composition d’une vingtaine de minutes intitulée Lonely Astronaut.
«C’est comme une version rock du film 2001: L’Odyssée de l’espace. Il y a certes un côté progressif, mais je pense que le disque dans l’ensemble possède cette facette. Sans l’avoir fait de façon trop sérieuse, je voulais provoquer les conventions du rock’n’roll avec cet album», explique-t-il.
Avec encore près d’une soixante de chansons en banque, il ne serait pas étonnant que le groupe revienne à la charge avec un autre opus.
Malgré tout, le chanteur ne ferme aucune porte à d’autres avenues.
«Nous allons peut-être attendre un moment. Let’s Just Be dure quand même 80 minutes, ce qui en fait un album double. Peut-être aussi que nous allons écrire encore de nouvelles chansons, sans compter que je continue également de travailler mon matériel solo», évoque-t-il.
Artiste avant tout
Joseph Arthur est un artiste avant tout et, pour lui, tous les moyens sont bons pour s’exprimer, que ce soit par la musique ou encore par la peinture.
Il lui arrive même de fusionner ces deux genres d’arts, comme ce fut le cas pour la conception de son album ainsi que lors de la représentation de mardi au O Patro Vys, alors qu’il a peint une toile au cours de sa prestation.
Cette passion le mènera même à ouvrir sa propre galerie d’art dans les prochaines semaines.
«Je vais ouvrir ma galerie à Brooklyn et je suis très emballé à l’idée d’y penser même si c’est plutôt compliqué présentement d’organiser mon horaire en raison de la sortie de mon album», explique celui qui n’accorde jamais une entrevue sans un papier et un crayon pour se laisser aller à ses pulsions de dessinateur.
Demain soir à La Tulipe, Joseph Arthur sera entouré de ses Lonely Astronauts afin de faire découvrir les extraits de son nouvel album, disponible enmagasin mardi prochain.
Philippe Renault/ Le Journal de Montréal
Délaissant en partie ses airs folks, il nous arrive avec un produit des plus éclectiques où le rock et les expérimentations occupent une place de choix. Cette nouvelle direction artistique n’est pas étrangère à son association avec le groupe The Lonely Astronauts.
«J’étais en solo depuis une dizaine d’années et là, je voulais faire quelque chose de différent, avec un processus d’écriture en groupe», a-t-il indiqué cette semaine, quelques heures avant de monter sur la scène du O Patro Vys pour un petit concert privé à l’attention des membres des médias montréalais et de l’industrie.
Le risque était grand pour celui qui a réussi à se forger une solide réputation auprès de quelques-unes de plus grosses pointures de la chanson américaine (il a assuré la première partie des Ben Harper, R.E.M., Tracy Chapman et Coldplay et participé ce mois-ci à un concert en hommage à Bruce Springsteen).
Mais son désir de chambarder ses habitudes musicales était plus fort que tout.
«C’est vraiment une nouvelle sorte d’expérience pour moi. On a tout enregistré avec un 16 pistes live, sans reverb ni ordinateur. Ça s’est fait très rapidement, à la vieille école. C’est rafraîchissant de faire ça!» exprime-t-il.
80 chansons en trois semaines
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le groupe était sur la même longueur d’onde, produisant les chansons à un rythme effréné.
«Après avoir écrit en tournée, nous sommes rentrés en studio et avons enregistré 80 chansons en trois semaines. Ça donne un résultat éclectique qui, à première vue, ne semble pas cohérent, mais qu’à force d’écouter, on en comprend le sens», raconte-t-il.
C’est ainsi qu’on passe du vieux rock à la Rolling Stones à un son plus dynamique, sans laisser pour compte le côté folk qui a fait la réputation de l’auteur-compositeur-interprète.
Ces derniers se laissent même aller dans une composition d’une vingtaine de minutes intitulée Lonely Astronaut.
«C’est comme une version rock du film 2001: L’Odyssée de l’espace. Il y a certes un côté progressif, mais je pense que le disque dans l’ensemble possède cette facette. Sans l’avoir fait de façon trop sérieuse, je voulais provoquer les conventions du rock’n’roll avec cet album», explique-t-il.
Avec encore près d’une soixante de chansons en banque, il ne serait pas étonnant que le groupe revienne à la charge avec un autre opus.
Malgré tout, le chanteur ne ferme aucune porte à d’autres avenues.
«Nous allons peut-être attendre un moment. Let’s Just Be dure quand même 80 minutes, ce qui en fait un album double. Peut-être aussi que nous allons écrire encore de nouvelles chansons, sans compter que je continue également de travailler mon matériel solo», évoque-t-il.
Artiste avant tout
Joseph Arthur est un artiste avant tout et, pour lui, tous les moyens sont bons pour s’exprimer, que ce soit par la musique ou encore par la peinture.
Il lui arrive même de fusionner ces deux genres d’arts, comme ce fut le cas pour la conception de son album ainsi que lors de la représentation de mardi au O Patro Vys, alors qu’il a peint une toile au cours de sa prestation.
Cette passion le mènera même à ouvrir sa propre galerie d’art dans les prochaines semaines.
«Je vais ouvrir ma galerie à Brooklyn et je suis très emballé à l’idée d’y penser même si c’est plutôt compliqué présentement d’organiser mon horaire en raison de la sortie de mon album», explique celui qui n’accorde jamais une entrevue sans un papier et un crayon pour se laisser aller à ses pulsions de dessinateur.
Demain soir à La Tulipe, Joseph Arthur sera entouré de ses Lonely Astronauts afin de faire découvrir les extraits de son nouvel album, disponible enmagasin mardi prochain.
Philippe Renault/ Le Journal de Montréal
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