(APS) - Les voyages et les rencontres lui servant de source d’inspiration, Daby Touré, fils et héritier d’un des frères du groupe ‘’Touré Kounda’’, a expliqué que les rencontres artistiques sont pour lui ‘’une forme d’injection’’ qui lui permet de se retrouver à travers sa musique.
’’C’est toujours pour moi une vraie chance de rencontrer des personnes, musiciens’’ divers adeptes du jazz, de la pop. ’’Pour moi, c’est toujours une forme d’injection dont j’ai besoin en un moment donné pour me sentir’’ à travers la pratique de la musique, a-t-il confié sur la chaîne francophone TV5.
’’A travers mes voyages, je fais toujours de me retrouver face à des gens qui peuvent un moment donné m’inspirer ou échanger quelque chose avec moi parce que c’est ce que j’ai appris étant petit’’, a-t-il dit au cours de l’émission ’’acoustic’’ de la chaîne francophone. ’’J’ai pas mal voyagé, mon père m’a envoyé un peu partout au village, dans les grandes villes, au Sénégal, en Mauritanie, au Mali. Et j’ai toujours eu cette tendance à me déplacer, à ne jamais m’arrêter. C’est peut-être ce que je reproduis dans mes concerts’’, notamment, a indiqué l’artiste qui vient de sortir Stereo Spirit, son deuxième album solo. Après une enfance passée entre le désert mauritanien et la Casamance, au sud du Sénégal, Daby Touré s’est engagé dans une carrière solo depuis ’’Diam’’, son premier album signé en 2004 par Realworld (label du chanteur anglais Peter Gabriel).
’’Je suis né en plein désert, mais c’est réellement à Djéole, en Casamance, au contact des cultures soninké, toucouleur et wolof, que s’est forgée ma personnalité. A l’adolescence, je suis revenu à Nouakchott avant de m’envoler en 1989 pour la France avec mon père’’, Hamidou Touré, avait-t-il confié sur le site Internet de RFI. Son père, médecin de formation et musicien, devait alors rejoindre ses frères Sixu et Ismaël au sein des déjà légendaires Touré Kunda. ’’Très jeune’’, Daby avait ‘’baigné dans un environnement traditionnel, bercé par les instruments’’ ancestraux, mais c’est à partir de cette épisode française de sa vie qu’il avait commencé à s’intéresser aux autres musiques et ’’à jouer avec des musiciens d’autres cultures’’.
Qualifiant de ’’spontanée’’ la démarche artistique qui l’a conduit à sortir Stereo Spirit, Daby Touré a soulignant qu’il a mis ’’beaucoup’’ d’expérience, ’’beaucoup’’ de sa vie dans cet album dont il est l’auteur, le compositeur, et dont il a assuré les arrangements et la réalisation. ’’Les gens que j’ai découverts, les voyages que j’ai faits, tout le parcours que j’ai eu jusqu’ici’’ se retrouvent également à travers cet album. ’’En fait, la musique me permet d’unifier ou plutôt de mettre en relation, de faire le pont entre les différentes cultures qui sont les miennes. Stereo Spirit reflète tout à fait cela’’, explique Daby dans cet interview paru sur le site Internet de RFI.
L’auteur compositeur Daby Touré a justifié la fidélité qu’il voue à certaines langues ouest africaines qui lui servent de véhicule, assurant qu’il ne sait pas ‘’encore’’ chanter en français.
’’J’essaie de rester fidèle à ce qui me fait vibrer le plus. J’ai appris à travailler avec’’ le soninké, le pulaar, le wolof, le hassania notamment ‘’depuis des années. Ça le reste’’, a-t-il dit samedi sur la chaîne francophone TV5.
La langue française, ’’c’est une belle langue’’ et ’’une culture’’, a ajouté Daby Touré au cours de l’émission ’’acoustic’’. Cependant, chanter en français ‘’est une façon de faire que je ne sais pas encore faire’’. ’’J’en ai forcément envie parce que je parle cette langue. J’ai l’impression qu’en parlant français, on me comprend mieux, en tous cas dans les pays dans lesquels je vis’’.
’’Donc, je ne vois pas pourquoi je ne chanterai pas en français’’, a poursuivi Daby Touré qui vient de sortir Stéreo Spirit, son deuxième album solo dont il est l’auteur, le compositeur, et qu’il a arrangé et réalisé.
‘’La seule difficulté’’, c’est de chanter en français, ‘’parce que parler une langue est une chose, la chanter en est une autre. J’ai grandi avec les langues avec lesquelles je chante’’, a fait observer Daby Touré...
’’C’est toujours pour moi une vraie chance de rencontrer des personnes, musiciens’’ divers adeptes du jazz, de la pop. ’’Pour moi, c’est toujours une forme d’injection dont j’ai besoin en un moment donné pour me sentir’’ à travers la pratique de la musique, a-t-il confié sur la chaîne francophone TV5.
’’A travers mes voyages, je fais toujours de me retrouver face à des gens qui peuvent un moment donné m’inspirer ou échanger quelque chose avec moi parce que c’est ce que j’ai appris étant petit’’, a-t-il dit au cours de l’émission ’’acoustic’’ de la chaîne francophone. ’’J’ai pas mal voyagé, mon père m’a envoyé un peu partout au village, dans les grandes villes, au Sénégal, en Mauritanie, au Mali. Et j’ai toujours eu cette tendance à me déplacer, à ne jamais m’arrêter. C’est peut-être ce que je reproduis dans mes concerts’’, notamment, a indiqué l’artiste qui vient de sortir Stereo Spirit, son deuxième album solo. Après une enfance passée entre le désert mauritanien et la Casamance, au sud du Sénégal, Daby Touré s’est engagé dans une carrière solo depuis ’’Diam’’, son premier album signé en 2004 par Realworld (label du chanteur anglais Peter Gabriel).
’’Je suis né en plein désert, mais c’est réellement à Djéole, en Casamance, au contact des cultures soninké, toucouleur et wolof, que s’est forgée ma personnalité. A l’adolescence, je suis revenu à Nouakchott avant de m’envoler en 1989 pour la France avec mon père’’, Hamidou Touré, avait-t-il confié sur le site Internet de RFI. Son père, médecin de formation et musicien, devait alors rejoindre ses frères Sixu et Ismaël au sein des déjà légendaires Touré Kunda. ’’Très jeune’’, Daby avait ‘’baigné dans un environnement traditionnel, bercé par les instruments’’ ancestraux, mais c’est à partir de cette épisode française de sa vie qu’il avait commencé à s’intéresser aux autres musiques et ’’à jouer avec des musiciens d’autres cultures’’.
Qualifiant de ’’spontanée’’ la démarche artistique qui l’a conduit à sortir Stereo Spirit, Daby Touré a soulignant qu’il a mis ’’beaucoup’’ d’expérience, ’’beaucoup’’ de sa vie dans cet album dont il est l’auteur, le compositeur, et dont il a assuré les arrangements et la réalisation. ’’Les gens que j’ai découverts, les voyages que j’ai faits, tout le parcours que j’ai eu jusqu’ici’’ se retrouvent également à travers cet album. ’’En fait, la musique me permet d’unifier ou plutôt de mettre en relation, de faire le pont entre les différentes cultures qui sont les miennes. Stereo Spirit reflète tout à fait cela’’, explique Daby dans cet interview paru sur le site Internet de RFI.
L’auteur compositeur Daby Touré a justifié la fidélité qu’il voue à certaines langues ouest africaines qui lui servent de véhicule, assurant qu’il ne sait pas ‘’encore’’ chanter en français.
’’J’essaie de rester fidèle à ce qui me fait vibrer le plus. J’ai appris à travailler avec’’ le soninké, le pulaar, le wolof, le hassania notamment ‘’depuis des années. Ça le reste’’, a-t-il dit samedi sur la chaîne francophone TV5.
La langue française, ’’c’est une belle langue’’ et ’’une culture’’, a ajouté Daby Touré au cours de l’émission ’’acoustic’’. Cependant, chanter en français ‘’est une façon de faire que je ne sais pas encore faire’’. ’’J’en ai forcément envie parce que je parle cette langue. J’ai l’impression qu’en parlant français, on me comprend mieux, en tous cas dans les pays dans lesquels je vis’’.
’’Donc, je ne vois pas pourquoi je ne chanterai pas en français’’, a poursuivi Daby Touré qui vient de sortir Stéreo Spirit, son deuxième album solo dont il est l’auteur, le compositeur, et qu’il a arrangé et réalisé.
‘’La seule difficulté’’, c’est de chanter en français, ‘’parce que parler une langue est une chose, la chanter en est une autre. J’ai grandi avec les langues avec lesquelles je chante’’, a fait observer Daby Touré...
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