Peter Gabriel, artiste majeur et engagé, sera, à 20 h 50, sur la scène Glenmor. (Photo DR)
Peter Gabriel. Un ange passe
Chanteur du Genesis de la période « pattes d’eph » et précurseur de l’ouverture du rock aux musiques du monde, Peter Gabriel est aussi un showman hors du commun. Preuve sur scène, ce soir, à Kérampuil.
Attention : artiste majeur ! Rares sont les personnalités du rock qui suscitent un respect aussi profond que Peter Gabriel. Rares aussi sont les stars de ce calibre apparues aux Charrues. Leader flamboyant aux costumes, maquillages et coiffures extravagantes du Genesis « prog » des années baba, l’archange Gabriel le quitte en 1975, avant la transformation du groupe, sous l’impulsion de Phil Collins, en usine à hits calibrés FM.
Le chanteur, adepte des expérimentations sonores, se lance alors dans une carrière solo aventureuse et couronnée de succès (les tubes « Solsbury hill », « Shock the monkey », « Sledgehammer », « Don’t give up »...), crée l’hymne « Biko », devenu emblématique de la lutte anti-apartheid, fonde, en Angleterre, le festival Womad, porte d’entrée en Occident de la fine fleur de la musique africaine et orientale. En 1986, Peter Gabriel devient une superstar avec l’album « So » et investit ses royalties dans le lancement du label Real World qui permettra à des artistes de tous les Continents (Nusrat Fateh Ali Kahn, Youssou N’Dour...) d’enregistrer dans les mêmes conditions que les stars occidentales.
« Homme de la paix 2006 »
Les années 90 et 2000 sont marquées par l’album « Us » et « Up » et de nouvelles tournées qui assoient encore la réputation de showman de Gabriel. Consécration, l’an passé : ce militant du combat pour les droits de l’Homme est désigné « homme de la paix 2006 » lors d’un sommet de lauréats des Prix Nobel.
Peter Gabriel. Un ange passe
Chanteur du Genesis de la période « pattes d’eph » et précurseur de l’ouverture du rock aux musiques du monde, Peter Gabriel est aussi un showman hors du commun. Preuve sur scène, ce soir, à Kérampuil.
Attention : artiste majeur ! Rares sont les personnalités du rock qui suscitent un respect aussi profond que Peter Gabriel. Rares aussi sont les stars de ce calibre apparues aux Charrues. Leader flamboyant aux costumes, maquillages et coiffures extravagantes du Genesis « prog » des années baba, l’archange Gabriel le quitte en 1975, avant la transformation du groupe, sous l’impulsion de Phil Collins, en usine à hits calibrés FM.
Le chanteur, adepte des expérimentations sonores, se lance alors dans une carrière solo aventureuse et couronnée de succès (les tubes « Solsbury hill », « Shock the monkey », « Sledgehammer », « Don’t give up »...), crée l’hymne « Biko », devenu emblématique de la lutte anti-apartheid, fonde, en Angleterre, le festival Womad, porte d’entrée en Occident de la fine fleur de la musique africaine et orientale. En 1986, Peter Gabriel devient une superstar avec l’album « So » et investit ses royalties dans le lancement du label Real World qui permettra à des artistes de tous les Continents (Nusrat Fateh Ali Kahn, Youssou N’Dour...) d’enregistrer dans les mêmes conditions que les stars occidentales.
« Homme de la paix 2006 »
Les années 90 et 2000 sont marquées par l’album « Us » et « Up » et de nouvelles tournées qui assoient encore la réputation de showman de Gabriel. Consécration, l’an passé : ce militant du combat pour les droits de l’Homme est désigné « homme de la paix 2006 » lors d’un sommet de lauréats des Prix Nobel.
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