Si vous étiez... un livre de chevet
Le Joueur d'échecs, de Stefan Zweig. Un auteur magnifique et un sujet universel : le dépassement de soi.
Un tableau
N'importe quel Basquiat ! A travers son oeuvre tourmentée, je retrouve un peu la sensibilité et les émotions de Miles Davis. Je me demande si Basquiat n'écoutait pas ses disques lorsqu'il peignait. Allez savoir ! Ils restent tous deux d'une incroyable modernité.
Un pays
Asiatique ! Je suis un fan du Japon, du Vietnam et du Laos. J'aime tout de cette culture : la nourriture, le sens de l'esthétique, le perfectionnisme. Et je sais de quoi je parle, car je travaille depuis plus de vingt ans avec des Japonais ! Ils sont pros et dotés d'une écoute des autres exceptionnelle.
Le seul objet sur une île déserte
Un couteau suisse, pour survivre. Le côté « perdu au milieu de l'océan » ne me fait pas du tout rêver. Je n'aime ni la mer ni le bateau.
Un paysage qui suscite le rêve
La montagne. C'est vraiment mon élément. J'adore marcher, skier, dormir dans un refuge et contempler les sommets. Cela m'apaise énormément. Ces paysages me font cent fois plus voyager que les océans. A la montagne, il y a d'ailleurs une qualité sonore incroyable, un son ouaté unique.
Un mot qui serve de devise
Ténacité. C'est l'un de mes traits de caractère. Je suis non pas têtu, ni borné, mais pugnace. J'aime aller au bout d'un projet... le seul moyen de savoir si l'on s'est trompé !
Un animal
Un félin. Je préfère m'imaginer en jaguar plutôt qu'en serpent. C'est un animal racé, rapide et combatif ! Quand il a repéré sa proie, il ne la lâche pas.
Un personnage historique
Victor Schoelcher. Il contribua à faire adopter le décret sur l'abolition de l'esclavage.
Une saison
L'automne. Sa lumière est plus dorée, plus subtile que celle de l'été.
Une rencontre que vous espérez
Je n'espère rien. Je suis assez fataliste. Néanmoins, je serais ravi de discuter avec Patrick Modiano ou Nelson Mandela.
Un musicien ou un chanteur
Miles Davis. C'est mon maître et une référence absolue. La puissance de sa musique est universelle. J'ai eu la chance de le rencontrer une fois, à la fin de sa vie, aux Etats-Unis, à l'occasion d'un concert pour Amnesty International. A l'époque, je jouais avec Peter Gabriel. Cela reste l'un de mes plus beaux souvenirs. J'espère que l'on se retrouvera dans l'au-delà et que l'on fera un boeuf !
Propos recueillis par Sylvie Wolff, l'Express
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