ZUCCHERO : "La France a été le premier pays à m'ouvrir les bras"

ZUCCHERO - Le "bluesman blanc" qui musarde entre gospel, rythm and blues, soul, et ballades tendres, et qui a signé de nombreux duos à succès avec les plus grandes stars internationales parmi lesquelles Paul Young, Sting, Luciano Pavarotti, John Lee Hooker, Johnny Hallyday, et même l'étonnant Gérard Depardieu, est de retour avec All The Best qui réunit tous ses tubes, et pour un concert exceptionnel qui aura lieu le 27 mai au Palais des Sports de Paris avant une tournée en France pendant les Festivals d’été. Un artiste majuscule, souvent méconnu, et l’un des musiciens les plus atypiques de la scène blues rock international. N’hésitant pas à flirter avec tous les styles musicaux et les mariages des voix, l’artiste offre une vision radicalement différente de ce que l’Italie nous offre habituellement. Le bluesman, avare en interviews, se dévoile en exclusivité pour notre journal, revient sur ses 25 ans de carrière, ses souvenirs, et nous ouvre les portes de son univers à quelques jours de son grand concert parisien. (...)

Vous faites de nombreux concerts caritatifs ou humanitaires. C'est important pour vous cet engagement au travers de la chanson ?

C'est primordial. Je profite de mon micro pour aider des associations ou des causes qui me touchent dès que je le peux. Je me suis produit, par exemple, au Gala de Charité de Pavarotti à Modène ainsi qu’à Munich au concert de Charité pour la Croix Rouge aux côtés de Michael Jackson ou au concert New York Net Aid, diffusé partout dans le monde. De passage à Paris, j'ai même participé à l’album Solidays avec notamment Johnny Hallyday, Peter Gabriel et Youssou N’Dour, destiné à récolter des fonds pour la lutte contre le SIDA en Afrique. En 2003, j'ai été invité par Brian May et Dave Stewart au concert 46664 give one minute to your life to save AIDS, organisé par Dave Stewart et Queen en soutien à la campagne de Nelson Mandela. Enfin, j'en passe. Il ne s'agit pas d'établir une liste. Je n'en tire aucune gloriole mais dès que je peux contribuer à mon petit niveau à faire avancer les choses, je le fais en toute modestie. (...)