20 août 2008

L’Afrique a tenu son rang à la 41ème édition du Festival d’été international de Québec

lundi 4 août 2008 Hélène Boucher (AEM), Montréal, Canada

Angélique Kidjo, Seun Kuti & Egypt 80 et Souleymane Diamanka ont représenté brillamment les couleurs d’une Afrique qui a apporté sa part de créativité et de gaîté au 400e anniversaire de Québec célébré, entre autres manifestations, par la 41ème édition du Festival d’été international de Québec. Un festival qui a concocté une programmation à la hauteur de l’événement avec la participation également des artistes phares dont Wyclef Jean, Akon, Charles Aznavour et The Wailers.

L’engouement pour cette 41e édition s’est illustré par l’affluence : pas moins de 151 000 entrées, soit une hausse de 45% par rapport à 2007, pour 400 spectacles des musiques tous azimuts pour combler à la fois les amateurs de chanson française, autour de Charles Aznavour, de rock, avec les Stone Temple Pilots et Linkin Park et de rythmes africains, avec en vedette la Béninoise Angélique Kidjo, le groupe nigérian Seun Kuti & Egypt 80 et le slammeur d’origine sénégalaise Souleymane Diamanka.

La prestation d’Angélique Kidjo fut particulièrement animée. La chanteuse a notamment invité des jeunes sur scène, afin d’entonner quelques-unes de ses chansons culte. Danses et émotions se sont succédé, au fil des incontournables « Ces petits rien » et « Tumba ». Sur la situation de l’Afrique en 2008, Kidjo a évoqué les fléaux du continent : guerres, exils, fragilité politique et économique face auxquels la chanteuse prône la joie de vivre comme attitude à adopter. Une recommandation qui se retrouve, sans doute, dans son nouvel album, « Djin Djin », fruit de collaborations avec des artistes internationaux tels qu’Alicia Keys, Peter Gabriel et le couple Amadou et Mariam.

Avec son tout premier album « L’hiver Peul », Souleymane Diamanka, poète moderne, a su se distinguer du festival. Il a remporté le Prix Miroir de la chanson d’expression française, décerné annuellement à un artiste qui s’est démarqué par son talent. « Il nous a charmés par la candeur de sa poésie, il a su marier slam et tradition orale, puiser à même son héritage culturel des images puissantes pour créer une œuvre intemporelle, qui évoque de près le rapport de l’humain aux éléments. Son talent de poète se double d’un talent de communicateur », s’est presqu’extasié le jury des Prix Miroir- Reflets du talent d’ici et d’ailleurs- parrainé par la SODEC (Société de développement des entreprises culturelles) du Gouvernement du Québec.

Quant à la formation nigériane Seun Kuti & Egypt 80, dirigé par le fils du regretté Fela Kuti, créateur de l’afro-beat, elle a magnétisé la foule, dévoilant les nouvelles pièces d’un album paru en avril dernier, « Many things »...


Reportage photo ici>>>>


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