Après son départ de Genesis, Gabriel a entamé une carrière solo marquée par l'introduction des musiques du monde dans le rock. Il a ainsi créé le festival WOMAD (World of music arts and dance) puis le label Real World et s'est engagé à de multiples reprises pour les droits de l'Homme. Le 42e Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale) aura lieu à Cannes du 27 au 31 janvier 2008.
06 octobre 2007
Peter Gabriel personnalité de l'année au prochain Midem en janvier
Après son départ de Genesis, Gabriel a entamé une carrière solo marquée par l'introduction des musiques du monde dans le rock. Il a ainsi créé le festival WOMAD (World of music arts and dance) puis le label Real World et s'est engagé à de multiples reprises pour les droits de l'Homme. Le 42e Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale) aura lieu à Cannes du 27 au 31 janvier 2008.
03 octobre 2007
La batterie reconnaissante
Il est cool, le nouvel album de Manu Katché. Playground , douze instrumentaux qui glissent tout seuls, du moelleux au quasi pimpant, qu’on se surprend à écouter volontiers. D’abord parce que le jazz, c’est pour nous une pratique, comment dire, accidentelle. Ensuite, parce que le nom de Manu Katché n’évoque pas spontanément l’hédonisme. Et pourquoi ça ? Mais à cause de la Nouvelle Star, évidemment, ce télé-crochet auquel on peut s’avouer accro, maintenant que tout le monde a fait son outing et que de «vrais artistes» en sont sortis comme la Tortue asexuée Christophe Willem ou le crooner post-Duchamp Julien Doré.
A la Nouvelle Star, Katché était le juré méchant, si cash que ça pouvait tourner trash, façon leçon de vie. Les candidats à la gloire ne s’y trompaient pas, même les plus fanfarons pétochaient avant son verdict. Extraits : «Je suis là pour écouter des voix. Vos rêves de guignol, je suis trop vieux pour ça.» «Ce que tu proposes est archinul. Tu te fous de notre gueule.» «Même pas j’en veux comme choriste.» Le tout appuyé par un regard au mieux sidéré de tant d’inanité, au pire furieux, genre sorcière Karaba de Kirikou. C’était plaisant, ces séquences de bizutage musical, mais de là à se colleter l’œuvre du père Fouettard, il y a un pas que seul un envoi promotionnel pouvait faire franchir.
Un disque séduisant, donc, ce Playground. Avis qu’on alla soumettre à un spécia liste maison, qui répondit : «Ben ouais, c’est un excellent percussionniste, Katché ; d’ailleurs, ce qui est marrant c’est que la Nouvelle Star lui vaut un nouveau public.» Manu Katché confirme : «Désormais, je vois des mômes qui viennent aux concerts et prennent des photos au portable ; tout ça, c’est clairement grâce à la télé.» Précisément, il y avait cet autre a priori : Katché, c’est un intégriste musical, premier prix du Conservatoire qui se réclame de la grande musique et tout, avec carrière internationale à l’appui. Acmé : il a été le batteur de Peter Gabriel et de Sting, mais sa discographie compte, hors sa propre production, plus de 200 collaborations (dont une avec Sheila, yeah !). Un puriste égaré dans l’insupportable vulgarité de l’ère télévisée, quoi.
Qui joue le jeu des cartons bleu ou rouge, mais avec la certitude chevillée au corps que rien de ce qu’il entendra là ne pourra tutoyer ne serait-ce que le socle de son panthéon personnel, au sommet duquel trône sa seigneurie Miles Davis. Qui doit avoir atterri là par seule nécessité financière, parce que, hélas, le jazz ça ne paie pas - il refusera de dire exactement combien ça gagne, un juré de la NS («C’est bien payé») , mais en 2005, Marianne James parlait de «36 000 balles par mois». Une compromission, donc. Alors, qu’elle lui vaille un engouement hors petit écran, c’est limite gênant, non ? «Mais je ne me suis compromis en rien ! Je suis resté raccord avec mes goûts, qui sont depuis toujours éclectiques. Par ailleurs, je n’ai pas de mépris pour le populaire , et voir arriver ce nouveau public, ça me plaît vraiment, même si je sais qu’il ne me suivra pas forcément ensuite… J e suis beaucoup plus ouvert que ce que vous suggérez !»
Manu Katché reçoit dans un petit bureau de sa maison de disques, à deux pas du Panthéon. Lui habite près de là, à Saint-Germain-des-Prés, le quartier des maisons d’édition, celui des fameuses boîtes de jazz d’antan aussi, comme le Tabou, où se sont entre autres illustrés son héros personnel et sa Juliette. Tout serait donc raccord, écrit comme du papier à musique. Jusqu’à cette panoplie du parfait métrosexuel : scooter vintage pour rallier ses pénates cosy, fringues qui attestent à la fois les moyens et une science du télescopage, veste en jean ajustée sur pantalon de fin lainage idoinement fluide.
André Manoukian, autre juré Nouvelle Star, dira : «C’est un mec que j’apprécie mortel, le gars le plus honnête, le plus gentil qui soit. Mais attention, pour entrer dans son monde, ça prend un moment : il a plein de défenses, et il peut parler sans pour autant se livrer.» Il y a de ça. Manu Katché n’est pas le cauchemar anticipé : pas du genre à vous taper dans le dos, mais amène, et pédago sans condescendance quand il s’agit par exemple d’expliquer l’excellence du label allemand ECM au rayon jazz. En même temps, il lâche clairement peu prise. Voir par exemple comme il évoque son enfance. Elle a été «super heureuse», en banlieue est parisienne.
La mère (blanche), à l’évidence adorée, est petite main chez Dior ; le beau-père, clairement admiré, informaticien. Ancien d’Algérie, c’est lui qui ouvre Emmanuel et son demi-frère au jazz. Il y eut cependant ce rhumatisme articulaire aigu qui paralyse les genoux, crée le souffle au cœur, oblige le môme tenté par l’athlétisme et le rugby à remiser tout ça et à se soumettre à des piqûres quotidiennes, à fréquenter le sanatorium l’été venu. Il en conserve une raideur dans le dos et une obligation aux assouplissements. C’est tout de même quelque chose, ce truc qui coupe les jambes, d’ailleurs le people qu’il est devenu soutient une association de lutte contre la dystonie, trouble moteur qui provoque des contractions musculaires aussi intenses que douloureuses. Mais cette plaie, ce handicap originel, il en parle comme ça, à la volée, d’un ton égal. Au registre de l’adolescence, il s’appesantira plus volontiers sur les sept heures quotidiennes à la batterie, instrument pour lequel il a eu le coup de foudre via un batteur entrevu à la télé («Par-delà le son, c’était beau, cette gestuelle»). Idem rayon racisme, il dira : «Bien sûr, gamin, j’ai pu entendre t’as la couleur de la merde … C’est dur, mais pas traumatisant.»
Un seul sujet lui fait marquer un arrêt : son père, un Ivoirien reparti en Afrique après divorce quand lui avait 2 ans. « Ça n’a pas un grand intérêt, il n’est pour rien de ce que je suis là.» L’Afrique ou l’africanité, il ne s’en réclame de toute façon pas plus que ça, même s’il dit avoir fait aussi la Nouvelle Star pour grossir les rangs blacks après «Yannick, Harry» (comprendre Noah et Roselmack). «Pour le coup, il avait tout, ce jury : le black, la grosse, l’Arménien et le feuj…» Il n’est pas des Noirs nés ici qui s’arriment mordicus aux roots de là-bas ; il se dit métis, ce qui est vrai, et «de culture totalement européenne», lui qui donne des titres anglais à tous ses albums . Et puis il pointe ce paradoxe : c’est sa deuxième femme, Laurence, une maquilleuse (blanche) qui a grandi à Abidjan, qui répond aux questions sur l’Afrique que posent parfois les quatre enfants de leur famille recomposée (lui a eu deux filles de 19 et 16 ans avec l’actrice Sophie Duez, «Lau», un fils de 17 ans, et ils ont ensemble une fille de 8 ans). Il lâche dans un sourire : «C’est elle, l’Africaine !»
Il se décrit en père «autoritaire» qui fait «respecter les règles comme on dîne à telle heure , on range sa chambre , on ne sort pas en semaine », mais n’apparaît pas mener son monde à la baguette, laisse la cadette plaquer le violoncelle puisque «ça la gonflait». Il concède sans sourciller que, oui, à un moment il a «sans doute eu le melon». C’était peut-être l’époque où ça commençait à décoller pour lui, où il sortait beaucoup («Bains, Palace, Privilège ; je traînais avec la bande Splendid-Café de la Gare : Coluche, Lanvin, Anconina… A l’époque, y avait pas ce côté on se renifle le cul , ce truc de poseur»). Là, il se dit contemplatif : «Oui, je pourrais être bouddhiste.»
Un morceau de l’album s’intitule Morning Joy. Et pour lui, ce serait quoi, une félicité matinale ? « C’est tout con, mais voir un ciel dégagé.» Dégagé, ça lui va bien
Par Sabrina Champenois/Liberation
02 octobre 2007
Elders Visit Darfur For First Mission
"We are here in Sudan because we want to listen to the voices of those who have not been heard and want to explore ways that we can lend our own voices to peace," Archbishop Tutu said.
Tutu is heading the Elders delegation to Sudan, which also includes former United States President Jimmy Carter, rights activist Graça Machel, and former United Nations envoy Lakhar Brahimi. The Elders is a group of leaders, formed by former South African President Nelson Mandela in association with British businessman Richard Branson and rock star Peter Gabriel, who seek to use their experiences to find solutions to the world's biggest problems.
The Elders delegation will meet with with Sudanese President Omar al-Bashir in Khartoum before heading south to Juba to meet with Vice President Salva Kiir. The Elders delegation is visiting South Sudan to "find ways to contribute to the peace process," Tutu said.
The delegation will conclude its visit with stops in Darfur in hopes of gaining of better understanding of events on the ground. "We hope to lend our strength to those who are determined to bring an end to this devastating war," Tutu said.
The visit comes during an upsurge in violence in the Darfur region. On Saturday, an attack killed 10 African Union peacekeepers, and the AU believes that up 40 peacekeepers are still missing and presumed captured. General Martin Agwai of the African Union told the BBC that the the group responsible for the attack "broke away from a faction called SLA United."
UN Secretary-General Ban ki-Moon called the attack "outrageous." When asked about the attack, Tutu told the BBC, "it just shows how desperate the situation is, how desperately we've got to find a peaceful solution so that incidents of that kind don't happen."
Tutu reported that the Elders delegation will finish its visit on October 3, and write a report shortly thereafter.
Mandela formed The Elders on his 89th birthday. The Darfur visit is The Elders' first mission. When he announced the formation of The Elders, Mandela said, "This group can speak freely and boldly, working both publicly and behind the scenes on whatever actions need to be taken. Together we will work to support courage where there is fear, foster agreement where there is conflict, and inspire hope where there is despair."
Mandela annonce la tenue d'un nouveau concert lié à la prévention du SIDA
Sa campagne intitulée 46663, le numéro qu'il portait lorsqu'il était prisonnier politique, accomplit un très bon travail pour attirer l'attention du monde sur le VIH et le SIDA, a ajouté Mandela.
Le concert de Johannesburg devrait attirer plus d'une trentaine d'artistes internationaux. On s'attend à ce qu'une foule de 50 000 personnes y assiste en cette Journée mondiale du SIDA. La liste des participants sera dévoilée plus tard ce mois-ci.
Des concerts précédents à Cape Town, en Espagne et en Norvège avaient attiré de gros noms tels U2, Annie Lennox, Peter Gabriel, Beyoncé, Bob Geldof et Angélique Kidjo.
Cette campagne a vu le jour en 2003 grâce à la Fondation Nelson Mandela.
On estime à 5,4 millions le nombre de Sud-africains infectés par le virus du SIDA. Dans ce pays, près 900 personnes meurent de cette maladie quotidiennement.
Source: Associated Press.
All Things David Rhodes : Sea Monsters
From National Geographic's website:
The film combines the powerful and experiential nature of the giant screen with strong science and educational materials which highlight the complexity and fragility of life in Earth’s oceans, and a powerful multi-media launch plan. Merging ultra-high-resolution 3D graphics with National Geographic’s trademark authenticity, compelling imagery and powerful storytelling, SEA MONSTERS is an unforgettable prehistoric adventure.
As promised, we have an extensive interview with David about his work on this unique project.
Thanks to Stacie Dee
01 octobre 2007
Radiohead experiments with album download
The news was made public on a website at www.inrainbows.com (the name of the new album), which features text links on a psychedelic rainbow background. When you click on a question mark next to the word "Price," you are taken to a page that says: "It's up to you." Clicking on another question mark takes you to another page that says: "No really. It's up to you."
The British group's album is just the latest experiment in offering music for free (or close to it). Spiral Frog, which launched last month, allows users to download songs for free from a number of record labels, including industry-leader Universal Music, and plans to pay for the downloads with revenue from online advertisements.
A similar British service called We7 is backed by a number of industry heavyweights, including singer Peter Gabriel. Qtrax, another site that plans to offer ad-supported downloads, is expected to launch soon, and says it has signed deals with several of the major record companies.
Amie Street, which sells music from a number of labels (including Vancouver-based Nettwerk Records, home of the Barenaked Ladies and Sarah McLachlan) has a slightly different model: songs start out free and the price increases as more people download them, to a maximum of 98 cents per track.
Toronto-based singer Jane Siberry (who now goes by the name Issa) has been offering her songs online since 2005 as a "pay what you want" download. According to the latest statistics on her website at www.sheeba.ca, the average price paid per song was $1.18, and more than 90 per cent of the people downloading music paid the suggested price or higher.
Like Issa, Radiohead is able to experiment with how it delivers music to its fans because it is not under contract to a major record label. The band's contract with EMI expired with the release of its last album, Hail to the Thief, in 2003.
In addition to a pay-what-you-want download, fans of the British band can also pre-order a special boxed set of two 12-inch LPs and two CDs, with artwork, enclosed in a customized sleeve, for 40 British pounds (about $tk Canadian). The site says that the boxed sets will be shipped by December 3.
Radiohead is one of the few bands that haven't embraced Apple's iTunes online record store. Singer Thom Yorke has said the group prefers to have people download an entire album rather than individual songs. The band recently signed a deal to offer its albums through a British site called 7digital.com.
Several bands -- including Wilco, a popular folk-rock group -- have experimented with streaming new albums over the Internet before their official release, but Radiohead appears to be the first major group to offer the entire album for download without naming a price (a note on the site says that downloads "may be subject to a transaction fee").
MATHEW INGRAM Globe and Mail Update
Nelson Mandela announces Johannesburg 46664 concert
"I am very delighted that we are engaging the youth in schools, communities and through the media breaking the silence and stigmas around HIV and AIDS and making them realize that the power to beat the pandemic lies in their own hands," said Mandela, wearing a sweat shirt emblazoned with the 46664, the number apartheid prison authorities gave him and which he has used in his campaigning on social issues since.
"The 46664 campaign has done great work in putting the global spotlight on the issue of HIV and AIDS," Mandela said at a press conference at his Johannesburg offices. "We will continue to use celebrities from the world of music, sports and entertainment to speak to the youth about the disease."
The concert, expected to attract 30-35 international and local artists and draw a crowd of over 50,000 people, will be held to mark World Aids Day on Dec. 1. Details of the lineup will be announced later this month. Previous concerts in Cape Town, Spain and Norway boasted some of the world's top musicians including U2, Annie Lennox, Peter Gabriel, Beyonce, Bob Geldof and Angelique Kidjo.
"We are trying to make this concert something very different," said Tim Massey, the international director for the campaign. "This is going to be the greatest concert yet."
The campaign was launched in 2003 by the Nelson Mandela Foundation and the funds raised through concerts are used to create awareness of the AIDS pandemic among young people.
An estimated 5.4 million South Africans are infected with the AIDS virus — the largest number in any country in the world — and about 900 people die each day of the disease.
Massey said over 20 million rand (about US$3 million; about €2 million) has been raised through the concerts so far.
On the Web: http://46664.com/
The Associated Press Monday, October 1, 2007
Pictures Of Me
Since Norah Jones’ gargantuan hit CD some years ago, the field of pop/jazz, folk/jazz, and R&B/jazz singers is getting crowded. Some may bemoan this jazz adulteration, but if it brings new listeners to the music it’s all good. Charlie Parker was, after all, lambasted for ruining jazz with bebop. From Sweden comes 32 year-old Viktoria Tolstoy, whose career has been in full swing since 1994, but is only recently getting some much deserved attention outside her own country. Her surname should a ring a bell as she is the great, great, great granddaughter of renowned writer Leo.
Her breakout CD, White Russian (Blue Note, 1997), produced by Swedish piano phenom Esbjorn Svensson, garnered plenty of acclaim. Her follow-up, Blame It On My Youth (Blue Note, 2001), scored points with the jazz cognoscenti by including the warhorses “Midnight Sun,” “Laura” and “Baby Plays Around,” along with the title track.
Tolstoy switched to the German independent ACT label for a number of releases. Tolstoy admits, for Pictures Of Me, that her primary influences are less from the jazz pantheon and more from 1960s R&B singers, Chaka Khan in particular. She definitely wears her pop sensibilities on her sleeve.
She demonstrates her lilting, airy, almost transparent voice on the opener, “Women Of Santiago,” then proceeds with a dreamy and fun interpretation of Paul Simon’s “Have A Good Time.” Her exhilarating choruses on “South,” written by her impressive pianist Jacob Karlzon, soar above her band mates. Prince’s “Te Amo Corazon” has a sly bossa feel, while Peter Gabriel’s “Kiss That Frog” kicks it with a funky, gospel-inflected piano groove, ending with church recalling tambourine bust-out. “Absentee,” another Karlzon gem, is a floating, angelic, yearning ballad.
In Tolstoy’s hands “Strollin’,” again from Prince, becomes a sweet, seductive, and playful pop love ballad, with some impressive support from Karlzon. Seal’s “Don’t Make Me Wait” becomes a blues and gospel-tinged craving for resolved love. Pictures Of Me winds down with a percussive, sweet and placid pop ballad, ”Can’t Help It,” “Green Little Butterfly,” a pulsating, churning version of Van Morrison’s “The Way Young Lovers Do” and a gentle, piano-caressed “Old And Wise,” with more beautiful playing/arranging from Karlzon.
For those who can handle a pop/jazz approach, Pictures Of Me and Tolstoy’s lovely, almost ethereal voice will be a rewarding experience.
Visit Viktoria Tolstoy on the web.
By Dr. Jeff Monroe
She drones on
“I found I just didn’t have the energy in my voice to meet my own standards,” she told the Los Angeles Daily News. “And I think taking long vacations away from the thing you love is essential to staying on the edge of your own creativity.”
Chandra thinks Western audiences raised on symphonic or chord-based music are starting to get the drone-based music she specializes in.
Drone-based musics, she said, don’t add emotional color to a melodic line by changing tonality underneath, like chord-based music does. The melody — and the listener — has to work harder, but there’s an incredible serenity.
“Isn’t the sound of the blood rushing in your ears a drone? I think our bodies just sigh with relief when we tune into this music. It makes us still,” she said.
Group of world peace leaders including Tutu and Carter arrive in Sudan
Tutu chairs the council of world peacemakers and Nobel laureates known as The Elders, which was launched by former South African President Nelson Mandela. The group's first mission is Sudan, and the delegation that arrived in Khartoum included former U.S. President Jimmy Carter and Lakhdar Brahimi, a former UN envoy to Iraq.
"We, The Elders, are here because we care deeply for the fate of our planet, and we feel intensely for the suffering of millions of people in Darfur who yearn for nothing more than peace and dignity," Tutu told a reporters at a hotel in Khartoum.
He said the goal of the group is to listen, learn and report on the views of the people of Darfur and others concerned with the crisis.
Tutu's delegation, which is scheduled to be in Sudan until Friday, will meet government and opposition leaders and representatives from international organization representatives in Khartoum. It also plans to travel to southern Sudan and to Darfur to visit local community leaders and displaced people.
More than 200,000 people have died in Darfur and 2.5 million have been displaced in more than four years of fighting between rebel groups and government-backed militias.
Ten African Union peacekeepers were killed in an attack by rebel forces who overran their base in northern Darfur over the weekend. Several others were wounded and dozens remain missing in the unprecedented violence.
In a statement issued after his news conference, Tutu said the attack on the AU peacekeepers shows "how desperate the situation is."
The Elders was launched to celebrate Mandela's 89th birthday in July and is dedicated to finding new ways to foster peace and resolve global crises, and to support the next generation of leaders.
The brainchild of British entrepreneur Richard Branson and musician Peter Gabriel, its members include former U.N. Secretary-General Kofi Annan; former Irish President Mary Robinson and Muhammad Yunus, founder of Grameen Bank, the pioneering micro-credit institution.
30 septembre 2007
Folk music for new generation
Iron and Wine released their first full-length solo record since '05s "Woman King," an intimate dive into folk music. I&W's latest, which was released Tuesday, Sept. 24 is "The Shepherd's Dog," and delivers a similar, more upbeat version of their last album.
Sam Beam is as vocally accurate as ever, providing soft, lullaby-like tones that are sweet-sounding to any functional ear. He leads the listener gently by the hand through his bittersweet world, a simple life with small-town letdowns and local successes.
In "House by the Sea," Beam and crew show off their accomplished bluegrass skills in a non-traditional style. With a combination of guitar noodling, heavy rhythm and even some synth effects, I&W creates an enjoyable melody that appeals to a wide audience.
"Wolves (Song of the Shepherd's Dog)" seems like a throwback to Peter Gabriel. The song begins with aspects that smack of '80s songwriting, from the reverb on Beam's vocals to the repeating guitar lick. From there, the tune proves to be a toe-tapper with rapid, flowing song-writing Beam is known for.
"Boy with a Coin," a song from their single released this summer, has a solid beat that one can easily bob an enchanted head to. It has a lively melody with a steady clapping beat surrounded by I&W's newfound studio effects.
I&W attempts to push a '50s rock song in "The Devil Never Sleeps." They blend a jazz piano with some simple electric guitar work and a touch of acoustic slide guitar. Unfortunately, as tight as the song is musically, Beam's voice is just a touch too soft for the tune and doesn't push through in the rock and roll manner that's expected.
There are also several songs that are more reminiscent of the I&W from their earlier works - many will recall their remake of The Postal Service's "Such Great Heights" - and several tracks give the listener the relaxed, lonely sounding Beam with a story to tell that most are used to. I&W have the piano take a more active role in "The Shepherd's Dog." Other new sounds in I&W's arsenal include the accordion alongside the use of synthetic sounds and effects.
As usual, Beam gives story-telling a fresh start. He spins tales that often revolve around rural life-styles. His lyrics evoke such vivid images, like the "smoke in your nose." Beam seems to be on the edge of one's senses. I&W even manages to throw in the occasional biblical reference without coming across as pushy - or even really that Christian.
This is an I&W that old fans may not be entirely comfortable with. They might think it too experimental for the folk band. They would be wrong. This album is a step forward for I&W and is at least worth the 30-second preview on iTunes.
By: Brett Sowerby
Four Nights, Four Bands Celebrate Bud Powell at the Iridium, September 27-30
Nightlife: Italian producer Gaudi brings Nusrat Fateh Ali Khan's vocals back to life
There was one major side effect that Italian music producer Gaudi wasn't warned about when he agreed two years ago to resurrect the vocals of the late Nusrat Fateh Ali Khan: a chronic case of goose bumps.
"I had goose bumps for two straight years. It was so intense," says the 44-year-old Bologna-born, London-based producer who is most recognized for his reggae dub records.
"Dub Qawwali," the Six Degrees Records album he produced, will have its official release party tonight at Nickies in San Francisco. Gaudi, however, will be in London and cannot attend the party.
The album blends Jamaican dub beats with layers of both electronic and organic instruments while weaving in the philosophical vocals of Khan, the Pakistani musicologist who passed away 10 years ago.
Shortly after Gaudi released a Bob Marley remix, Khan's record label asked Gaudi and five other producers to remix songs by the Sufi singer, who had been lionized by the likes of Eddie Vedder, Jeff Buckley and Peter Gabriel.
The label loved Gaudi's Khan remix so much, they gave him full access to the singer's back catalog stretching to 1968.
Known for his Sufism-rooted vocals captured in songs that can last upward of 25 minutes, Khan is revered in Pakistan much the way Marley is in Jamaica. And it's no coincidence, according to Gaudi.
"The first thing that came across to me was how Bob Marley and Nusrat had the same message," says Gaudi, who discovered the Pakistani singer's music in the early '80s but never saw him perform. "Sufis are about peace, love, tolerance and understanding and spirituality, which is exactly the red, gold and green message of Jamaican reggae."
Gaudi described Khan's naked vocals as a "hypnotic mantra" that fused well with the equally entrancing principles of dub music's deep drum and bass. To stay true to Khan's lyrical messages, Gaudi hired a Punjabi translator. And, just in case, Gaudi received blessings from Khan's family for each song before sending the material on to Six Degrees.
A tour of Pakistan and India is in the works, as well as a visit to the Bay Area, and Gaudi plans to perform "Dub Qawwali" with live musicians and Khan's recorded vocals. But that probably won't happen until next year, as Gaudi will be busy changing diapers; his first child, a daughter, is due any day now.
Gaudi won't say what his favorite new track is. But he admits to being especially inspired by "Dil Da Rog Muka Ja Mahi," which accidentally drew in the bass line from the Kraftwerk classic "The Model."
"They are apparently three worlds that are not connected - Sufism, reggae and German electronic music - and done by an Italian. That sounds strange," says Gaudi. "On the other hand, we're all citizens of the world. Music is one big beautiful thing you can play with. Human beings give music tags. This is rock. This is reggae. This is house music. This is whatever. For me, music is one."
Delfin Vigil
Monstres de la mer 3D : Une aventure préhistorique
v.f. Monstres de la mer 3D : Une aventure préhistorique
Genre(s) :
Documentaire
Réalisation :
Sean MacLeod Phillips
Sortie en salle:
2007-10-03
Synopsis :
La découverte d'un fossile inusité déclenche une enquête paléontologique passionnante! Faisant appel aux recherches effectuées aux quatre coins du globe, des scientifiques reconstruisent l'extraordinaire et terrible univers des océans de l'ère crétacée: suivez Dolly, un de ces monstres des profondeurs, au cours des péripéties de son existence, recrées sur écran géant et en 3D. Une production de National Geographic Films et une musique originale composée par Peter Gabriel.
URL du site : http://www.nationalgeographic.com/seamonsters/index.html
Coral Egan: à fleur de peau
Même s’il s’agit de quelques minutes, il fait bon entrer dans la bulle douillette de Coral Egan. Avec son teint rosé et son sourire chaleureux, la resplendissante nouvelle maman donne l’impression d’avoir trouvé le secret du bonheur. Le sien tient à cette magnifique petite fille, Lola, qui voyait le jour il y a quatre mois et demi, et à ce nouvel album à paraître mardi, Magnify, où elle s’affirme plus que jamais.
Coral Egan irradie. Littéralement. Assise à une terrasse, baignée par le soleil de septembre, elle a l’air d’une gamine tant ses yeux pétillent. À proximité, dans son petit siège d’auto, sa fille couine gentiment. Elle y jette un regard attendri. Mais pas très longtemps. Car l’espace d’une journée de promotion, la maman doit céder sa place à la musicienne.
Avec Magnify, Coral Egan poursuit son évolution en tant qu’artiste, auteure, compositrice, arrangeuse et réalisatrice. Là où, avec My Favorite Attraction, elle s’était lancée dans la création à l’aveuglette, sur une base d’essais et d’erreurs, elle a eu dès le départ, avec ce deuxième album original, une vision claire de la direction à prendre. Ses complices Jay Atwill, aux musiques, et Charles Papasoff, aux arrangements, l’ont de nouveau accompagnée dans l’aventure. Quelques collaborateurs, dont son « jumeau artistique » Antoine Gratton, se sont également joints à l’équipe.
« Avec le précédent album, j’ai travaillé avec des musiciens extraordinaires possédant une musicalité extraordinaire, mais je ne savais pas ce qui m’attendait. Cette fois-ci, c’était très différent. Je savais où je m’en allais. J’aime les chansons que j’ai écrites avec Jay. Ce sont des chansons qui parlent de choses positives », a laissé entendre l’artiste, qui a mérité les Félix de l’artiste s’étant le plus illustré dans une autre langue que le français et de réalisateur de l’année pour son précédent effort.
La nouvelle de l’arrivée prochaine de Lola, au beau milieu de l’enregistrement de Magnify, a elle aussi contribué à donner une ambiance magique aux séances de travail des trois musiciens.
« Je suis tombée enceinte au moment où je finissais les arrangements. Par la suite, ç’a été un an de grâce et de beauté qui a influencé le processus de création dans tous les sens. Parce que je ne pouvais pas prendre le stress, à cause du bébé, on a travaillé dans un environnement très relaxe, où régnait beaucoup de confiance », a-t-elle relaté.
À en juger par le large sourire qui éclaire son visage, Coral Egan garde un excellent souvenir de cette période qui a mené à ce qu’elle considère être son album le plus pop à ce jour.
Sans retenue
« Je dirais que ça s’entend surtout dans ma façon de chanter, qui a été influencée par trois années de tournée. Pour la première fois, je ne me retenais pas, je n’avais pas peur. Je voulais affecter plus, toucher plus, dans une forme plus pop. »
Le résultat est particulièrement probant, notamment dans le travail des voix, que Coral Egan a cherché à rendre le plus authentique possible. Peut-on espérer moins de la fille de Karen Young ?
« À cet égard, j’ai aussi été influencée par Joni Mitchell et Stevie Wonder. Dans le sens où ce sont deux artistes qui n’ont pas peur d’être eux-mêmes. C’était ce que je voulais transmettre. Peu importe ce que je faisais musicalement, je voulais que ça vienne de moi. J’ai pris des chances, de l’assurance. Je ne voulais pas de voix timides, pas de retenue. Je ne voulais pas utiliser un seul registre. I’m a singer’s singer. J’ai toujours aimé les timbres de voix particuliers qu’on reconnait inévitablement. Par exemple, Peter Gabriel a ça. Il a ce quelque chose de chaleureux et de personnel dans sa voix. Et il y a cet esprit derrière. C’est une personne qui chante et non un produit. »
Cette connexion avec son public, Coral Egan l’a aussi. Dès ses débuts en solo, au tournant du siècle, la chanteuse et pianiste a trouvé un public avide et fidèle au Québec. Cela ne l’empêche pas maintenant de vouloir élargir ses horizons.
Fraternité québécoise
« Depuis le début, je sens une fraternité, une connexion avec les Québécois, qu’ils soient français ou anglais. C’est ça qui, en partie, m’a donné confiance de partager mes idées et ma vision positive du monde. (...) Les Québécois sont très ouverts, très chaleureux. Ils ont faim de musique. Et autant il y a, au Québec, un public pour les trucs très formatés, il y a aussi une appréciation extrême pour les musiciens intègres, les artistes qui privilégient la beauté et l’émotion. (...) Malgré ça, comme je chante en anglais, c’est inévitable que je veuille rejoindre aussi la communauté anglophone, que ce soit le Canada anglais ou les États-Unis. Surtout que cet album est influencé par l’americana. Et je veux voir l’Europe aussi. »
Que ses fans du Québec se rassurent toutefois : Coral Egan entend bien continuer de les visiter. Mais avant de reprendre la route, elle est à assembler l’équipe qui permettra à Magnify, dont elle se dit particulièrement fière, de connaître la plus longue vie possible. Instinct maternel un jour...
Kathleen Lavoie/Le Soleil/Québec
Angélique Kidjo en concert: le retour aux sources
La grande dame du Benin, Angélique Kidjo, présentera sur scène son nouvel album "Djin Djin", à l'occasion de quatre concerts en France.
L'artiste africaine, qui vit en France, est en concert le 29 septembre 2007 à Bobigny, le 6 octobre à Savigny-le-Temple, le 9 octobre à Lannion et le 10 octobre à Dinan.
Elle présente son nouvel album empreint de ses racines africaines. Un album aux notes d'espoir, face à la crise que traverse son pays.
L'artiste, qui a été plusieurs fois nomminée aux Grammy Awards (les Victoires de la musique américaines) pour différents albums, fait de "Djin Djin" un disque de partage et mélange culturel.
Elle a en effet demandé à quelques artistes de participer à son album. Parmi eux, on note Peter Gabriel, Amadou et Mariam, Josh Groban, ou encore Carlos Santana, pour ne citer que ces quelques noms.
Sur son album, chanté principalement dans sa langue maternelle, Angélique Kidjo accueille aussi quelques musiciens de renoms, comme Amp Fiddler aux claviers (claviériste de George Clinton), ou encore le guitariste Lionel Loueke (guitariste d'Herbie Hancock), ou le bassiste sénégalais Habib Faye (Youssou N'Dour).