20e Festival international Nuits d'Afrique à Montréal
photo : Daby Touré
Deux décennies de tambours parlants
Parrainé pour la deuxième fois par Youssou N'Dour qui offrira le concert d'ouverture, dirigé depuis 20 ans par le valeureux Touré Lamine, le Festival international Nuits d'Afrique (FINA) se promet, du 13 au 23 juillet prochain, de faire la fête aux musiques de l'Afrique et de sa diaspora. Tout ça en se rappelant plusieurs des artistes qui ont marqué son histoire, y compris des Montréalais qui l'ont accompagné depuis les débuts.
Vingt ans à porter le flambeau d'un art qui a atteint ses lettres de noblesse en dépit d'une évidente sous-diffusion. Une série entière consacrée à cet anniversaire : une vingtaine de concerts en salle, tout autant à l'extérieur, deux nouveaux sites, des retours attendus, plus d'artistes sénégalais que jamais en hommage au 100e anniversaire de Léopold Sedar Senghor. Visiblement, l'organisation veut marquer le coup pour plusieurs années encore.
Deux spectacles de pré-ouverture donneront le ton. D'abord, le koriste Zal Sissokho fera la paire avec le multi-instrumentiste brésilien Celso Machado, avant que Sarah Tavares ne porte pour la première fois ici les pièces de Balancê, superbe album de musique capverdienne matinée de couleurs africaines, brésiliennes et portugaises. De son côté, la série Grands Événements propose des prestations de Kékélé, attachants crooners de la rumba congolaise, des Amazones de Guinée, spectaculaires maîtres perçus au féminin, et de Daara J, groupe de pointe du rap de Dakar. Parmi les autres retours attendus, signalons Daby Touré, Sénégalais d'origine, né d'une célèbre famille qui surfera dans ses douceurs poétiques, et Sénaya, vagabonde de notre île à l'âme créole et à la voix gorgée de soul, dont le disque Garde la tête haute sera lancé en Europe en septembre.
La série «20 ans», exclusive à la présente mouture, est consacrée aux créateurs qui ont marqué le FINA. Lorraine Klaasen et Paulo Ramos, deux artistes locaux qui célèbrent également leurs 20 ans de carrière, seront à l'honneur. En plus, le guitariste de jazz créole Harold Faustin accompagnera la chanteuse Samina, qui lance un nouvel album, et Saïd Mesnaoui, qui revient s'installer chez nous après un séjour de huit ans à Paris, offrira son répertoire teinté de transe gnawa. De bons moments sont également à prévoir lors du passage de Sierra Maestra, l'un des plus importants groupes de son cubain des 30 dernières années.
Des découvertes ? M'Toro Chamou, peut-être le premier chanteur de Mayotte à se produire chez nous; Aurelio Martinez, un spécialiste du punta rock du Honduras et du Belize; Bandjo, un big band local de compa fusion haïtien, qui est précédé d'une excellente réputation. Pour terminer, trois jours de célébrations extérieures gratuites à la place Émilie-Gamelin du 21 au 23 juillet. Plus que jamais, les tambours parleront !
FINA, du 13 au 23 juillet au Metropolis, au Kola Note, au National, à La Tulipe, au Lion d'Or et au Balattou.
Deux décennies de tambours parlants
Parrainé pour la deuxième fois par Youssou N'Dour qui offrira le concert d'ouverture, dirigé depuis 20 ans par le valeureux Touré Lamine, le Festival international Nuits d'Afrique (FINA) se promet, du 13 au 23 juillet prochain, de faire la fête aux musiques de l'Afrique et de sa diaspora. Tout ça en se rappelant plusieurs des artistes qui ont marqué son histoire, y compris des Montréalais qui l'ont accompagné depuis les débuts.
Vingt ans à porter le flambeau d'un art qui a atteint ses lettres de noblesse en dépit d'une évidente sous-diffusion. Une série entière consacrée à cet anniversaire : une vingtaine de concerts en salle, tout autant à l'extérieur, deux nouveaux sites, des retours attendus, plus d'artistes sénégalais que jamais en hommage au 100e anniversaire de Léopold Sedar Senghor. Visiblement, l'organisation veut marquer le coup pour plusieurs années encore.
Deux spectacles de pré-ouverture donneront le ton. D'abord, le koriste Zal Sissokho fera la paire avec le multi-instrumentiste brésilien Celso Machado, avant que Sarah Tavares ne porte pour la première fois ici les pièces de Balancê, superbe album de musique capverdienne matinée de couleurs africaines, brésiliennes et portugaises. De son côté, la série Grands Événements propose des prestations de Kékélé, attachants crooners de la rumba congolaise, des Amazones de Guinée, spectaculaires maîtres perçus au féminin, et de Daara J, groupe de pointe du rap de Dakar. Parmi les autres retours attendus, signalons Daby Touré, Sénégalais d'origine, né d'une célèbre famille qui surfera dans ses douceurs poétiques, et Sénaya, vagabonde de notre île à l'âme créole et à la voix gorgée de soul, dont le disque Garde la tête haute sera lancé en Europe en septembre.
La série «20 ans», exclusive à la présente mouture, est consacrée aux créateurs qui ont marqué le FINA. Lorraine Klaasen et Paulo Ramos, deux artistes locaux qui célèbrent également leurs 20 ans de carrière, seront à l'honneur. En plus, le guitariste de jazz créole Harold Faustin accompagnera la chanteuse Samina, qui lance un nouvel album, et Saïd Mesnaoui, qui revient s'installer chez nous après un séjour de huit ans à Paris, offrira son répertoire teinté de transe gnawa. De bons moments sont également à prévoir lors du passage de Sierra Maestra, l'un des plus importants groupes de son cubain des 30 dernières années.
Des découvertes ? M'Toro Chamou, peut-être le premier chanteur de Mayotte à se produire chez nous; Aurelio Martinez, un spécialiste du punta rock du Honduras et du Belize; Bandjo, un big band local de compa fusion haïtien, qui est précédé d'une excellente réputation. Pour terminer, trois jours de célébrations extérieures gratuites à la place Émilie-Gamelin du 21 au 23 juillet. Plus que jamais, les tambours parleront !
FINA, du 13 au 23 juillet au Metropolis, au Kola Note, au National, à La Tulipe, au Lion d'Or et au Balattou.
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