L’étoile de Dakar : INTERVIEW DE YOUSSOU N’DOUR
L'une des voix africaines les plus reconnaissables revient sur le devant de la scène avec son huitième album 'Rokku Mi Rokka (Give and Take)’. Mais Youssou N'Dour n'est pas seulement une voix chantante, c'est aussi une voix respectée dans le monde, un timbre chaleureux qui véhicule nombre de valeurs éclairées.
Extrait: (...) J'ai commencé à faire de la musique à l'âge de 14 ans, dans un orchestre qui s'appelait le Big Star Band de Dakar ; dans un club qui, ne rigolez pas, s'appelait le Miami, un club mythique. Quelqu'un m'avait dit qu'ils embauchaient des musiciens pour animer une boîte et moi je suis passé par là. Il y avait cinq chanteurs et puis je suis devenu choriste pour d'autres. J’ai attrapé le virus de partager le micro. Quand j'ai rencontré Peter Gabriel pour la première fois, j'avais entendu parler de Genesis mais beaucoup plus de Phil Collins. Il est venu d'abord à Londres. C'était mon premier concert à Londres, en 1984 ou 1985 je crois. Trois jours après, je jouais dans un club ici en France à La Défense. Après le concert, on m'amène quelqu’un. On me dit "C'est un chanteur anglais qui est très connu, il s'appelle Peter Gabriel, il aime beaucoup ta voix, il a vu ton concert à Londres, il est venu ici pour te voir." Après, quelqu'un du staff français me dit : "Tu connais la personne qui vient de te rendre hommage ? Eh bien, c'est un Dieu dans la musique !" Alors je lui réponds : "Je veux bien te croire sur parole, mais tant que je n'écoute pas sa musique, je ne peux pas vibrer." Le lendemain, on m’a fait écouter : j'avais des frissons. Il y a des chansons comme ça, qu’on aurait adoré écrire... Un mois après, il arrive chez moi, dans la Médina ! Il est resté quinze jours à Dakar ! Quelque chose s'est lié musicalement, le respect que ce gars-là a eu dès le départ pour mes idées. Les autres rencontres se sont passées différemment : la première fois que j’ai vu Neneh, elle était très jeune, elle m'avait demandé si elle pouvait chanter avec moi. J'avais dit oui comme ça, sans y réfléchir. Et je la vois quelques années après avec 'Manchild', et je dis "Oui Neneh, je veux chanter avec toi parce que tu es jolie…"
Extrait: (...) J'ai commencé à faire de la musique à l'âge de 14 ans, dans un orchestre qui s'appelait le Big Star Band de Dakar ; dans un club qui, ne rigolez pas, s'appelait le Miami, un club mythique. Quelqu'un m'avait dit qu'ils embauchaient des musiciens pour animer une boîte et moi je suis passé par là. Il y avait cinq chanteurs et puis je suis devenu choriste pour d'autres. J’ai attrapé le virus de partager le micro. Quand j'ai rencontré Peter Gabriel pour la première fois, j'avais entendu parler de Genesis mais beaucoup plus de Phil Collins. Il est venu d'abord à Londres. C'était mon premier concert à Londres, en 1984 ou 1985 je crois. Trois jours après, je jouais dans un club ici en France à La Défense. Après le concert, on m'amène quelqu’un. On me dit "C'est un chanteur anglais qui est très connu, il s'appelle Peter Gabriel, il aime beaucoup ta voix, il a vu ton concert à Londres, il est venu ici pour te voir." Après, quelqu'un du staff français me dit : "Tu connais la personne qui vient de te rendre hommage ? Eh bien, c'est un Dieu dans la musique !" Alors je lui réponds : "Je veux bien te croire sur parole, mais tant que je n'écoute pas sa musique, je ne peux pas vibrer." Le lendemain, on m’a fait écouter : j'avais des frissons. Il y a des chansons comme ça, qu’on aurait adoré écrire... Un mois après, il arrive chez moi, dans la Médina ! Il est resté quinze jours à Dakar ! Quelque chose s'est lié musicalement, le respect que ce gars-là a eu dès le départ pour mes idées. Les autres rencontres se sont passées différemment : la première fois que j’ai vu Neneh, elle était très jeune, elle m'avait demandé si elle pouvait chanter avec moi. J'avais dit oui comme ça, sans y réfléchir. Et je la vois quelques années après avec 'Manchild', et je dis "Oui Neneh, je veux chanter avec toi parce que tu es jolie…"
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