Ancien enfant soldat soudanais reconverti en artiste hip-hop international, EMMANUEL JAL lutte contre le génocide au Darfour. En partenariat avec STAND, une coalition d’étudiants anti-génocide, Jal sera aux côtés d’artistes tels que Death Cab for Cutie, Atmosphere, Tapes ’n Tapes, Dizzee Rascal, Tokyo Police Club, The Long Blondes entre autres, pour allier le pouvoir de la musique à l’esprit activiste des étudiants, et ce dans le but de lutter contre l’une des pires crises humanitaires mondiales. Le prochain album de Jal, « Warchild » est prévu pour le 13 mai, et il fera partie de cette promotion. Plus d’informations sur « Turn It Up »
Le film documentaire “Warchild” retrace la vie extraordinaire de Jal, il sera projeté cette année au Festival du Film de Tribeca à New York à la fin du mois.
L’époustouflant titre extrait du prochain album de Jal « Warchild » est disponible dès maintenant en single digital sur iTunes. Le quotidien anglais The Independent qualifie Warchild de « réel plaisir d’écoute… Je recommande vivement ce chef d’œuvre à tous ceux qui apprécient la musique à tendance littéraire, introspective et à la fois touchante. » Jal vient juste de terminer le tournage du clip du single de « Warchild » ; le clip ainsi qu’un reportage exclusif sur les coulisses du tournage seront disponibles très prochainement.
Emmanuel Jal connaît mieux que quiconque la situation dramatique du Darfour. Quand il n’était âgé que de 7 ans, Jal a été enlevé et a reçu de force pendant 7 ans l’entraînement des enfants soldats, combattant au sein de l’Armée du Peuple Soudanais pendant la guerre civile. Il a appris à utiliser une arme à feu avant même de savoir faire du vélo et vivre avec les cauchemars et les choses innommables qu’il a du faire pour survivre. A environ 13 ans, accompagné de 400 autres enfants soldats, il décide courageusement de déserter les lignes rebelles, parcourant les déserts vides à la recherche de nourriture et d’un abri. Seuls 16 enfants ont survécu et acquis la relative liberté d’un camp de réfugiés : Jal était l’un d’entre eux.
Une fois revenu dans le “vrai monde”, Jal s’est réfugié dans la musique qui l’a préservé. Sur « Warchild », Jal mixe des rythmes venus de tous horizons, mêlant ses influences africaines avec des résonances hip-hop, et raconte son incroyable histoire au travers de chansons telles que « Forced to Sin », « Many Rivers to Cross » ou encore « Baaki Wara ». Durant ces dernières années, il s’est rapproché d’artistes comme Peter Gabriel, Bono, Moby et Bob Geldof qui ont aidé Emmanuel d’innombrables manières, aussi bien pour sa musique que pour sa base de Gua Afrique qui aide à l’éducation d’anciens soldats d’enfant.