Joseph Arthur : multimédia (entrevue)
Sur Matinternet par Julie Rhéaume
On connaît surtout Joseph Arthur en tant que musicien très prolifique. L'homme est également artiste, poète et blogueur. En juillet, il s'amènera au Québec pour y donner quelques concerts. Showbizz.net s'est entretenu avec le New-yorkais.
Rejoint au téléphone dans la Grosse Pomme, l'homme de 36 ans a la voix grave et rauque de celui qui roule sa bosse dans les cabarets enfumés - et où l'alcool coule à flots - depuis longtemps. Il est aussi loquace, lucide et sympa.
La musique
En carrière, depuis le milieu des années 90, Joseph Arthur a lancé six albums. Le septième, «Temporary People», enregistré avec son groupe The Lonely Astronauts, paraîtra en septembre.
En 2008, il aura également lancé quatre minis albums en une année. Trois sont déjà sur le marché. Le prochain, «Foreign Girls», sortira le 8 juillet. Il comptera alors onze mini albums à son actif.
Le musicien compte aussi dans ses tiroirs plusieurs chansons qui n'ont jamais été enregistrées. Comment fait-il pour être aussi productif? «J'aime tout simplement ce que je fais. Je ne le vois pas comme un travail. Je suis tout simplement mes inspirations. Tout se fait sans efforts», dit-il. Ses sources d'inspiration sont «sans limites». Pour lui, il y a toujours de nouveaux endroits et de nouvelles choses à découvrir.
En concert, Joseph Arthur reprend notamment des pièces des Rolling Stones, de Bob Dylan et de John Lennon. Il dit affectionner tout particulièrement ces artistes. Par contre, il apprécie également des musiciens plus funky comme Sly & The Family Stone et Prince. Il a aussi un faible pour le hip-hop et la musique électronique. Il refuse de se confiner à un seul genre.
Joseph Arthur est de plus un artiste en arts visuels. L'an dernier, il a même ouvert sa propre galerie d'art à Brooklyn : The Museum of Modern Arthur. Il y expose notamment ses oeuvres. S'il devait se consacrer exclusivement à une seule et unique forme d'expression artistique, laquelle choisirait-il ? «Ça dépend... Je ne sais pas... Je dirais que la musique est mon premier amour. Toutefois, il y a des moments lors desquels je n'aimerais que peindre... Mais heureusement, je n'ai pas à me limiter et à faire un tel choix», répond-il.
Peter Gabriel
Joseph Arthur chante sur une pièce de l'album «Big Blue Ball», un projet mené par Peter Gabriel et qui rassemble plusieurs artistes. On l'entend en compagnie de Gabriel et Karl Wallinger sur la chanson « Exit Through You».
«Big Blue Ball» n'est sorti aux États-Unis que depuis le 24 juin. Toutefois, l'album a pris une bonne quinzaine d'années avant d'atterir sur les tablettes des disquaires. «Peter Gabriel prend son temps», lance Joseph Arthur !
Lorsqu'il a rencontré Gabriel il y a douze ans, Joseph Arthur travaillait dans un magasin de guitares, raconte-t-il. Sa carrière n'était pas encore lancée.
L'artiste qualifie le travail effectué pour «Big Blue Ball» de «moment magique». «Nous avons eu bien du plaisir aux studios Real World (de Gabriel)», ajoute-t-il.
Les médias
Des médias prestigieux comme les magazines Rolling Stone et Billboard ont remarqué Joseph Arthur. David Fricke, un journaliste qui travaille pour le premier, l'a notamment encensé. Des publications grand public comme Entertainment Weekly ou USA Today ont aussi parlé de lui.
Comment compose-t-il avec cette attention médiatique? «Vous devez prendre le tout avec un grand de sel. Les médias parlent de moi mais on ne me voit pas. On ne reconnaît pas en public. Je reste assez terre à terre. Ma carrière s'est bâtie lentement. Elle reste underground. Parfois ça me fruste. Parfois, je suis content.»
On lui demande immédiatement quelle est la source de cette frustration. «Lorsque je me produis devant cinquante personnes en Alabama, c'est frustrant… Mais disons que ma carrière me rend plus heureux qu'elle ne me frustre», répond-il.
Spectacles
Le 4 juillet, Joseph Arthur se produira au Club Soda, à Montréal, dans le cadre du Festival de jazz. Le lendemain, il sera sur la scène de l'Impérial de Québec, un spectacle présenté par le Festival d'été. Le 6 juillet, on le verra à l'Auberge Île-du-Repos, à Péribonka.
L'artiste offrira des concerts solos. Seul sur les planches, il avait l'habitude d'avoir recours à des boucles et des gadgets électroniques. Il promet cette fois un spectacle minimaliste, avec «seulement moi, ma guitare et mon harmonica».
Il promet également de revenir au Canada après le lancement de l'album «Temporary People» pour y faire une tournée.
«J'aimerais bien éventuellement vivre (dans votre pays)», dit-il. En a-t-il marre de vivre aux États-Unis, de la politique ou de son président? Il hésite un moment, avant de répondre tout simplement qu'il «aime bien se promener».
Page MySpace de Joseph Arthur
Site Internet de l'artiste
Rejoint au téléphone dans la Grosse Pomme, l'homme de 36 ans a la voix grave et rauque de celui qui roule sa bosse dans les cabarets enfumés - et où l'alcool coule à flots - depuis longtemps. Il est aussi loquace, lucide et sympa.
La musique
En carrière, depuis le milieu des années 90, Joseph Arthur a lancé six albums. Le septième, «Temporary People», enregistré avec son groupe The Lonely Astronauts, paraîtra en septembre.
En 2008, il aura également lancé quatre minis albums en une année. Trois sont déjà sur le marché. Le prochain, «Foreign Girls», sortira le 8 juillet. Il comptera alors onze mini albums à son actif.
Le musicien compte aussi dans ses tiroirs plusieurs chansons qui n'ont jamais été enregistrées. Comment fait-il pour être aussi productif? «J'aime tout simplement ce que je fais. Je ne le vois pas comme un travail. Je suis tout simplement mes inspirations. Tout se fait sans efforts», dit-il. Ses sources d'inspiration sont «sans limites». Pour lui, il y a toujours de nouveaux endroits et de nouvelles choses à découvrir.
En concert, Joseph Arthur reprend notamment des pièces des Rolling Stones, de Bob Dylan et de John Lennon. Il dit affectionner tout particulièrement ces artistes. Par contre, il apprécie également des musiciens plus funky comme Sly & The Family Stone et Prince. Il a aussi un faible pour le hip-hop et la musique électronique. Il refuse de se confiner à un seul genre.
Joseph Arthur est de plus un artiste en arts visuels. L'an dernier, il a même ouvert sa propre galerie d'art à Brooklyn : The Museum of Modern Arthur. Il y expose notamment ses oeuvres. S'il devait se consacrer exclusivement à une seule et unique forme d'expression artistique, laquelle choisirait-il ? «Ça dépend... Je ne sais pas... Je dirais que la musique est mon premier amour. Toutefois, il y a des moments lors desquels je n'aimerais que peindre... Mais heureusement, je n'ai pas à me limiter et à faire un tel choix», répond-il.
Peter Gabriel
Joseph Arthur chante sur une pièce de l'album «Big Blue Ball», un projet mené par Peter Gabriel et qui rassemble plusieurs artistes. On l'entend en compagnie de Gabriel et Karl Wallinger sur la chanson « Exit Through You».
«Big Blue Ball» n'est sorti aux États-Unis que depuis le 24 juin. Toutefois, l'album a pris une bonne quinzaine d'années avant d'atterir sur les tablettes des disquaires. «Peter Gabriel prend son temps», lance Joseph Arthur !
Lorsqu'il a rencontré Gabriel il y a douze ans, Joseph Arthur travaillait dans un magasin de guitares, raconte-t-il. Sa carrière n'était pas encore lancée.
L'artiste qualifie le travail effectué pour «Big Blue Ball» de «moment magique». «Nous avons eu bien du plaisir aux studios Real World (de Gabriel)», ajoute-t-il.
Les médias
Des médias prestigieux comme les magazines Rolling Stone et Billboard ont remarqué Joseph Arthur. David Fricke, un journaliste qui travaille pour le premier, l'a notamment encensé. Des publications grand public comme Entertainment Weekly ou USA Today ont aussi parlé de lui.
Comment compose-t-il avec cette attention médiatique? «Vous devez prendre le tout avec un grand de sel. Les médias parlent de moi mais on ne me voit pas. On ne reconnaît pas en public. Je reste assez terre à terre. Ma carrière s'est bâtie lentement. Elle reste underground. Parfois ça me fruste. Parfois, je suis content.»
On lui demande immédiatement quelle est la source de cette frustration. «Lorsque je me produis devant cinquante personnes en Alabama, c'est frustrant… Mais disons que ma carrière me rend plus heureux qu'elle ne me frustre», répond-il.
Spectacles
Le 4 juillet, Joseph Arthur se produira au Club Soda, à Montréal, dans le cadre du Festival de jazz. Le lendemain, il sera sur la scène de l'Impérial de Québec, un spectacle présenté par le Festival d'été. Le 6 juillet, on le verra à l'Auberge Île-du-Repos, à Péribonka.
L'artiste offrira des concerts solos. Seul sur les planches, il avait l'habitude d'avoir recours à des boucles et des gadgets électroniques. Il promet cette fois un spectacle minimaliste, avec «seulement moi, ma guitare et mon harmonica».
Il promet également de revenir au Canada après le lancement de l'album «Temporary People» pour y faire une tournée.
«J'aimerais bien éventuellement vivre (dans votre pays)», dit-il. En a-t-il marre de vivre aux États-Unis, de la politique ou de son président? Il hésite un moment, avant de répondre tout simplement qu'il «aime bien se promener».
Page MySpace de Joseph Arthur
Site Internet de l'artiste
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