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04 août 2006

WOMAD 2006 : L'Afrique à la "Une"

Le WOMAD, World of music, arts and dance, a fêté cette année ses 25 ans. L’édition 2006 du plus grand festival mondial de World music qui se tient tous les ans au mois de juillet à Reading, non loin de Londres, a fait une place de choix à l’Afrique.

L’édition 2006 du festival WOMAD a été un véritable triomphe pour la musique africaine. Et s’il y a un pays qui a véritablement été célébré cette année, c’est la Mali représenté par trois grandes stars, Salif Kéita, Toumani Diabaté avec son Symetric Orchestra et Djelimady Tounkara. Un quatrième artiste malien, Kader Kéita était en résidence, accueillis par la Fondation WOMAD.

"Comment se fait-il que ce pays pauvre et enclavé d’Afrique de l’ouest soit devenu une superpuissance musicale?", s’interrogeait le journaliste britannique Andy Morgan, dans une chronique publiée dans la brochure officielle du festival.

Les réponses à cette question sont nombreuses, mais celle avancée par Toumani Diabaté est l’une des plus stimulantes pour ce pays : "Tout le monde affirme que nous sommes un des pays les plus pauvres du monde, déclare-t-il, mais nous sommes l’un des plus riches en terme de culture. Notre musique arrive dans tous les endroits du monde aujourd’hui, là où les gens ne connaissent même pas le nom de notre président".

Sur l’immense podium de l’Open Air Stage, le plus grand espace de spectacle du festival, près de trois milles festivaliers se sont donnés rendez-vous à 22 heures 30, ce vendredi 28 juillet. C’est le premier soir du festival, et le premier événement du Womad. Ils sont là pour voir Salif Kéita, présenté comme la plus grande voix du mali et une véritable icône musicale.

Ce soir-là au Womad, c’est le délire dans une foule portée par la voix unique de l’albinos. Un critique anglais a écrit sans réserve qu’aux côtés d’Otis Reding, Samy Davis et Marvin Gaye, Salif Keita demeure un des véritables grands chanteurs de soul.

Sans doute est-ce dans cette rencontre de l’acoustique puisée dans les racines musicales au Mali et celle des maîtres de la soul américaine que les musiciens maliens trouvent leur force. On pense à Ali Farka Touré.

D’autres grands noms de la musique Africaine ont également eu les honneurs du festival. C’est le cas de la béninoise Angélique Kidjo, une des grandes figures de la world musique. Angélique Kidjo a présenté au Womad, la dernière phase de sa trilogie musicale, engagée il y a maintenant huit ans.

"Cette trilogie est née de mon désir de retrouver hors d’Afrique les racines de la musique de chez moi, les racines de la musique d’Afrique qui ont été transportées ailleurs dans le monde par nos ancêtres à travers l’esclavage", nous a-t-elle expliqué.

"Cette exploration a commencé en Amérique, aux Etats-Unis où j’ai découvert que même la musique irlandaise avait quelque chose des rythmes africains. Mon exploration s’est ensuite poursuivie au Brésil, et en particulier à Salvador de Bahia, la ville la plus africaine hors d’Afrique, où j’ai eu le sentiment d’être chez moi, au Bénin. Enfin, je me suis rendue à Cuba. Cuba où j’ai rencontré de très vieux musiciens qui jouent de la guitare comme jamais je ne l’ai vu jouée ailleurs dans le monde. Dans ce pays, j’ai compris à quel point la musique pouvait être une thérapie et un véritable espace de liberté pour un peuple qui en est sevré».

Sur la scène de l’Open Stage, ce fut une Angélique Kidjo, très Afro-américaine, avec au menu du calypso, de la salsa, du zouk, du ska qui se combinaient à ce son africain très caractéristique et porté par sa voix unique. Et lorsqu’elle se lança au milieu de la nuit de ce samedi 29 juillet dans une interprétation émouvante de la chanson culte, Malaika de Myriam Makeba, c’est tout le public qui chavira.

Autre moment fort de l’Afrique au WOMAD 2006, le rendez-vous avec le Nigérian Femi Kuti. Héritier de l’Afro beat créé par son père, la légende Fela Kuti, Femi est, aujourd’hui, le plus grand représentant de la musique nigériane contemporaine, et une des plus grandes voix musicales du continent.

La musique pour lui, comme elle le fut pour son père, est une arme politique. Aujourd’hui, Femi ne cache pas son optimisme de voir la démocratie triompher en Afrique et dans son Nigeria. Interrogé par Vanessa Mulangala de BBC Afrique sur les échéances politiques à venir au Nigeria l’année prochaine il ne cache pas son optimisme : «De toute façon, la démocratie finira par s’imposer, a-t-il déclaré à BBC Afrique. L’année prochaine, il y aura forcément un changement et c’est une excellente chose».

Le WOMAD est le plus grand festival de world musique dans le monde. Que l’Afrique y soit de plus en plus honorée aux côtés d’artistes venus de tous les continents et de pays les plus divers, n’est pas fortuit. Des sud-africaines, Mahotella Queens, du Congolais Kanda Bongo Man, des Touareg du Niger Etran Finatawa pour ne citer que ces quelques noms ont apporté chacun dans son style et son genre la confirmation que la musique du continent bouscule la porte d’entrée du monde.


02 août 2006

African musicians refused entry to Britain

For the thousands of fans who had hoped to see the Zimbabwean musician Thomas Mapfumo, known as the "Bob Marley of southern Africa", in his headline slot at the Womad Festival last weekend, it was to be a disappointment.

It should have been a rare appearance by Zimbabwe's best-known and most politically engaged musician, but, despite his high-profile billing at the world music festival, Mapfumo was refused a UK visa.

And Mapfumo is not the only international musician who has been turned away from Britain this year because of visa regulations. A nine-strong Mozambique group, Djaaka, were deported from Gatwick airport last week on the way to an Italian festival because they lacked transit visas.

Four musicians from the Mauritanian singer Dimi Mint Abba's group will not be present when she performs at The Proms at the Royal Albert Hall this Friday, while an Edinburgh Fringe festival performer, Kieran Butler, has put a call out for a last-minute replacement violinist, after his partner, Michelle Wilson, was deported back to Australia. Immigration officials said she had worked in the UK without a permit.

It is feared that the summer's festival season could become blighted by visa regulations. So far, the refusals to grant visas to numerous highly respected musicians and artists has led to a spate of last-minute cancellations, and industry experts fear this could lead to a form of "cultural censorship" in future years, where acts presenting visa difficulties are avoided by festival organisers.

Home Office regulations state that someone can enter the UK as an entertainer without a work permit if "you hold a genuine invitation to perform at one or more specific events" but also that he or she must hold a valid UK entry clearance, presented to the immigration office on arrival.

A Home Office spokesman said: "Each case is considered in accordance with the immigration rules."
William Culver-Dodds, the chief executive of Harrogate International Festival, admits that when he chose the line-up of this year's festival, he decided to avoid certain acts, including African performers who were most likely to face visa problems.

Mr Culver-Dodds said: "When engaging artists for the festival, it was in the back of my mind where they were coming from and whether we would actually have difficulties.

"This year, we have avoided some countries because of the issues we might have, and this is a growing worry for me. Last year, it took quite a while to get Senegalese Youssou N'Dour to the festival, and we are aware it will become increasingly difficult to arrange visas. "It's always incredibly difficult working with African artists because of the logistics of where they go to get their visas."

In the case of Mapfumo, who performed at Live8's Eden Project event in Cornwall last year - his record label, Real World Records, and the organisers of Womad issued a statement to express their dismay.

It said: "Thomas Mapfumo has been refused a visa to enter the UK, despite having been issued with UK work permits. The reasons given for this are that he entered the US on a 'P visa' granted to musicians but then changed this by applying for political asylum. Based on that, the entry clearance officer at the British Embassy is not satisfied that he intends to leave the UK."

A Real World Records spokeswoman added that visa refusal on a technicality could prove "very detrimental for musicians' careers". "It is worrying. People could be reluctant to book you, and it could have a knock on effect," she said.

Simon Broughton, the editor of the world music magazine Songlines, said it would also prove problematic for promoters. "The promoters often take a risk with bands which are not well known here," he said. "It's difficult enough to raise interest and the profile of the bands without visa problems."

From Gypsy divas to Somalian rap, Womad brings the world to Reading

With its colourful flags, tents and musicians, Womad, the annual world music festival, has always possessed something of the camel fair about it. This feeling was reinforced as UK temperatures outstripped those of north Africa and plumes of dust drifted across the area in front of the main stage.

By mid-afternoon the festival's large Siam tent was overflowing with punters desperate to escape the sun, oblivious to whoever took the stage. This was, everyone agreed, going to be a long weekend. Beyond the heat - and many were already taking a dip in the nearby Thames - this year's Womad, the festival's 24th, looks to be the best yet, its line-up boasting everything from Hungarian Gypsy divas through Somalian rappers to legends of west African music.

It was one of the latter, Mali's Salif Keita, who provided the greatest respite from yesterday's heat. Keita, an albino blessed with a beautiful tenor voice, sang with the relaxed grace of a man completely at home in desert terrain. Poland's Warsaw Village Band may be from cooler climes but their energetic east European folk melodies made for a good-humoured celebration of this gathering.

With no Glastonbury this year, Womad looks set to be the summer's most engaging and imaginative music festival. Both Womad and Glastonbury share something of a dream-like quality, using music and dance to celebrate high summer and the fertility rituals that have always surrounded such events. Glastonbury obviously operates on a much larger scale but Womad, with its capacity of 34,000, is more easy-going and accessible.

Cynics may dismiss it as a gathering of organic tofu munchers and, yes, the overall vibe is polite, liberal and well behaved - in extreme contrast to the Reading Rock Festival which will occupy these same grounds in a month's time - yet Womad's radical booking policy is light years ahead of any other UK music festival, aiming as it does to promote international understanding through music, dance and food.

If there's a gaping hole in this year's programme it is the absence of any performers from the Middle East. As the world's focus remains upon the unfolding tragedy in Lebanon it would have made for a symbolic connection of sorts to experience that region's musical beauty here.

No matter: Womad 2006 provides plenty of reasons to be cheerful.

Scotland's Salsa Celtica managed to get more energetic punters dancing mambo; the London trombonist Dennis Rollins blew bright, funky jazz; Mexico's Latin-ska punks Los De Abajo provided the Zapatista movement with a soundtrack that recalled the Clash's energetic pop polemic. As temperatures dropped, France's masters of tango-dub fusion Gotan Project commanded the main stage. In a nearby tent Anoushka Shankar, the daughter of Ravi and half sister to Norah Jones, tuned her sitar and exuded glamour. Womad was under way in all its glory.


Live 8 at Eden : Africa calling, un hommage à la musique et à l'Afrique

Après une mémorable journée de concerts organisés tout autour du monde en 2005, Tim Smit et Peter Gabriel présentent un nouveau volet du projet « Live 8 at Eden : Africa calling ». Publié sur Virgin, « Live 8 at Eden : Africa calling » retransmet l'état d'esprit d'une journée et d'un concert uniques sur un album. Un hommage à la musique et à l'esprit de l'Afrique, avec la participation de prestigieux artistes comme Youssou N'Dour, Angélique Kidjo, Mariza, Tinariwen, Daara J, Thomas Mapfumo, Ayub Ogada, Akim El Sikameya, Shikisha, Modou Diouf et O Fogum, Siyaya.

Rassemblée le 2 Juillet 2005 et répondant à l'appel de Peter Gabriel et Womad, la crème de la scène africaine s'est réunie autour de l'Eden Project, un projet ambitieux composé de biomes, de constructions écologiques et de plantes, co-fondé et dirigé par Tim Smit. C'est là que battait le coeur de Live 8 dont le but était de persuader les chefs d'Etat du monde d'abolir la pauvreté.


Selon les propres mots de Tim Smit « Ce fut un moment magique et fou » et selon Peter Gabriel « c'était merveilleux de voir tant de musiciens africains disposés à se joindre à nous dans un si bref délai ». Pour Abdallah Ag Alhousseyni du groupe touareg Tinariwen, ce fut un véritable choc des cultures et l'un des plus beaux endroits où on leur ai donné l'occasion de se produire.

Cette compilation a été réalisée à partir de plusieurs heures d'enregistrement, avec pour but premier d'illustrer les moments forts de cette journée particulière. Comme la prestation en fin d'après-midi de Kanda Bongo Man, qui a redonné un véritable coup de fouet de musique festive congolaise. Suivi, à la tombée de la nuit, des plus jeunes tel que Emmanuel Jaal entre autres, qui ont su montrer la puissance du hip-hop africain.

« Live 8 at Eden : Africa calling » est donc un album unique à l'image de cette journée du 2 Juillet qui pourrait se résumer par cette phrase de Tim Smit : « Tout était à la fois facile et important. Il n'y a pas eu de crises, ni de colères mais un simple dénominateur commun pour toutes les personnes présentes, le plus important : la conscience d'être tous les mêmes sous nos couleurs de peau. ».

Commander « Live 8 at Eden : Africa calling », nouvel album du projet Live 8

01 août 2006

Peter Gabriel sur France 4

Peter Gabriel : Growing Up Live 2003

Mercredi 09 août à 20h50
Concert
de Hamish Hamilton

France 4 vous fait revivre le concert événement “Growing up” enregistré à Milan en mai 2003. Véritable merveille en termes de show musical, cet événement était très attendu, Peter Gabriel n’ayant pas fait de tournée internationale depuis dix ans…

A la vision de ce concert un seul mot nous vient à l’esprit : grandiose. Sur une scène ronde au milieu de la foule, il se passe toujours quelque chose : on est très loin d’un concert tout simple de chansons en live, c’est beaucoup plus que cela. L’artiste interprète tout un morceau avec une caméra, il se retrouve plus tard dans une grande bulle en plastique, ou à vélo sur la scène ; bref un vrai show musical pour votre plus grand bonheur...

Artiste précurseur dont l'imagination n'a d'égal que le talent, Peter Gabriel est l'une des figures les plus marquantes de la scène musicale internationale. Depuis plus de quarante ans il a produit un nombre impressionnant de joyaux, dans sa veine absolument inimitable.

Fiche technique : • (2003) • 60' •

Dimanche 13 août à 17h55
Mardi 15 août à 10h25
Vendredi 18 août à 15h05
Dimanche 20 août à 07h55
Mercredi 23 août à 15h10

31 juillet 2006

Womad stars let it all hang out



Varttina
Finnish trio Varttina entertained the Womad crowd
Thousands of fans of music from around the globe gathered in Reading at the weekend for world music's biggest and best-known festival, Womad.

This year's World of Music Arts and Dance festival was an even more eclectic mix of sights, sounds, tastes and smells, thanks to a few changes made by the organisers.

As well as the usual range of artists, they introduced a cookery workshop where some of the performers showed off their culinary skills to the crowd.

While African and Latino groups were well represented over the three days down by the Thames in Reading, it was a group of northern Europeans who produced one of the most original performances.

Nanci Griffith
EastEnders fan: Nanci Griffith was another Womad star
Finland's Varttina are led by a trio of female singers, who ran around the stage like three mischievous white witches. Backed with modern and traditional Finnish folk music, they teased and entertained the audience with tales of winter, ghosts and forbidden love.

Belly dancing

Another mould-breaker was that good ole country girl Nanci Griffith. Her sweet Texan voice hides a sharp sense of political and social awareness. And she also revealed that her ambition is to appear on TV in EastEnders.

The US-based Yerba Buena got things moving on the main, outdoor stage on Friday afternoon with their Latin fusion. They even had people belly dancing, which was an unnecessary encouragement for some to let it all hang out all weekend.

MORE FROM WOMAD
Salif Keita

One woman even ended up dancing topless on stage at Sunday's rousing climax concert by Angelique Kidjo from Benin.

Womad is the kind of place where anything goes. This year saw the reappearance of the man who spends all weekend in a black body suit. And a boy who was born on the site eight years ago was back celebrating his birthday.

Siyaya's mix of gospel-like singing and dancing showed that Zimbabweans are joyful people despite their problems. They had more luck than their compatriot Thomas Mapfumo, who was one of several performers who were unable to attend due to visa problems.

Etran Finatawa from Niger chanted hypnotically to an electric guitar accompaniment. They come from the Touareg and Wodaabe tribes, with the former wearing desert robes, and the latter with painted faces and feathered headdresses.

Ukulele covers

Yerba Buena
Yerba Buena brought belly-dancing to the Womad stage
With his cowboy hat and moustache, the singer from Mexico's Los de Abajo leapt around like a camp version of the spoof Kazakh journalist Borat. The band were joined on stage for their rap and Latino rock by a drummer from the Asian Dub Foundation.

The Sunshiners from Vanuatu used a ukulele and a tea chest to perform some of the most original covers ever of hits by The Cure, U2 and David Bowie.

Japanese humour was also on display in the form of the Pascals, a full orchestra who performed strange and beautiful music, with their front man playing a plastic whistle, while dressed in a bra and grass skirt.

West Africa's Salif Keita and Femi Kuti headlined on Friday and Saturday respectively, while Sunday saw no let up for the legs or emotions.

The kids' food-themed procession wound its way round the site with the props they'd made at their workshops. Susana Baca made herself cry with the emotion she put into her Afro-Peruvian singing.

The Spanish Harlem Orchestra had even the worst Salsa dancers strutting their stuff and Sharon Jones proved her soul credentials are more than just having grown up in the same town as James Brown.
Siyaya
Joyful performers: Zimbabwe's Siyaya

30 juillet 2006

Womad Festival Brings Hippies and Yuppies Together

England will be rocking this coming weekend to the many and varied sounds at the WOMAD Festival in Reading, west of London. Since 1982, the World of Music, Arts and Dance fest has brought us a lot more than your standard fare, and this time round feature acts include the Mahotella Queens from South Africa, Mali singing guru Salif Keita and Brazilian Mr Bongo DJs.


If you're camping out at WOMAD over the weekend--perhaps in a luxury teepee, heavily promoted this year--there's more than music to entertain you, with yoga sessions, a skateboard zone and an international food court with plenty of dishes you've never heard of and still won't be able to identify after you've eaten them.

Organizers also provide pages and pages of advice on their website, surely more than any festival-goer will read. Important info seems to include the fact that there are more than 400 toilets on site--cared for by the "dedicated hygiene team", who incidentally are also responsible for the 84-head shower system. You should also avoid swimming in the Thames due to the risk of Weils disease, and drumming is not allowed between 8pm and 8am. Officials say that persistent drummers will be asked to leave the festival. So eat, drink, dance, be merry, but avoid persistent drumming and you'll enjoy WOMAD.

[Image via bhikku/Flickr]

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All Peace and Light at Womad [The Times]
Bestival Music Fest [Jaunted]

Pétition pour dénoncer l'alignement de Blair sur Bush

Agence France-Presse/ Londres

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies vendredi à Downing Street, en l'absence du premier ministre britannique en visite à Washington, pour réclamer un cessez-le-feu «inconditionnel» au Proche-Orient et critiquer l'alignement de Tony Blair sur George Bush. Une petite délégation représentant les manifestants, militants de la coalition pacifiste Stop the War (arrêtez la guerre), de la Campagne de solidarité avec la Palestine ou membres de la communauté libanaise, a remis une pétition à la résidence officielle du chef du gouvernement.

«Nous représentons la majorité écrasante de la population britannique - les deux tiers - et nous représentons chaque pays dans le monde qui veut un cessez-le-feu, à l'exception d'Israël, de Bush et de Blair», a déclaré l'ancien député du Labour Tony Benn, qui s'était joint au cortège. Actuellement à Washington, où il s'est entretenu du Liban avec le président américain, le premier ministre n'a «absolument aucune influence sur (George Bush). La seule +relation spéciale+ est celle que nous voyons entre Washington et Jérusalem», a ajouté M. Benn.

«Nous sommes consternés de voir que le gouvernement britannique, presque seul dans le monde, n'appelle pas à un cessez-le-feu pour mettre fin aux souffrances» du peuple libanais, indique la pétition, signée à ce jour par quelque 7500 personnes, selon le porte-parole de Stop The War, Andrew Burgin. «Cela démontre soit une indifférence déplorable vis-à-vis de la souffrance du peuple libanais, soit une attitude d'asservissement total à la politique étrangère de l'administration américaine», poursuit le texte, qui devait être remis à 17h30 locales (12h30 HAE) à Downing Street.

«Dans les deux cas, notre pays est humilié et notre isolement vis-à-vis de l'opinion mondiale souligné une fois de plus», poursuit la pétition, qui demande au gouvernement de «changer de position» et d'appeler «à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel». Stop the War a décidé vendredi d'organiser le 5 août à Londres une nouvelle manifestation qui pourrait rassembler «des dizaines de milliers de personnes», a-t-il indiqué à l'AFP.

Une première manifestation à l'appel de Stop the War et d'organisations musulmanes, réclamant la fin des opérations militaires israéliennes au Liban, avait rassemblé le 22 juillet à Londres 7000 personnes selon la police, 20 000 selon les organisateurs.

Bush, Blair push int'l force in Lebanon

An open letter published Friday in Britain's The Independent newspaper and signed by former British Cabinet ministers and ambassadors urged Blair to help broker a swift cease-fire. It warned that any continuing support for Israel's military action could become as unpopular with the public as the 2003 US-led invasion of Iraq.

The letter was also signed by musicians Damon Albarn, Peter Gabriel and Brian Eno and writers Harold Pinter, Will Self and Gillian Slovo.