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28 juin 2007

Osama the Hero

Osama the Hero is a disturbing examination of modern society.


Xavier Samuel plays the naive 17-year-old Gary

Genre :Theatre
Location: Carlton Courthouse
Address: 349 Drummond St, Carlton
Date: 21 June 2007 to 7 July 2007
Phone Bookings: (03) 9347 6142

When 17-year-old Gary chooses to do his school hero presentation on Osama bin Laden, he probably should be ready for some sort of reaction. There has been a spate of fire bombings on his local housing estate, and Gary - with his alternative views and knack of being in the wrong place at the wrong time - fits the bill of scapegoat to a tee.

What he cannot foresee is that a bunch of dysfunctional vigilantes will smash his face in with a hammer. The lack of proof is neither here nor there, as one of his torturers points out, "with terrorists you don't need evidence". And so the hammer blows rain down, like so many nails in the coffin of social tolerance and respect.

Osama the Hero, by British playwright Dennis Kelly, is a disturbing examination of modern society, where the vacuity and breakdown of social values breeds a climate of immorality and fear - and as Peter Gabriel noted, fear is the mother of violence.

Dennis Kelly's 2005 play received its Australian premiere last year at the Old Fitzroy in Sydney in a fine production by new company The Rabble, and is now being presented by La Mama.

The Carlton Courthouse theatre space has been transformed by Kate Davis' all-white design, which ramps up the metaphors of purity and innocence, then brings them crashing down as the floors are stained with blood and mired with guilt. Director Syd Brisbane keeps the pace bouncing along with nervous comedic energy in the first part - making the audience all the more vulnerable to the sickening violence that follows.

Xavier Samuel is an effectively naive Gary, Thomas Wright brings a speed-tinged mania to Francis, and Hannah Norris manages to invoke the image of Abu Ghraib guard Lynndie England in her portrayal of Louise, the ringleader in Gary's torture. Kevin Hopkins is very good as the 50-year-old Mark, acting out a fantasy relationship with teenage Mandy, sassily played by Jessie Beck.

The final section is a little cliched in structure but the monologues are still affecting, including Louise watching decapitation videos and Mark distracting himself with cooking tips. Never has salmon teriyaki seemed so unappetising.

Angélique Kidjo : femme de feu

Lauréate du prix Antonio Carlos Jobim, la Béninoise Angélique Kidjo est une battante dont le feu et l'opiniâtreté sont aujourd'hui récompensés par le 28 e Festival International de jazz de Montréal. Cette escale au Spectrum à l'aube du méga happening musical (jeudi, 18h) est l'occasion de célébrer cette artiste de culture panafricaine qui s'est toujours appliquée à intégrer la pop mondiale moderne à son riche patrimoine.

En Occident cette boule d'énergie est devenue l'une des figures les plus connues de ce genre pluriel qu'on nomme «musiques du monde». Elle ne cesse de ratisser le monde et conquérir de nouveaux auditoires. Car Angélique Kidjo, pour l'avoir interviewé à plusieurs reprises, est une authentique conquérante. En Afrique? Selon ses dires, elle fait les plus grandes salles lorsqu'elle ne remplit pas les stades.

«Ça fait peur même! Les policiers qui y font régner l'ordre me demandent les autographes. Faites votre boulot, je leur dis. Oui, on le fera, mais signez d'abord, qu'ils répondent! (rires) Lorsque je rentre chez moi, au Bénin, je ne me repose jamais. J'ai la pression! Il m'a déjà fallu me disputer avec des gardes du corps prêtés par le gouvernement pour qu'ils ne soient pas armés à mes côtés! Récemment, j'ai chanté dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est. Lorsque je suis en Afrique, je m'efforce aussi d'y rencontrer les jeunes afin d'en saisir les sensibilités.»

Djin Djin, son plus récent album réalisé par l'éminent Tony Visconti, rassemble des pointures telles Carlos Santana, Peter Gabriel, le tandem malien Amadou et Mariam, la jeune chanteuse soul Josh Stone, le reggaeman Ziggy Marley (fils émérite de feu Bob) ou même le saxophoniste vedette Branford Marsalis. Joli réseau de contacts!

Carlos Santana, guitar hero s'il en est, n'en est pas à sa première collaboration avec la Béninoise qui réside en France depuis les années 80 - mère de famille, elle est mariée avec le bassiste Jean Hébrail. «J'avais connu Carlos alors que j'enregistrais sur Island. Chris Blackwell (le propriétaire du label) lui avait donné un de mes disques après quoi il m'avait offert de faire ses premières parties.»

Angélique Kidjo, par ailleurs, avait fait la connaissance de Peter Gabriel à l'époque de son merveilleux album So. «J'avais assisté à son spectacle au Zénith de Paris, il m'avait ensuite suggéré de monter sur scène avec lui pour entonner Shaking The Tree. Il y a un an et demi, j'étais en pleine écriture, je lui ai proposé un duo. Il m'a répondu que la chanson devait d'abord l'inspirer. Alors je lui ai fait plusieurs suggestions et il a choisi Salala Et Salala, vous vous en doutez bien, s'avère la meilleure chanson de Djin Djin...

Notre ubiquiste a aussi trouvé le moyen d'attirer Ziggy Marley dans sa toile!

«Sa mère (Rita Marley) et lui m'ont approché pour les 60 ans de l'anniversaire de son père (feu Bob), nous sommes allés ensemble en Éthiopie. Je l'avais préalablement connu quand j'avais enregistré Oyaya! à Los Angeles; il était en train d'enregistrer à côté de moi alors que j'étais en train de faire un ska à la latino. Toi tu es folle! m'avait-il dit alors. C'est comme ça qu'on est devenus potes.»
On comprendra le pouvoir attractif d'Angélique Kidjo, qu'elle exercera une fois de plus aujourd'hui. Le prix Jobim devrait sûrement constituer une motivation supplémentaire en ce sens: «Ça me fait grand plaisir que les gens du métier reconnaissent mon travail car je l'ai accompli en tentant d'expliquer au monde l'universalité de la musique. Ce prix-là me mène à croire que le message a réussi à passer.»

Youssou Ndour candidat pour diriger le gouvernement africain

Dakar, 27 juin (APS) - La star sénégalaise Youssou Ndour a fait part, mercredi soir à Dakar, de sa candidature pour diriger le prochain gouvernement africain, qui sera au menu des débats du prochain sommet de l’Union africaine, prévu du 1er au 2 juillet prochain à Accra (Ghana).

’Loin de toute politique politicienne, je déclare solennellement que je serai candidat pour diriger le prochain gouvernement africain’’, a dit Youssou Ndour lors de la clôture, au campus de l’université de Dakar, de la première partie de la tournée de promotion de ‘’Alsaama Day’’, sa nouvelle production.

’’J’en ai les capacités et suis conscient’’ des enjeux liés cette question, a-t-il ajouté sous un tonnerre d’applaudissements de ses nombreux fans, en présence notamment de l’international sénégalais de Bolton, Elhadj Diouf.

Youssou Ndour a été récemment classé par le magazine américain Time parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde. A travers cette liste le magazine dit vouloir honorer ‘’les hommes et femmes dont le pouvoir, le talent ou l’exemple moral sont en train de transformer notre monde’’.

Premier sénégalais à figurer dans cette liste des personnalités les plus influentes du monde, Youssou Ndour a participé à ce titre à la dernière rencontre du G8 qui s’est tenue en Allemagne, dans la foulée de sa distinction à lui remise par Time.

Star incontestable au Sénégal, Youssou Ndour est également connu à travers le monde pour avoir partagé la scène mondiale avec des artistes aussi prestigieux que Peter Gabriel, Neneh Cherry, Axelle Red ou encore Wyclef Jean (ex-Fugees).

Ambassadeur de bonne volonté du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et du Bureau international du travail (BIT), Youssou Ndour s’affirme par ailleurs de plus en plus comme un entrepreneur culturel.

Il a à son actif plusieurs structures dont la maison de production ‘’Jololi’’, le studio ‘’Xippi’’, et le groupe de presse ‘’Futurs Médias’’.