Articles review on the net, revue d'articles sur la toile


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(Atom) Gabriel Real World News

12 juillet 2008

Is Damon Albarn the new Peter Gabriel?

Richard Gehr, The Village Voice


The 2002 release of Mali Music on his Honest Jon’s record label added Damon Albarn, of Blur and Gorillaz fame, to a lineage of rock-star adventurers in African music that extends back to the Rolling Stones’ posthumous 1971 indie release of Brian Jones Presents the Pipes of Pan at Joujouka. Not unlike Peter Gabriel’s Real World endeavor, Albarn gets his first WOMAD, of sorts, when the Lincoln Center Festival presents the Honest Jon’s Revue. This two-hour “chop-up” (Nigerian slang, I believe, for “too much music in too little time”) includes the cream of the label’s roster: Nigerian Afrobeat drummer Tony Allen; acoustic guitarist Afel Bocoum and Kokanko Sata, from Mali; Southern soul singer Candi Staton; New York’s Hypnotic Brass Ensemble; free-floating American singer-songwriters Simone White and Victoria Williams; and Albarn himself, who will also participate in a pre-show symposium at 6 p.m.

11 juillet 2008

Peter Gabriel's "Ball" finally gets rolling

By Randy Lewis,Los Angeles Times

Extract :

LOS ANGELES — OK, so cut Peter Gabriel some slack for taking too long to finish an album: "Big Blue Ball," a long-simmering world-music project he launched back in 1991, that finally surfaced June 24.

Gabriel also sings and co-wrote "Down to Earth," which plays during the end credits in the new Pixar film "WALL• E." (...)

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Father and sons

On Petergabriel.com :

08-Jul-2008

Father and sons

We're happy to report that Peter and Meabh are proud parents of a second son.

Luc was born on Saturday 5th July, a bouncing 7lbs 2 oz. Big brother Isaac reports that mother, father and baby brother are all doing well, and requests that any congratulatory flowers people may contemplate sending be left to grow in the ground for all to enjoy.

10 juillet 2008

Music club, le téléchargement de musique haut de gamme

par Denis Poillerat, Digitalworld.fr


Quand un fabricant de produits audio haut de gamme s’associe à des musiciens renommés pour proposer du téléchargement de musique, cela donne forcément un service basé sur la qualité. Music Club est en effet une offre conçue par le Britannique Bowers & Wilkins, en association avec les studios Real World de Peter Gabriel.

Pour un peu plus de 40 € par an (33,95 livres), ou environ 30 € pour 6 mois (23,95 livres), Music Club propose aux membres inscrits de télécharger un album chaque mois, soit un coût de revient d’environ 4 euros par opus. On est donc très loin des catalogues plus étoffés des grandes maisons de disque.

Et pour cause, l’offre lancée par B&W est principalement destinée aux audiophiles. D’abord parce que les fichiers sont à télécharger pendant un mois, dans un format dit « lossless », c’est-à-dire, sans dégradation du son par rapport à l’enregistrement original – rappelons que le MP3 est un format compressé et donc de moindre qualité, quel que soit l’échantillonnage.

Enregistrement inédits et absence de DRM

C’est justement sur la qualité de l’enregistrement que Music Club se distingue : les albums des artistes partenaires (citons pêle-mêle Grindhouse, Little Axe, Dub Colossus…) sont directement enregistrés dans les studios Real World de Bath (Angleterre), propriété de Peter Gabriel, avec un « matériel d’enregistrement excellent » selon l’ancien membre de Genesis. Un mois après leur mise à disposition, les albums ne seront plus disponibles et retourneront dans le giron des artistes. Une manière pour Peter Gabriel de ne pas les enfermer dans Music Club.

Enfin, l’absence de protection numérique (DRM) est également un atout important pour Music Club, qui permettra, entre autres, aux utilisateurs de graver leur musique. D’ailleurs, la jaquette de l’album est fournie pour se constituer un véritable objet musical.

Bowers&Wilkins accompagne le lancement de Music Club d’un nouveau site, Society of Sound, pour accéder à des contenus complémentaires (blogs, interviews, vidéos, etc.).

Youssou N'Dour, l'«étoile de Dakar»

Par Hayat Kamal Idrissi, LE MATIN


Un artiste accompli qui a plus d'une corde à son arc

Son spectacle qui a marqué l'ouverture du festival Timitar à Agadir a attiré plus de 80.000 spectateurs. C'est la star de la musique africaine, Youssou N'Dour, un artiste accompli qui a plus d'une flèche à son arc.


Connu pour son grand engagement pour les causes de l'Afrique, il est également apprécié pour sa musique créative, ses sorties intelligentes et son sens des affaires bien développé. Avec une confiance en soi sans limites et un charisme indéniable, le chanteur sénégalais a su, au fil des ans, s'imposer sur la scène africaine et internationale. Un succès mérité qui ne va pas affecter sa lucidité et son sens de la réalité.

Démonstration à Agadir, lors d'une conférence de presse pas très conventionnelle. Habillé simplement en jean et t-shirt noir, il n'a pas hésité à se laisser emporter par la musique en gratifiant l'assistance d'une petite danse tout en buvant son café à la va-vite.

Mettant à l'aise l'assistance, il dévoile rapidement l'être engagé qui se cache derrière cette allure décontractée. C'est un homme qui appréhende la vie, le monde, l'art et sa grande patrie l'Afrique avec beaucoup de sérieux. Pas question de se laisser faire ! C'est un volontaire et il le fait savoir. En plus de sa production musicale qui a charmé le public au niveau international, ses actions «pour changer les choses», comme il les qualifie, sont multiples. Ça va de la création d'associations aux actions sociales en passant par les manœuvres politiques. Ne doit-on pas à Youssou N'Dour le grand concert pour la libération de Nelson Mandela organisé à Dakar, sa ville natale, en 1985?

C'est également lui l'initiateur de plusieurs concerts lancés au profit d'Amnesty International. En 2004, il participe au disque «Agir Réagir» produit en faveur des sinistrés du tremblement de terre d'Al Hoceïma.

N'Dour est un ambassadeur de bonne volonté pour les Nations unies et pour l'Unicef et il prend ses missions à cœur. Il mène en parallèle et d'une main de fer carrière musicale et action humanitaire. Tout est calculé pour cet artiste qui garde toujours les pieds sur terre. Avant d'en arriver là rien ne prédestinait ce fils de griots à cette belle carrière artistique.

Né le 1er octobre 1959 à Dakar au Sénégal, Youssou N'Dour voit le jour dans une famille ordinaire dont le père est ouvrier et la mère est griotte. Sa passion musicale se manifeste très tôt mais ses parents ont envie de voir leur petit grandir et réussir. Pour eux les études étaient le seul moyen pour y arriver. Mais Youssou en pensait autrement. A onze ans déjà il intègre une troupe théâtrale pour y révéler son grand talent de chanteur. La coïncidence fait que le chanteur de la troupe décède pour laisser la voie libre au jeune homme qui ne manquera pas l'occasion pour se lancer enfin.

Afin de «légitimer» cette nouvelle carrière, Youssou rejoint l'Institut des Arts de Dakar. Passant rapidement du théorique au pratique, N'Dour fait ses premières armes dans un orchestre de la capitale. En 1979, il crée avec le chanteur Hadj Faye le nouveau groupe «l'Etoile de Dakar». Le lancement du tube «Xalis» (l'argent), fut un grand succès. Mais après deux ans d'existence, les choses ne vont plus très bien entre les fondateurs du groupe.

C'est à ce moment que naît la «Super étoile». La chance sourit à ce descendant de griots et il caracole sans grande concurrence en tête des hit-parades. Avec sa voix forte et rêveuse à la fois, il chante l'amitié, l'amour, les fêtes religieuses et la vie de tous les jours. Il lance une nouvelle danse «le ventilateur». Le succès est immédiat ! N'Dour semble trouver la bonne combinaison: une belle musique qui marie bien rythmes traditionnels et sonorités modernes et une bonne dynamique créatrice. Le public le lui rend bien et ses tubes «Indépendance», " Wala walo","Nadakaro" très appréciés le confirment.

La «success stroy» ne s'arrête pas là et le chanteur s'avère un homme d'affaires redoutable. Il construit une importante entreprise de production et ouvre un club bien couru à Dakar le «Thiossane». Sa grande renommée internationale, il la doit à l'heureuse rencontre avec Neneh Cherry. Les deux artistes se sont associés pour donner le jour à un tube au succès incontestable. «Seven seconds» était leur façon de dire leur position contre le racisme et pour la tolérance. C'était également le début d'un rayonnement international pour l'étoile de Dakar.

En parallèle avec sa carrière artistique, N'Dour est un virulent défenseur de la cause africaine. «Je prends l'Afrique comme une seule carte», répond-il fermement quand on évoque «les Afriques» occidentale et subsaharienne.

Côté artistique, il déplore la défaillance au niveau de la distribution et de la production. «Le problème en Afrique, c'est qu'il n'y a pas assez de promoteurs capables d'organiser des concerts en bonne et due forme. Cela est lié principalement aux problèmes des taxes et des moyens techniques», analyse-t-il.

D'ailleurs, l'artiste qui a côtoyé les grands noms de la scène internationale, tels Peter Gabriel, Sting ou Tracy Chapman, n'a pas caché son désir de collaborer plus avec ses concitoyens africains. «Le life et les concerts sont nos points forts ! C'est un avantage pour la musique africaine», certifie le chanteur qui n'oublie pas par la même occasion de dénoncer «le verrouillage des frontières» par les pays européens. «Cette attitude affaiblit la créativité et au lieu de travailler et de produire, les artistes passent leur temps à courir les consulats et à accumuler les déceptions!», s'insurge le chanteur qui a toujours œuvrer et avec obstination pour l'émancipation de la musique africaine.

Sur tous les fronts…

On l'a compris, Youssou N'Dour est un homme d'action qui ne tarde pas trop sur la théorie. Pour commencer, il lance le projet «Birrima» pour le micro-crédit. «Ce n'est pas la banque de Youssou N'Dour. C'est une action sociale en faveur de la population africaine qui n'a pas la possibilité de bénéficier des crédits bancaires. Le projet démarre très bien et j'espère qu'il va sillonner l'Afrique», nous explique-t-il. Malgré cette grande implication, le chanteur se défend vivement d'être le seul décideur. «Il y a des professionnels qui s'occupent du bon déroulement de ce projet», lance-t-il.

Concernant l'AMPA (l'Association des musiciens professionnels africains), qui a vu le jour récemment, N'Dour ne cache pas sa déception quant au niveau d'implication des artistes africains. «C'est une action qui vise à protéger les musiciens, leurs droits et à booster leur carrière. Mais si d'ici un an, ils ne bougent pas et s'impliquent davantage, je vais zapper pour me concentrer sur ma propre carrière», coupe-t-il net et sans états d'âme.

Contre la "world"

Véronique Mortaigne, LE MONDE


"Le rock a souvent montré qu'il était sourd aux autres musiques, c'est une honte", répète Damon Albarn. L'icône de la britpop des années 1990 n'est pas tendre avec ses pairs, et encore moins avec ceux qui ont trempé dans la world music, un "concept qui laisse croire que la Terre est plate, alors qu'à Honest Jon's nous la voulons ronde et fertile". Peter Gabriel, fondateur du festival Womad en 1987, puis du label RealWorld, en prend pour son grade : "Honest Jon's a une saveur radicalement différente des productions qui sortent des studios RealWorld. Là-bas, on ajoute des effets technologiques aux musiques du monde, on les triture, on les mélange. Donc on les tue, on les dénature. Cela devient de l'ambient music. Et puis, il faut se déplacer, ne pas attendre des démos depuis son chez-soi à Londres. Nous sommes allés en Algérie enregistrer le projet arabo-andalou El Gusto (présenté aux Nuits de Fourvière le 6 juillet), cela a duré trois jours, sur le vif, prenant la musique comme elle se joue, avec fraîcheur."

Plus déprimant encore, "scandaleux, criminel", fut le Live 8 organisé en juillet 2006 par Bob Geldof pour convaincre les dirigeants du G8 d'aider l'Afrique à sortir de la pauvreté. Parmi le millier d'artistes animant les concerts planétaires, il y avait une seule star africaine, le Sénégalais Youssou N'Dour, un ami et compagnon de luttes humanitaires de Bono, chanteur de U2. Damon Albarn n'avait pas décoléré, dénonçant en termes vifs "la volonté du Live 8 de montrer l'Afrique comme un continent fatigué, pauvre, en déclin. Ce qui est faux".

Depuis l'album Mali Music, publié en 2002, Damon Albarn attend que ça change. Mais pas les bras croisés. "Nous avons montré des possibles, j'ai une longue relation d'amitié avec ces musiciens, et j'ai du mal à penser que tout est encore compliqué."

Magic chaudron. La musique druidique à l'heure de l'electro

Le Télégramme.com

Depuis la nuit des temps, le « Chaudron Magique » aide la nature et les hommes à renaître sous de nouvelles formes. Myrdhin, Zil et Pascal Lamour y ont plongé leur musique...Il y a un an, quasiment jour pour jour, naissait, aux Rencontres internationales de harpes celtiques de Dinan (22), le « Magic Chaudron ».

S'inspirant de ce mythe européen remontant à la nuit des temps, Myrdhin, directeur artistique des Rencontres et harpiste emblématique de la Bretagne, Zil, sa complice et compagne, et Pascal Lamour, dub-sonneur, avaient fait tourner leurs inspirations dans le fameux chaudron. Ils y avaient ajouté quelques bribes d'un conte celte sur la naissance du premier barde, Taliesin, des pincées de thèmes hérités du druidisme sur la métamorphose et les migrations, des notes de tympanon iranien et de cornemuse bulgare.

Il en était sorti un spectacle, fusion entre les harpes celtiques et l'électronique, entre le conte et la musique. « Nous nous connaissons de longue date, mais c'était la première fois que nous travaillions ensemble », raconte le musicien vannetais. Myrdhin et Zil avaient proposé les bases mélodiques. Pascal Lamour a utilisé ses machines et travaillé la manière de restituer le son pour donner aux compositions une dimension onirique. Le « Chaudron » ne pouvait que tourner rond : les trois complices partagent, en effet, le goût de l'alchimie. Myrdhin participe à l'Afro Celt Sound System, dont les albums sont sortis sous le label de Peter Gabriel « Real World » . Pascal Lamour fait, lui, de l'ouverture de la musique bretonne sa raison d'être.

Voix universelles

Mais pour que le « Magic Chaudron » ne soit pas qu'éphémère, l'electro-shaman en a remixé toutes les potions dans son studio BNC Productions. Ainsi vient de naître « Magic Chaudron », l'album. Uniquement musical ou avec des voix en français, breton, allemand et anglais, le « Magic Chaudron » livre en dix tableaux, l'histoire de l'eau pure du lac Bala devenue source de connaissance universelle. Des tableaux aux accents folk, jazz et toujours celtiques. Vendredi, les trois complices dédicacent leur album à Dinan. Puis dès 2009, le « Magic Chaudron » tournera à nouveau sur scène. L'occasion de retrouver sorcière et magie, plantes et renaissance, en pleine lumière. Pratique « Chaudron Magic », BNC Productions (Coop Breizh).

www.myspace.com/magicchaudron
www.pascallamour.com
www.myspace.com/myrdhinbarde.


06 juillet 2008

TheFilter is Peter Gabriel's Solution for Filtering the Social Media Noise

Posted by Leslie Poston, Profy


It seems odd for this child of the 80s to type that Peter Gabriel has become a technology investor. All this time I thought he wanted to be my sledgehammer, and it turns out he wanted to be my filter instead. That doesn't sound nearly as exciting, does it?

It may not sound exciting, but the concept of directing the stream of information online and filtering the noise is about as exciting as it gets in social media right now. We are all on a never ending quest to manage how we are exposed to the internet information flow, and how it is exposed to us as well.

Just this week we have seen the launch of three new microblogging services (that I know of - they crop up like fungus so I could have missed one). People are running to and fro downloading AIR app after AIR app in hopes of managing these streams in a more efficient way. I myself downloaded, and fell in love with, TweetScan for the double punch of Summize and Twitter management just this morning. I also rushed to join Ping.fm in hopes of managing the myriad of services I'm on, but don't really like to use, like Plurk (FaceBook, Twitter and the ones I'm on regularly I still manage off Ping, it's just more personal that way).

The timing for a truly useful noise filter couldn't be better, but does the one Peter Gabriel backs have what it takes? A few years ago Gabriel backed a little plug in made for iTunes users called the Filter. It was meant to control the "noise" in iTunes by making playlists for you automatically. That proved to be a much needed feature that was eventually integrated into iTunes (first we had playlists, then smart playlists and now on-the-go playlists).

The Filter wasn't needed by iTunes users anymore, but Gabriel decided the need for it in another guise was great. When The Filter reinvented itself as a tool for filtering the noise of the internet, he decided to back the company again. This go round The Filter is a web site, not a plug in, but it still claims to filter the things in entertainment and media you need filtered.

Does it filter everything online? No, The Filter concentrates on entertainment. This is fine with me, as I've actually spent so much time managing my work streams and my social media streams and life streams lately entertainment has fallen by the wayside. Heck, I've been so pressed for time to enjoy music that I only just downloaded the awesome FoxyTunes and it has been out for quite some time now. I'd love a site that helped me quickly find what I was seeking since I flat out don't have time to search.

The competition for the Filter is said to be sites like Last.fm and Pandora. Last.fm I can see - they do a pretty good job of minimal filtering for me, though I don't use them enough to get the full benefits of the social aspect of their service. Pandora I can't see at all. It is my least favorite music service on the web right now. Perhaps it is something to do with how I listen to music, or the feeling of wasted time, but I don't want to hear songs "like" an artist or song - I want to hear that song. I find Pandora's vague nature annoying.

What will set The Filter apart is the focus on all entertainment media for filtering. They are including movies, videos, music, and more in their algorithm. That is really what I'm looking for - one stop shopping to help me sort through the mess that is my entertainment pile. Last.fm doesn't give me that control over all of my media, and it sounds like the Filter might.