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(Atom) Gabriel Real World News

03 mars 2007

Josh Groban, Bruxelles

Salle: Cirque Royal, Bruxelles


Site web: http://www.joshgroban.com

Tour name: Tour 2007

Né à Los Angeles en 1981, Josh Groban connait aujourd'hui un succès incroyable. Tout a commencé en 1998, lorsque du haut de ses 17 ans, il fut repéré par le fameux producteur David Foster. Le jeune chanteur dont les modèles sont Sting, Paul Simon et Peter Gabriel se voit très vite proposer un contrat chez Warner. C'est avec l'album Closer sur lequel figure le tube You Raise Me Up qu'il obtient un succès retentissant (plus de 13 millions de copies vendues de par le monde). Il apparait alors aux côtés des plus grandes personnalités musicales (Céline Dion, Barbra Streisand,…) et joue parallèlement dans plusieurs épisodes d’Ally McBeal. Porté par ce succès amplement mérité, Josh nous livre aujourd'hui un troisième album Awake, sur lequel on retrouve entre autre Ladysmith Black Mambazo, Dave Matthews et Herbie Hancock. Fidèle à son habitude, il y mélange avec brio les langues (espagnol, italien et anglais) et les genres (pop, rock ou classique). Josh Groban sera pour la première fois en concert en Belgique le samedi 2 juin prochain sur la scène du Cirque Royal. Attention talent !

01 mars 2007

KOCH Records Announces Partnership With The Machat Company to Relaunch WOMAD Records

WOMAD 25th Anniversary Compilation on Deck

KOCH Records and The Machat Company announce a new partnership to release new artist albums and compilations through the WOMAD Festival.

The Machat Company, which specializes in World and Spiritual Music, is owned by Steven Machat, a visionary and music industry veteran. Machat founded WOMAD, the acclaimed world music label with Peter Gabriel and Thomas Brooman 25 years ago. WOMAD (which stands for World of Music, Arts and Dance) brings together and celebrates many forms of music, arts and dance drawn from countries and cultures all over the world. Many of these upcoming releases with fall under the Namaste/KOCH Records imprint.

With a live recording archive spanning 25 years and over 145 events, WOMAD has captured hundreds of now-legendary performances by globally celebrated artists from all continents and representing a kaleidoscope of the world's cultures and musical traditions. The first compilation release by Namaste and KOCH will be "WOMAD 25" a collection of the most memorable moments of the first 25 years. Following later in summer of 2007 will be "WOMAD 2007" featuring many of the artists performing in this year's festivals, including Amaan Ali Khan and Ayaan Ali Khan.

The first release will be The Khans' new album, "Truth" and will be available online and in stores on March 13. Amaan and Ayaan Khan use their mastery of traditional Indian music as a jumping off point for a musical exploration mixing elements of worldbeat and global electronic flavors. The brothers have taken classical Indian music and have made it electric.

The alliance between Namaste and KOCH will also focus on Sound Healing Music and other forms of music for body, mind and spirit. Also being released on March 13 is "The Crystal Singing Bowls Collection of Crystal Tones," featuring many of the leading artists in the field of sound healing, including Steven Halpern, Jonathan Goldman, Dr. Michell Gaynor, Patrick Duff and Life In Balance.

About KOCH Records

KOCH Records is a division of KOCH Entertainment, the fastest-growing music company and the market leader among independents in North America. The KOCH Entertainment corporate umbrella encompasses the KOCH Records label, KOCH Vision home video, KOCH Music Publishing and KOCH Entertainment Distribution with operations in both the U.S. and Canada. KOCH Records proudly claims the largest number of Billboard charting albums among independents for each of the last six years (2001-2006). For additional info on the KOCH Records label and its roster of artists, please visit www.kochrecords.com

One shot not le programme du 13 avril

Manu Katché invite Bryan Ferry et Air à faire un boeuf sur ARTE !

Un live événement accompagné d’un making of qui dévoile toutes les étapes de cette rencontre musicale exceptionnelle.

Manu Katché, musicien de notoriété internationale, compagnon de route des plus grands, devient pour un soir l’instigateur, l’acteur, le démiurge et la « rythmique » d’un concert unique, enregistré en public réunissant, complices, de grands noms du jazz et de la pop.

Issus de « tribus » musicales très différentes, Bryan Ferry et Air sont les premiers invités de cette émission musicale d’un nouveau genre, mariant des styles et des univers qui ne s’étaient jusqu’ici encore jamais rencontrés.

Parallèlement au concert, Manu Katché, One shot not propose un « récit » des jours qui ont précédé l’enregistrement : coups de téléphone, rendez-vous, répétitions, repas, séances de travail…

À mille lieues d’un bonus ordinaire, une véritable plongée dans un milieu professionnel, avec son langage, ses codes, au plus près de l’élaboration musicale.

Manu Katché, One shot not

Le Vendredi 13 avril 2007 à 22h15 sur Arte

Formation classique, Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, à l’origine le musicien Manu Katché est promis à la noble carrière de percussionniste au sein d’un orchestre symphonique. Probablement est-ce là l’une des causes du « son Katché » qui fait que son coup de baguette est reconnu entre mille par les mélomanes avertis. Un coup de baguette qui va le détourner du classique pour le mener au jazz puis au pop-rock. Très vite on le retrouve, musicien de scène et de studio, aux côtés des grands Français : Goldman, Souchon, Chedid, Catherine Lara, Michel Jonasz… mais il doit l’explosion de sa carrière à Peter Gabriel qui lui demande de tenir la batterie pour l’album « So ».

Immédiatement, le son très particuliers de ses drums le fait repérer par les stars du pop-rock et lui ouvre les portes des studios et grands scènes internationales. Ainsi va-t-il enregistrer pour Joni Mitchell, Sting, Dire Straits, Tears for Fears, The Christians, Robbie Robertson, Joan Armatrading, Paul Young, Tracy Chapman, Youssou N’Dour, Pino Danielle, Simple Minds, Joe Satriani, Richard Wright… sans bouder pour autant ses camarades francophones puisqu’il retrouve entre deux Véronique Sanson, Francis Cabrel, Laurent Voulzy, Stephan Eicher, Michel Petrucciani...

Côté reconnaissance officielle, les choses vont bon train : première Victoire de la Musique pour « Meilleurs arrangements » en 86, seconde Victoire en 87 au titre de « Meilleur musicien de studio » ; sacré « Best coming up drummer of the year » la même année par « Modern Drummer », il engrange sa troisième Victoire de la Musique en 1996 pour la B.O. du film « Un Indien dans la ville ». En 96, c’est le Drum Festival de Montréal qui lui décerne un award, puis en 2004 c’est au tour de notre Ministre de la Culture de l’inscrire à l’ordre de Chevalier des Arts et Lettres… En dernier lieu sa création musicale pour le Musée Grévin et bientôt son effigie en cire confirme la notoriété de l’authentique personnage qu’est Manu Katché.

Salué, récompensé, autant comme musicien exceptionnel que compositeur de talent, il ne renonce jamais pour autant à ses premières amours : le jazz. En témoigne la création de son groupe « Manu Katché Tendances » avec lequel il entreprend des tournées internationales, son appétit pour le « jazz nordique » du saxophoniste norvégien Jan Garbarek et son tout dernier album, "Neighbourhood", édité chez la mythique maison de disques de Manfred Eicher : ECM Records.

28 février 2007

Peter Gabriel : « Je prépare un Internet pour les singes »

Personnalité fantasque, le musicien Peter Gabriel multiplie les projets délirants sans écarter l'idée de rejouer avec Genesis.

Le quatrième train à grande vitesse depuis une heure se fait entendre comme un coup de tonnerre au milieu des bâtiments de pierre qui composent le quartier général et les studios de Real Word à Wiltshire, dans le sud de l'Angleterre. Et il devient de plus en plus évident que Peter Gabriel est en retard. Très en retard. Rien de vraiment étonnant à cela tant son agenda est réputé pour être toujours très chargé.

Lorsque ses vieux amis de Genesis lui ont récemment proposé de les rejoindre pour une reformation du groupe d'origine en vue d'une tournée en 2007, il a expliqué qu'il ne serait pas en mesure de les satisfaire avant 2008... « Je comprends que Phil (Collins), Mike (Rutherford) et Tony (Banks) soient en train de répéter s'ils souhaitent effectuer quelques dates cette année, mais je ne me joindrai pas à eux car je suis très excité à l'idée de terminer ce que je fais en ce moment » .

Depuis qu'il est apparu affublé de costumes étranges au début des années 70 comme chanteur de Genesis, Peter Gabriel a toujours su jouer de manière brillante et déroutante avec son image et la perception que l'on pouvait avoir de lui.

De ses premières cavalcades sur scène, déguisé en fleur, à ses initiatives pour convaincre la scène rock mondiale de protester contre l'apartheid sud-africain en passant par la création de Womad (World of Music Art and Dance) afin de repousser les frontières du clip vidéo avec Sledgehammer. Sans oublier ses collaborations avec Kate Bush et Sinead O'Connor jouant avec une bande de singes ou encore sa parfaite incarnation de premier de la classe « high-tech », et ses amours avec les plus belles femmes du monde comme l'actrice Rosanna Arquette ou le mannequin Marie Helvin. Pour ne citer que quelques surprises que Peter Gabriel nous a réservées depuis trente ans. Ou comment transformer en art, avec élégance, un comportement parfois contradictoire.

Il est également l'une des rares rock stars, de niveau planétaire, à avoir su faire quelque chose d'intéressant avec l'argent gagné grâce à ses disques. Les studios de Real World ayant été montés à la fin des années 80 avec les recettes de « So », son album qui a eu le plus de succès à ce jour. Alors que j'attends patiemment son propriétaire, Real World héberge deux sessions d'enregistrement différentes : le groupe Stéréophonics et Neil Finn...

Peter Gabriel apparaît enfin, marmonnant quelques excuses d'une voix étonnamment éraillée pour quelqu'un qui n'a jamais fumé de sa vie. Sa silhouette dodue, habillée d'une tenue noire très ample, son bouc devenu blanc et son large sourire lui donnent l'apparence d'un Père Noël qui aurait laissé de côté son costume officiel. Il insiste alors pour nous emmener à la cafétéria de Real World. Alors que nous nous asseyons pour parler tout en déjeunant, un autre train passe à proximité, à plus de 200 km/h, faisant vibrer les fenêtres et troublant la tranquillité des lieux.

01net. : Peter, quel est votre rapport avec les trains ?

Peter Gabriel : J'aime bien les trains car le flux de mes idées est beaucoup plus coulant lorsque je suis en mouvement. J'ai eu l'idée de Womad dans le train qui relie Londres à Bath. Ma théorie est qu'en tant qu'humains nous avons une mémoire instinctive que nous utilisons pour voir des choses qui bougent très rapidement et que nous utilisons mentalement ensuite pour créer.

C'est pour cette raison que Real World est situé à seulement quelques dizaines de mètres d'une voie ferrée ?

Ah ! non. Cet endroit est le seul entouré d'eau que j'ai pu trouver parce que j'aime bien cela. Mais les travaux d'isolation acoustique coûtent, en général, très cher et, seuls, deux des bâtiments sont complètement insonorisés. Sur beaucoup d'enregistrements effectués ici, vous pouvez entendre la contribution du Great Western Railway !

A quoi cela ressemblait de jouer dans un groupe à la Chaterhouse School à la fin des années 60 ?

Je n'y étais pas vraiment encouragé mais je faisais partie de trois groupes en fait. Avec Tony Banks dans The Garden Wall, un nom terrible, mais aussi à la batterie dans un groupe soul appelé The Spoken Word et enfin dans une sorte de jazz-band. J'étais un batteur épouvantable mais j'étais très enthousiaste. Keith Moon [le batteur de The Who, ndlr] était mon idole. Un jour, j'ai fait un rêve où j'avais le choix entre devenir fermier ou musicien, chanteur plus précisément, et même si la batterie était mon premier centre d'intérêt. C'est comme cela que j'ai commencé à chanter.

Vous étiez hippie à cette époque ?

J'étais fait pour ça plus que quiconque... Les autres étaient plus dans l'esprit British Blues de l'époque. Mais je n'ai jamais vraiment aimé les drogues. A cette époque je faisais déjà suffisamment de rêves, assez intenses, pour ne pas, en plus, appuyer sur l'accélérateur ! La seule drogue qui aurait pu m'intéresser est le LSD mais, je n'en ai jamais pris car je ne souhaitais pas perdre le contrôle de moi-même. Je trouvais mes rêves suffisamment effrayants.

Pourquoi le Genesis des débuts était aussi théâtral ?

C'était en partie nécessaire. Nous avions trois guitares douze cordes... et pas d'accordeurs électroniques à cette époque. Alors après chaque morceau, il fallait réaccorder les guitares et il y avait un très long silence pendant lequel tout le monde regardait le chanteur.

J'ai fini par raconter des histoires et les costumes étaient un moyen très simple de les illustrer. La première fois que je me suis déguisé sur scène c'était pour « Foxtrot ». J'ai mis un masque de renard et une tenue rouge que j'avais empruntée à ma femme Jill. C'était vraiment un choc car, en 1972, les gens n'étaient pas encore habitués à voir un homme en robe.

Et votre déguisement de fleur ?

L'idée venait du mythe de Narcisse se transformant en fleur et l'apparence était inspirée du personnage de Weed dans The Flowerpot Men Cune série télé anglaise pour enfants des années 50, ndlr]. Ce costume était vraiment très étonnant et avait une vraie portée dans l'esprit du public. David Bowie et Alice Cooper étaient les deux seules autres personnes à faire ce genre de choses à l'époque. Cela permettait au public de s'évader un peu.

Quand vous avez plongé de la scène vers le public, ils ont dû être surpris. Personne n'avait fait cela auparavant ?

Iggy Pop avait déjà sauté dans le public une ou deux fois, mais il n'avait jamais vraiment plongé... Tout ce que j'ai fait est de me mettre dos à la salle et de me laisser tomber. J'ai toujours été intéressé par le fait de jouer avec la distance qu'il peut y avoir entre le public et l'artiste. Alors que tout devenait de plus en plus organisé dans les spectacles au cour des années 80, cela me permettait d'y réintroduire une part de risques et d'imprévus.

J'en ai eu l'idée après avoir rencontré un type qui avait inspiré une série d'exercices psychologiques qu'il appelait New Games ... C'est très californien. En tout cas, celui-ci était un véritable exercice : si vous faites confiance aux gens, vous êtes détendu et ils vous rattrapent. Si vous n'êtes pas relax, ils vous évitent. La seule fois où le public m'a laissé tomber c'était, très étrangement, à San Francisco !

Que pensez-vous aujourd'hui de « Sledgehammer », la chanson qui vous a fait parvenir au rang de pop-star dans les années 80 ?

C'est un raccourci mais je l'aime bien. J'essayais alors de trouver ma voix dans le style soul music. Otis Redding était mon héros sur le plan vocal, mais je ne voulais pas en faire une pale imitation. C'est une chanson qui parle de sexe. J'avais écouté beaucoup de vieux disques de blues dont les paroles ont très souvent une double signification. Et pour le clip vidéo, j'étais décidé à créer quelque chose de suffisamment rapide et changeant pour fixer l'attention.

A la lumière de vos différents engagements pour la musique et les problèmes de l'Afrique, pourquoi n'avez-vous pas participé au Live Aid ?

On ne me l'a pas demandé ! Mais j'y aurais participé si cela avait été le cas. Bob Geldof [co-organisateur du Live Aid, ndlr] souhaitait un maximum d'effets et de retours grâce aux artistes qu'il avait sur sa liste. Lorsqu'il a eu l'accord de Phil (Collins), il a tout simplement pensé réunir l'ensemble des fans de Genesis. Je n'ai pas eu le droit à mon conte de fées...

C'est ce qui est à l'origine de votre prise de bec avec Bob Geldof au sujet de l'exclusion de musiciens africains pour les principaux concerts du Live 8 ? [A l'occasion d'une série de concerts humanitaires organisés dans les pays du G8 à l'occasion du 20e anniversaire du Live Aid, Peter Gabriel avait critiqué la décision de Bob Geldof de ne retenir, principalement, que les artistes pop les plus célèbres et... blancs, ndlr]

C'est sans rapport... Et ce n'était pas une prise de bec, il a juste pris les choses un peu trop personnellement. Le fait est qu'il travaille très dur sur ce genre d'événements et comme dirait Sting « Jamais aucun acte de bonté ou de charité ne reste impuni ». Son principal objectif était que le monde entier soit devant la télévision et ce n'est possible qu'avec de grands noms.

Je comprends son point de vue mais je le désapprouve. Pour les concerts en faveur de Nelson Mandela en 1988 et 1990, il y avait un très bon mix de musiciens africains et les téléspectateurs n'ont pas zappé pour autant. Live 8, c'était un peu comme si on préparait une fête pour quelqu'un sans l'inviter. C'est pourquoi, nous avons organisé quelque chose dans le cadre de l'Eden Project. Nous souhaitions créer un espace où l'Afrique était partie prenante sur le plan musical.

Parlons un peu de vos autres centres d'intérêt. Qu'est ce que l'Experience Theme Park que vous avez imaginée avec Brian Eno à la fin des années 80 ?

C'était conçu comme une alternative à Disney World mais avec des productions de films, des maisons de disques et des éditeurs indépendants. Toutes ces cultures alternatives que l'on ne voit jamais dans les parcs d'attractions. Le but était de rassembler des scientifiques et des artistes afin de créer de nouvelles expériences multiculturelles, susceptibles de simuler la vie, de la naissance à la mort. C'était à mi-chemin entre le monde réel et virtuel.

Laurie Anderson, par exemple, était intéressée par l'idée de domestiquer la nature avec des moyens artistiques. Nous avions aussi un artiste qui travaillait sur les tornades. Nous envisagions d'en installer à différents points du parc en récréant ce type de phénomènes naturels dans de grands cubes de verre.

Rien n'est ressorti de tout cela ?

Non... La ville de Barcelone était la seule suffisamment folle pour nous prendre au sérieux. Ils nous ont offert un site mais nous n'avons pas pu rassembler l'argent nécessaire. Mais nous avons vécu de très belles réunions de brain-storming... C'est de là que vient le nom « Real World ». Nous avons essayé de convaincre les responsables du Millenium Dome à Londres, mais ils n'avaient pas vraiment confiance dans les artistes. Je continue de penser qu'il y a un marché pour cela.

Plus récemment, j'ai entendu dire que vous exploriez la créativité des singes ?

Au départ, j'ai été fasciné par l'idée que ces animaux, que nous conduisons au bord de l'extinction, soient capables de maîtriser notre langage sous forme de signes et de symboles, comme l'ont découvert des chercheurs en Californie. Lorsqu'une femelle gorille est attristée et contrariée en voyant les images des attentats du 11 septembre 2001 à New York, elle est en mesure de le leur dire avec des signes.

Je m'y suis rendu cinq ou six fois et j'ai vu des singes bonobos improviser de la musique avec des percussions et de claviers. Tous les musiciens auxquels j'ai montré ces enregistrements sont vraiment étonnés car on peut y voir et entendre ces singes rechercher les notes de manière intelligente et musicale. Ils ont grandi au milieu de radios et postes de télévision, donc ils y sont préparés.

Est-ce que cela conduit à quelque chose ?

J'ai essayé de créer un Internet pour les singes, que nous prévoyons d'étendre à d'autres espèces sous le nom d' Animal Nation . Nous travaillons sur un moteur de recherche qui utilise des images. Je pense que cela pourrait être fascinant de voir des animaux explorer le Web pour peu qu'ils aient les bons outils pour cela. Et découvrir ce qui les intéresse.

Vous avez été l'un des premiers à vous lancer dans la vente de musique en ligne. Votre société, OD2, a-t-elle gagné de l'argent ?

Oui ! C'est d'ailleurs l'un de mes rares investissements à succès. Nous avions une ou deux années d'avance sur Apple mais lorsqu'ils sont arrivés, ils avaient, bien entendu, pour eux leur puissance marketing et un logiciel très sexy. Quand iTunes est arrivé, mes partenaires de OD2 ont voulu vendre. C'est la propriété de Nokia à présent. J'étais très excité à l'idée d'être en première ligne au niveau technologique et j'ai toujours aimé jouer.

Pourquoi vous embêtez-vous encore à prendre des risques dans les affaires ?

Je tiens ça très probablement de mon père. Il est dans sa 90e année maintenant, mais il a travaillé comme ingénieur pour Rediffusion [l'une des plus anciennes sociétés de diffusion audiovisuelle anglaise, ndlr]. Il avait toujours des idées très futuristes. Il y a peu de temps, j'ai pris connaissance des brevets dont il a été à l'origine. Il y en a plus d'une trentaine qui n'a jamais été exploitée. Il a, par exemple, inventé ce que nous connaissons maintenant comme la télévision payante, largement utilisée sur les chaînes câblées américaines. Mais à l'époque Rediffusion pensait « Pourquoi les gens paieraient-ils quelque chose qu'ils peuvent avoir gratuitement ». Je suis un peu plus obstiné que mon père...

J'ai été surpris que la Fifa ait fait appel à vous pour travailler sur la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde 2006. Je ne vous savais pas fan de football ?

Je ne l'étais pas, mais j'ai commencé à m'y intéresser ces dix dernières années. Je suis maintenant un supporter de Liverpool. Lorsqu'ils n'étaient pas au mieux et que Raphael Benitez [Manager du Liverpool FC, ndlr] est arrivé à la tête de l'équipe, j'ai pensé que c'était une bonne chose et j'ai mis de l'argent dans l'aventure pour qu'ils puissent remporter un trophée européen.

J'ai vraiment eu le nez fin. La Fifa m'a contacté par l'intermédiaire de Brian Eno. Ils espéraient un spectacle rock avec des artistes mondialement connus alors que nous pensions plutôt à quelque chose de plus artistique, plus proche de l'idée de notre parc d'attractions. Des billets ont été mis en vente, mais il n'y a pas eu beaucoup de retours, alors la Fifa a mis le projet de côté.

Sur le plan personnel, vous avez la réputation d'être un homme à femmes. Est-ce justifié ?

J'ai fait de mon mieux ! Pendant un moment en tout cas. En fait, je me suis marié très jeune, peu de temps après avoir terminé mes études. Je n'ai donc pas eu beaucoup d'expériences à cette époque. Après avoir divorcé dans les années 80, j'ai partagé la vie de Rosanna Arquette pendant quelques années. Et lorsque cela n'a plus fonctionné entre nous, j'ai été vraiment au fond du gouffre. Quand je suis revenu à la vie... je me suis épanoui, je me suis ouvert au monde. Parce que si vous n'en avez jamais eu la possibilité, c'est mieux d'aller chercher cela en dehors de votre univers.

Peter Gabriel regarde alors sa montre et quitte la pièce en marmonnant quelques paroles inaudibles. N'aime-t-il pas parler de lui à ce point ? Sa fidèle assistante nous répond par la négative et nous informe qu'il est juste en retard, très en retard, pour aller chercher, avec sa femme Meabh, leur fils de cinq ans à l'école privée du coin. Le joindre ensuite pour éclaircir quelques points de notre entretien n'a pas été simple. Peter Gabriel est actuellement en train d'enregistrer de nouvelles chansons tout en préparant un mystérieux nouveau projet - nom de code : The Elders - qui pourrait être musical... ou pas, mais où serait encore impliqué Nelson Mandela.

Notre entretien de 90 minutes n'a fait qu'effleurer la richesse et la diversité des projets inscrits à son agenda. Quelques jours plus tard, il est au bout du fil et nous lui demandons s'il pense que sa musique a souffert de ses multiples et diverses activités. « Oui sans aucun doute, a-t-il répondu sans hésitation. Mais au final je pense que j'ai une vie bien plus intéressante ».

merci à Gedeon

MARI BOINE: "Idjagiedas" ["In The Hand Of The Night"] (2006)

J'ai découvert l'extraordinaire voix de cette chanteuse norvégienne en 1989 avec "Gula Gula", son deuxième album, publié sur Real World, le label de Peter Gabriel. Mari Boine est une des personnalités les plus attachantes de ce qu'on appelle commodément la world music. Ambassadrice et protectrice de la culture sami (peuple de laponie) dont elle est issue, elle défend ardemment le joik, le chant sami, qu'elle nous fait découvrir dans ses enregistrements.

"Idjagiedas", son dernier disque en date, nous entraîne dans un très beau voyage musical, qui comme à son habitude, mêle les traditions ancestrales aux influences occidentales (utilisation de synthétiseurs, de guitares acoustiques ou électriques). Après les tous premiers morceaux très rythmées, marqués par des influences chamaniques, le musique se fait vite plus planante, plus douce, et la chanteuse de cinquante ans à la voix toujours aussi jeune et fraîche nous fait découvrir toute l'étendue de son art. Avec "Where Did All Our Colours Go ?", "My Friend Of Angel Tribe" ou "Irresistible" (accompagnée de la guitare magique de Terje Rypdal), sa voix atteint la douceur de la plume, la pureté de la glace pour nous plonger dans des sensations d'écoute intenses. "Fapmodalkkas", le titre qui clôture l'album nous laisse presques hypnotisés par tant de beauté. MAGIQUE !

La page Myspace de Mari Boine

Une interview de Mari Boine dans le magazine Ethnotempos

Je crois que je l'aime

...Sandrine Bonnaire brosse le portrait d'Elsa : "C'est un artisan, donc une manuelle, et un artiste qui crée des fresques en céramique d'une beauté confondante. Elle a une personnalité si particulière qu'il paraît normal qu'elle ait pour amis à la fois Peter Gabriel et un champion du monde de sumo. Éclectique, exotique, frondeuse, elle a souvent raison et elle l'affirme. Elle est têtue... Une fonceuse. Quand elle a décidé d'un truc, elle y va. Elle veut terminer un boulot, elle le fait. Elle a décidé, pendant toute une période de sa vie, qu'elle serait seule, elle l'a fait... Si je devais la résumer d'un mot, je dirais que c'est une fille couillue. Elle me permet d'aborder la comédie car contrairement à l'image qu'on peut avoir de moi, je ne me suis jamais sentie aussi dramatique ou malheureuse que mes personnages."

Billy Cobham at WOMAD

Billy Cobham soon in Adelaide


2007 WOMAD edition in Adelaide/Australia and New Plymouth/New Zealand will see Billy Cobham as Musical Director for the stage gala performances 2006 and 2007 have offered the Panamanian percussionist the opportunity to implement his musical ideas as well at festivals: he has just completed work in collaboration with Danilo Perez at Panama Jazz as well as fulfilling commitments to WOMAD this coming March.

Extremely active, Billy is going on travelling the whole world, seeking new experiences by being involved in many diverse projects. Aside from his commitment to WOMAD Billy has recorded two important cd's: Drum’n’Voice 2 and Meeting of the Spirits

Meeting of the Spirits is a unique arrangement of the compositions of John McLaughlin as were performed by the Mahavishnu Orchestra. Arranged for orchestra by Colin Townes, the strong contrast between one of the fusion bands oriented of all time and the Jazz orchestra perfectly matches Billy Cobham and Colin Townes in collaboration with the HR Big Band when this project was recorded and mixed from two performances at HR Radio (Frankfurt) and for Saarland Radio (Saarbrucken). Arrangements were both musically demanding yet rewarding to all who took part in the performances.

On the other side Drum'n'Voice 2 is Billy's second experience with the Italian label Nicolosi Productions where Billy is performs with some old friends and colleagues from the 1970's when musicians first experimented with jazz-rock 'fusion' (this involves the combining of jazz musical concepts with rock and roll rhythms. Here, there is proof in the grooves, that those years still can be inspirational. Inside is a combiination of pop, electric jazz, funky, blues, smooth and world music styles. we can hear Billy perfom in these musical contexts with Brian Auger (Hammond organ), Buddy Miles (vocal), Frank Gambale (el.guit.), Mike Lindup (vocal), Dominic Miller (guitars), Jeff Berlin (el.bass), Guy Barrer (flugelhorn), John Patitucci (el.bass), Airto Moreira (perc.), Novecento (band) and Jan Hammer (synth. 30 years after Spectrum),

Last but not least, there is this new experience for Billy Cobham: a 90 minute film by Mika Kaurismäki, Sonic Mirror, a musical documentary film on Billy Cobham, presenting his journey into several different musical cultures. This movie travelg opens in Switzerland before making brief stops in New York, Salvador da Bahia and Helsinki/Finland. It is scheduled to be presented at Festival Internacional de Cine, Nyon April 2007.

Star guests - Donny Osmond live

Pop legend Donny Osmond will be answering your questions in a live video webcast at 9.25am

Donny Osmond has done it all: sold out concert tours worldwide; collected 33 gold and platinum records (and that's just for his solo albums) ; starred in musical theatre ; written a chart-topping autobiography ; hosted a hit television series, and even had a successful amateur career as a racing driver!

And he shows little sign of slowing down. He's just finished a four-month Broadway run in Beauty and the Beast, is about to host a new television series of the Pyramid show premiering on the Challenge Network in May, and is soon to release his 55th album.

It's a collection of Donny's favourite love songs from the '70s. From the classic soul of "Let's Stay Together" to the uplifting opener "I Can See Clearly Now", this record reconfirms Donny Osmond's status as the consummate performer. 'Love Songs of the '70s' is released March 5th.

Donny factfile
  • Collectively, the Osmonds have sold over 80 million records
  • Their 1974 hit 'Love Me For A Reason', was covered by Boyzone. S Club Juniors had a hit with a cover of Donny's 'Puppy Love'
  • Donny had his first US hit for 13 years with Peter Gabriel on the album, 'Soldier of Love', thanks to an unusual marketing campaign that kept his identity a mystery.
  • In 2001 Donny released his first collection of new songs in 10 years with the album 'This Is The Moment', a compilation of Broadway showtunes.
  • Now 46 years old, Donny has been married to his wife Debbie for 26 years, and is also the father of five boys, ranging from 24-year-old Don Jr. to 6-year-old Joshua.

Nouvelle star

Les quatre membres du jury, les vraies stars de l'émission...

Manu Katché


Biographie : 49 ans, batteur, a joué avec Sting, Dire Straits, Yan Garbarek et Peter Gabriel, mais aussi Jean-Jacques Goldman, Alain Souchon, Louis Chedid, Catherine Lara ou encore Michel Jonasz.

Ses goûts musicaux : fan de jazz et de soul, il aime notamment Elvis Costello et sa femme Diana Krall. « Stewart Copeland (le batteur de Police, NDLR) a renversé les règles de la batterie », estime-t-il.

Signes particuliers : il est l'auteur de formules lapidaires. Ainsi cette remarque à un candidat déjanté : « J'ai trop de respect pour la musique pour que ça me fasse rire . »

Depuis « Nouvelle star » : « Il y a quatre ans, j'avais envie de changer de direction musicale, d'arrêter les tournées internationales, mais le jazz ne nourrit pas son homme ! Économiquement, cette émission était intéressante et je pouvais parler de jazz. Enfin, l'idée qu'un métis intervienne à la télé me plaisait, même si je ne suis pas un porte-parole. Je suis né en banlieue et je veux dire aux gens que c'est possible. »

« Des curieux sont venus à des concerts parce qu'ils m'avaient vu à la télé, j'ai acquis de la notoriété. Mais j'avais signé pour mon disque avec une société munichoise avant » Nouvelle star *.

26 février 2007

[Womad News] February Update

Greetings from WOMAD!


Just a quick note from us here at WOMAD HQ with some up-to-date news about WOMAD Charlton Park, our twenty-fifth anniversary UK festival.

Official Website: www.womad.org

WOMAD Charlton Park, Malmesbury, Wiltshire, UK 27 - 29 July 2007


'Early Bird' tickets - offer ends this Wednesday!

Our great 'Early Bird' ticket offer will end on Wednesday 28 February, which means you have only two days to get your Weekend ticket for the 2006 price of £110. From 1st March the price rises to £120... so buy now and grab yourself a bargain!

Tickets are available:
On-line at www.womadshop.com
By phone on +44 (0)845 146 1735.
Telephone orders incur a higher booking fee.

Line-up additions.

A whole host of great artists have been confirmed for the festival since our last newsletter. The line-up so far is as follows, with more acts to be announced over the coming months:

Baaba Maal (Senegal); Balkan Beat Box (Israel/USA); Bassekou Kouyate & Ngoni Ba (Mali); Ben Taylor (USA); Bill Cobham (USA); Candi Staton (USA); Cesaria Evora (Cape Verde); CJ Chenier (USA); Daara J(Senegal); El Tanbura (Egypt); Kronos Quartet (USA); Kung Nai & Ouch Savy (Cambodia); Lila Downs (Mexico); Mariza (Portugal); Marzoug (Algeria); Sam Tshabalala (South Africa); Samba Mapangala & Orchestre Virunga (Kenya/Democratic Republic of Congo); Serta-Gesar Troupe (Tibet); Sheila Chandra (UK); Steel Pulse (UK); The Dhol Foundation (UK) The Imagined Village (UK); Toots and the Maytals (Jamaica); Toumast (Niger Republic); Warsaw Village Band (Poland) - line-up is subject to change.

Festival information

Visit our website for information on tickets, line-up, site details, accommodation, location and more. For more details, check out www.womad.org/charltonpark

Music Review: Peter Gabriel - Us

Blogcritics/ Nick Deriso/ February 26, 2007


'Red Rain'). The deft mixture of drum loops, dobro, and cello was driving and emotional. That track's counterbalance was 'Love to Be Loved'

Us was a cool blending of Peter Gabriel's 1986 hit So and Passion, his 1989 soundtrack for Martin Scorsese's The Last Temptation of Christ. Even though that is certainly welcome, Us was no step backward. Save for 'Fourteen Black Paintings' -- the only song here that touches on Gabriel's penchant for the political -- Us finds the former Genesis front man surveying the wreckage of two past relationships. He comes away with few answers.

Gabriel's core band is in rare form, and they are the heart of this album. The big news, however, was everybody else. Many tracks include more than a dozen people - certainly a first for such an introverted, even egocentric dude. (Gabriel kept naming his albums Peter Gabriel until an American label slapped a sticker with the word 'Security' on one of them.) Even with the crowd, however, Us features interior performances that are implausibly taut - very clearly the work of someone who had taken years to sort things out. I also, being a fan, credit co-producer Daniel Lanois.

Less pleasing for the drive-by folks who got on board with MTV hits like 'Big Time,' however, is this: The melodies often aren't clearly stated. On the first few listens, many songs come off as anything but taut; they turn tight playing into first-blush confusion. Put another way, these songs are more than five minutes long - almost every time. Accordingly, reviews at the time fell neatly into two categories -- those who listened to Us once or twice and then started writing, and those who sat with it a little longer.

With a lyrical directness that's surprising (in particular for Peter Gabriel), a CD like this just requires more from its musical score. The songs are more complex, anyway. A problem for some people (not me) was that Gabriel had immersed himself in Eastern, atonal music.

You have tracks that aren't radio friendly, but are certainly heart-rending; tracks like the terrific 'Secret World' (call it this album's 'Red Rain'). The deft mixture of drum loops, dobro, and cello was driving and emotional. That track's counterbalance was 'Love to Be Loved' (this album's 'Mercy Street'), a song that may be obvious, but is far from boring. Its arc, as a lyric and as a tune, is huge.

'Blood of Eden' -- with soaring vocals by Sinead O'Connor and Lanois -- is almost unlistenably beautiful. 'Steam' (this album's 'Sledgehammer') would have sounded better if it had not crash-landed so soon afterward.

In the end, trying to swallow Us whole is not a good idea. After a good bit of chewing, though, I've found it to be one of my favorites by this most challenging artist.
Musical musings by da' S~L~O~B (Saintsfan Lovers of the Blues), a trio from Louisiana, Alabama and a trailer park somewhere in Texas. But it ain't all about blues (even though we are, alas, Saints fans). We mix in jazz, pop and baby-boomer rock, too.

European dates for Mari Boine

One of Sami music’s foremost ambassadors, Mari Boine, is scheduled to play a set of shows in the UK, France, Germany, Italy, Switzerland, Austira, Belgium and the Czech Republic in March.

Sami singer Mari Boine, who has collaborated with Jan Garbarek and Peter Gabriel among others, returns to London for a one-off gig at Cargo in Shoreditch which marks the start of a hectic March tour that includes gigs in the UK, France, Germany, Italy, Switzerland, Austira, Belgium and the Czech Republic .

Mari Boine has brought the contemporary music traditions of Norway's Sami people, to the international stage. Forsaking traditional music for the modern sounds of "joik" Boine has incorporated influences of jazz, rock, and other ethnic music. Boine’s success has been a source of pride for the Sami people. As the Norwegian newspaper VG pointed out, "ethnic music has a rather large audience outside Norway. You should be aware of the fact that perhaps the most interesting artist in this wide field of music is from the Sami people and living in Norway."

Despite early resistance based on her Sami heritage and womanhood, Boine continues to build a loyal following in her homeland. Her first two albums – ‘Gula Gula’ in 1989 and ‘Jaskatvouda Mann’ in 1992 - hinted at her skills, while, her third album, released in 1993, received a Norwegian Grammy and marked her as one of Norway's greatest stars. Her fourth album, Goaskinviellja’,‘Leahkastin’, was commissioned for the Våssajazz Festival and premiered in March 1994. ‘Balwoslatjna’, her fifth album, followed in 1998. Boine was also a featured vocalist on Norwegian saxophonist Jan Garbarek's album, ‘Twelve Moons’.

The concert series will showcase music from her latest release ‘In the Hands of the Night’(‘Idjagiedas’), where once again she blends traditional Sami music with jazz-friendly instrumentation and ambient electronica; “backed by deft use of guitar, trumpet, flute and synthesizer, Boine brings her culture to life with spine-tingling intensity”, The Times.

Background...

90 jours pour sauver Aung San Suu Kyi

Jane Birkin et Philippine Leroy-Baulieu lancent l'opération "90 jours pour sauver Aung San Suu Kyi"

La chanteuse et actrice Jane Birkin et la comédienne Philippine Leroy-Baulieu ont lancé lundi à Paris l'opération visant à libérer Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix en 1991, présidente de la Ligue nationale pour la démocratie en Birmanie et gagnante des seules élections libres organisées dans son pays (1990), où elle est assignée à résidence depuis 1993.

"Tout le monde est au courant et encore une fois nous n'aurons rien fait" s'est désolée Jane Birkin lundi, lors d'une conférence de presse, soulignant les conditions de détention de "La Dame de Rangoon". "Elle n'a plus le droit de voir personne, on lui coupe régulièrement l'électricité, on laisse pourrir la nourriture dans son frigidaire, des serpents rampent dans son jardin" a détaillé l'artiste, qui a rencontré la recluse, et dénonce le silence médiatique sur le sujet en Europe.

Jane Birkin signe aussi la préface de la biographie publiée lundi par le journaliste belge Thierry Falise "Aung San Suu Kyi -Le jasmin ou la Lune" (Ed. Florent Massot), qui a passé pour l'écrire, plusieurs mois clandestinement en Birmanie.

La Ville de Paris, dont elle citoyenne d'Honneur, et le journal "Metro" sont partenaires de l'opération prévue jusqu'au 27 mai, date symbolique de l'hypothétique libération d'Aung San Suu Kyi, selon une promesse des autorités birmanes faite l'an dernier. Les internautes sont invités à réaliser des films d'une minute sur le thème "Je ne suis pas libre et tu ne l'es pas" et les poster sur le site dédié à l'opération.

Le groupe R.E.M, U2 avec le titre "Walk On", mais aussi Pearl Jam, Avril Lavigne, Peter Gabriel, Paul McCartney, Eric Clapton, Sting ou encore les Black Eyed Peas sont déjà engagés dans la cause. AP

Sur le Net: http://www.asskforfreedom.org

Tom Robinson - Castaway Party - Battersea Arts Centre

Not quite a full revival or a reawakening but `Punk` appears to be back in vogue without fully having gone away. Many questions are asked of middle-aged Punk parents by their offspring. What was it all about?

Why was it such a rebellious time? And what was there to rebel over? Naturally the main thrust was against the establishment, monarchy, political figures and their party politics, unjust wars and any cause that required an activist.

Tom Robinson did not fit the stereotype of a typical Punk musician in the late seventies. Intelligent, articulate, multi-talented musician (oboe, clarinet, bass, guitar, keyboards) singer, songwriter and bandleader. In the ten years to the mid eighties he was putting over a very strong message through his self penned songs mostly dealing with anti-war and gay rights issues. 2-4-6-8 Motorway ‘77, Up against the Wall ‘78, War Baby ‘83, Power in the Darkness ‘78 and Glad to be Gay ‘75 being the most notable.

His musical collaboration with Elton John and Peter Gabriel confirmed his standing as a major force in the hard hitting and politically forceful Punk movement. Accused by the music press of `replacing his acute lyrics with sloganeering` in the years following the Punk era he has managed to retain the passion for the issues he was campaigning for at the time.

Most of his time is now devoted to encouraging and bringing on young or un-discovered musical or song writing talent, often showcasing them on his B.B.C. 6 Music show, `Evening Sequence`. However he has not given up performing, a talent still a strong as it ever was, and each year he puts together a show for friends and supporters in London, Belgium and beyond. Supported on stage by friends from his performing days, regulars in the form of T.V.Smith (The Adverts), Adam Phillips, Tim Sanders, Andy Treacy and Lee Griffiths make up the backbone of the band. The line-up is often augmented by musical finds from the 6 Music Shows introducing the talents of unknowns like Philip Jeayes or relaunching the careers of musicians of the calibre of Roddy Frame (Astec Camera).

The themes and issues of the 70s/80s may be old hat but Tom can still put over the message with force, passion and directness. To see him in full flow with T.V.Smith thumping out the lyrics of the Robinson penned `The Thin Green Line` or 2.4.6.8. Motorway leaves you in no doubt that the message has still got legs. It takes some effort to get this gig reviewer to his feet, arms waving, singing at full volume, belting out `Sing if you’re Glad to be Gay` but Tom manages it every time. It will be well worth your time and effort to check out the work of Tom Robinson and see what your parents were getting all steamed up about in the Punk era and why Tom has remained one of the highly regarded spokesmen of the issues. You may find that you have more in common with your parents than you first imagined.

Daby Touré à la radio Suisse

Issu d’une famille qui a donnée naissance au groupe Touré Kunda, il sort un nouvel album. Dans «Stereo Spirit», l'artiste trace un sillon très personnel où se mêlent les cultures africaines et occidentales.

Issu d’un famille de cordonniers qui donnera pourtant naissance au groupe Touré Kunda, Daby Touré trace un sillon très personnel où se mêlent les cultures africaines et occidentales. A découvrir sur «Stereo Spirit», son nouvel album.

Daby Touré est né il y a 36 ans à Boutilimit, dans le désert mauritanien. Il grandit à Nouakchott, mais lorsque ses parents divorcent, il part dans le petit village de Djeole vivre avec son oncle. Il y passe quatre ans. Il garde les troupeaux tout en s’imprégnant des cultures Soninke, Toucouleur et Wolof. Il apprend surtout leur musique.

Daby Touré a grandi et retrouve son père, Hamidou Touré, à Nouakchott. Hamidou Touré, n’est autre que l’aîné du clan Touré Kunda. Médecin, Hamidou aime aussi jouer de la musique lorsqu’il rentre de ses épuisantes journeés de travail. Mais il interdit à Daby de toucher une guitare. Daby profitera pourtant des absences de son père pour s’initier à l’instrument, en cachette. Daby écoute la radio et s’imprègne des musiques de Bob Marley, Michael Jackson, Police ou encore Stevie Wonder. En 1989, le clan Touré Kunda demande à Hamidou de le rejoindre en France et de quitter la Mauritanie, en plein remous politiques. Hamidou vend sa maison et tout ses biens pour payer son billet d’avion et celui de Daby. En France, la musique prend de plus en plus de place dans la vie de Daby. Il abandonne finalement ses études de commerce en 1992 et monte le groupe Touré Touré avec son cousin Omar.

Le seul album du groupe est bien accueilli et les concerts se multiplient. Pourtant Daby cherche sa propre voie. Il s’enferme dans son home studio et compose. Après plusieurs années de travail, il publie un premier album en 2004, «Diam». Peter Gabriel, qui l’a signé sur son label RealWorld, lui demande d’assurer sa première partie. Le deuxième album de Daby Touré, «Stereo Spirit» vient de sortir. Avec Pascal Schouwey, il évoque le travail effectué pour ce nouveau disque, mais il revient aussi sur son parcours de vie, dans Décollage.

Difussion du lundi 26 février au vendredi 2 mars à 15h30, avec, chaque jour, un exemplaire de l’album «Stereo Spirit» de Daby Touré à gagner. Rediffusion le samedi 3 mars à 9h30 et 12h30, le dimanche 4 mars à 12h30 et 18h30.

25 février 2007

Lowdown on Battersea's ace of bass

He plays all sorts of music but this virtuoso always does it his way, writes John Shand.

Danny Thompson has spent nearly 50 years jauntily shrugging aside accepted wisdom. The wisdom in question is that bassists are supposed to underpin music harmonically and rhythmically, and do little else.

"Sod that for a joke," Thompson seems to say on every musical outing, as he adds a luxuriant layer of double bass melody to all he plays. The result is that Thompson has been treasured by artists across all genres and on more than 250 albums. Surely no other musician has kept such diverse company. Try folk-crossover artists John Martyn, Richard Thompson, Nick Drake and Billy Bragg, pop-rockers Roy Orbison, Marianne Faithful, Tim Buckley, Peter Gabriel, Paul Weller and Kate Bush, classicists Nigel Kennedy and John Williams, jazzers John McLaughlin and Art Farmer, bluesmen John Lee Hooker and Joe Turner and world music stars Mara!, of Australia, and Toumani Diabate, of Mali.

Thompson has just received two gongs at the BBC Radio 2 Folk Awards: a lifetime achievement award, and one for the contribution of his old band, Pentangle.

"How 'bout that?" he enthuses down the telephone in his cockney accent. "A bass player?" Not just any bass player. Thompson is one of the greats, in the Charles Mingus-Charlie Haden league, but because he only intermittently plays jazz, people ask him if he misses soloing. "But that's all I do," is his response, referring to the constant melodic improvising with which he accompanies people.

"I'm still serving the songs. I just play what I love to play. If I'm working with [jazz trumpeter] Freddie Hubbard, it's a bit different to working with [folk singer-guitarist] Bert Jansch, but it's still me … Someone said, 'Oh, you're playing African music with Toumani Diabate.' I said, 'I'm not playing African music. I don't play the sound of the raging Niger when I play. Battersea is where I come from, and it's a meeting of hearts. It's music of the heart."'

On his fifth Australian visit Thompson is accompanying the American bluesman Eric Bibb. "For me it's like the real thing," he says. "I've worked with Little Walter and the Blind Boys of Alabama, and I don't care what anyone says, no matter how long I've played the blues, I'm not the real dude. I mean I can play, but it would be stupid to say I'm playing the blues. I'm playing the best I can play to suit that music."

Live performance is Thompson's primary love. "I want to get that feeling of 15 and 16, playing in the garage with my mates," he says. While that excitement remains readily attainable, the truly beautiful moments are more elusive. One of them lasted the length of John Martyn's finest album, 1975's Live at Leeds, the trio completed by the late, great British jazz drummer John Stevens. "We'd all drunk buckets of creme de menthe and brandy," Thompson recalls, saying he was terrified of listening back to the tapes. "But when I heard that, I thought it was one of the best live gigs I'd done that had been recorded." Stevens, whom I interviewed in 1982, concurred.

Thompson and Martyn were as notorious for their off-stage behaviour as the beauty they produced on it. One incident involved Thompson covering the dead-drunk Martyn with a hotel- room rug, then nailing him to the floor. But that didn't compromise the musical rapport. "I loved every second of being with John," says Thompson.

Richard Thompson (no relation) is another collaborator he is glowing about. "It always amazes me that out of 85 million guitar players, you get these guys who don't sound like anybody else." That could also be said of a certain bass player.

Danny Thompson and Eric Bibb perform at the Basement tomorrow, the Blue Mountains Music Festival on March 18 and the Factory Theatre, Marrickville, on March 21.

Mari Boine : Vuoi Vuoi Me (Henrik Schwarz Remix)

Mari Boine fait partie de la tribu Sami en Laponie. Une voix exceptionnelle, entre lamentations et incantations… Mari Boine découverte il y 18 ans sur Realworld (le label de Peter Gabriel) elle fut surtout remarquée par la scène électronique grâce à sa signature sur Jazzland il y a quelques années, dont l’album remixé demeure un must en terme de fusion jazz-house et drum ‘n’ bass !

Aujourd’hui, le dernier album s’intitule ‘Idjagiedas’ (‘In The Hand Of The Night’). ‘Vuoi Vuoi Me’ reçoit le traitement du prolifique Henrik Schwarz (il vient de remixer ‘Ta Douleur’ de Camille !). Deep assez old school qui sied bien aux tremolos si particuliers de Mari ! En face B, le titre ‘The Shadow’ est ambiancé par Kohib , telle une prière montant dans la nuit scandinave ! Un beau voyage, une belle expérience…