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27 avril 2007

Instant Karma: The Amnesty International Campaign to Save Darfur

Amnesty International and Warner Bros. Records Partner With Spin Magazine to Sponsor "Bed-In for Peace" at This Weekend's Coachella Valley Music and Arts Festival Coachella Event First in a Series of "Bed-Ins for Peace" Taking Place at Summer Festivals Around the World; "Bed-Ins" to Promote June 12 Release of John Lennon Covers Album "Instant Karma: The Amnesty International Campaign to Save Darfur"

BURBANK, CA -- (MARKET WIRE) -- April 27, 2007 -- Inspired by John Lennon and Yoko Ono's historic "Bed-Ins for Peace" 38 years ago, Amnesty International and Warner Bros. Records will create a series of events featuring a variety of artists at music festivals around the world this summer. The events will promote the release of "Instant Karma: The Amnesty International Campaign to Save Darfur," a collection of iconic songs by former Beatle and peace activist John Lennon recorded by an array of best-selling artists including U2, Green Day, R.E.M., Avril Lavigne, Big & Rich, and Snow Patrol, among others. The double album is due out on Warner Bros. Records June 12.

In keeping with its long tradition of combining music with activism, Amnesty International, the world's largest grassroots human rights organization, is launching this campaign to focus attention and mobilize activism around the urgent catastrophe in Darfur, Sudan. The "Bed-Ins for Peace" and "Instant Karma" events center on saving the lives of innocent women, children and men who are dying by the thousands in the region.

The first "Bed-In," co-sponsored by Spin Magazine, will take place this weekend, April 27-29, at the annual Coachella Valley Music and Arts Festival in Indio, CA and will feature interviews and photographs with artists while sitting in bed. Similar events will be held around the globe this summer. Meiert Avis, who has worked with artists such as Bruce Springsteen and U2, will document the event with both video and still photography. Photographs taken at the events will be featured in an online photo gallery.

The original "Bed-Ins for Peace" were two well-publicized week-long events held in 1969 by newlyweds Lennon and Ono as a way to non-violently protest wars and promote peace. The international press were invited into the couple's hotel suites in Amsterdam and Montreal where they found Lennon and Ono sitting in bed talking about peace.

"John and Yoko held their bed-ins to send a plea for peace. Today, that symbol is being revived to highlight our fervent hope and campaign to bring peace and security to the desperate human rights situation in Darfur, Sudan," said Larry Cox, executive director of Amnesty International U.S.A. "Together, Amnesty International and these amazing artists seek to spark a demand for justice and action to end the suffering."

Amnesty International views the recreated "Bed-Ins" as an inspired way to raise awareness about the situation in Darfur through paying tribute to Lennon and Ono's activism. Their hope is that this will also inspire a new generation to join Amnesty International and take peaceful action for human rights.

Winner of the 1977 Nobel Peace Prize, Amnesty International is composed of more than 2.2 million human rights activists worldwide. Its members protect people wherever justice, freedom, truth and dignity are denied. Amnesty International investigates and exposes abuses, educates and mobilizes the public and helps transform societies to create a safer, more just world.

Amnesty International has a long history of activism involving musicians including 1988's worldwide Human Rights Now! Tour and 1998's Paris concert, which honored the 40th and 50th anniversaries of the Universal Declaration of Human Rights, respectively. Collectively, the concerts featured performances by Bruce Springsteen and the E Street Band, Sting, Peter Gabriel, Tracy Chapman, Youssou N'Dour, Alanis Morissette, Jimmy Page, Robert Plant and Radiohead.

More details about upcoming "Bed-Ins" will be released soon. To learn more about "Instant Karma: The Amnesty International Campaign to Save Darfur" and Amnesty International, please visit www.InstantKarma.org.

www.instantkarma.org

www.amnesty.org/noise

www.wbr.com

26 avril 2007

Angélique Kidjo, Djin Djin : Semi-déception admirative

Miriam Makeba a toujours été une référence absolue pour Angélique Kidjo, qui a d'ailleurs enregistré son « Malaïka » dès l'adolescence, avant de chanter en première partie de ses concerts. Nées à 28 ans de distance (l'une en 1932, l'autre en 1960) leur ascension et leur progression semblent miraculeusement parallèles : de leur enracinement dans leurs pays d'origine vers un rayonnement universel à travers les filtres magiques afro-américains du jazz et de la soul.

Ce disque est sans doute celui où la dévotion de Kidjo rejoint l'influence de Makeba au point de faire d'Angélique l'héritière idéale, indiscutable de Miriam. Sa voix de bronze béninois y atteint souvent la justesse, la générosité et la luminosité de la voix d'or sud-africaine.

Bien entendu, on ne saurait résumer la musique d'Angélique Kidjo à cette noble filiation, et «Djin Djin » est plus encore que tous les précédents un album qui reflète une personnalité hors du commun.

Pour ne rien vous cacher, à première écoute, j'ai été consterné et même énervé par le côté gnan-gnan d'« Ae Ae » (qui ouvre l'album) et par quelques concessions inutiles aux modes ambiantes, comme «Arouna », facétie bollywoodienne qui me semblait a priori friser le ridicule… et qui n'est finalement pas si mal, quand on y revient après avoir écouté «Lonlon », adaptation ahurissante du «Bolero » de Ravel. Preuve que la beauté mystérieuse de cette voix impérieuse et métallique transcende tous les contextes, tous les styles musicaux.

Angélique Kidjo est une personnalité un peu agaçante, trop parfaite, trop évidemment consensuelle et transparente, peut-être (comme Youssou N'Dour ?) à cause des ONG qui se disputent leur bénévolat.

Angélique Kidjo, une version africaine de Barbara Hendricks ?

On en oublierait presque qu'elle est comme cette dernière une chanteuse et une musicienne d'un niveau absolument exceptionnel.

Dans « Djin Djin », écoutez la façon dont elle s'impose aux côtés de la ravissante diva du r'n'b Alicia Keys, tout en retrouvant ce vieux compagnon qu'est le génial saxophoniste de La Nouvelle-Orléans, Branford Marsalis. Ce morceau suffit à nous rappeler qu'Angélique Kidjo est (aussi) une vraie chanteuse de jazz. « Gimme Shelter », des Rolling Stones, prouve aussi qu'elle n'a rien à envier à la jeune prodige anglaise Joss Stone dans le registre « gospel & soul ».

Le duo avec Peter Gabriel (« Salala »), sur un bel accompagnement polyphonique vocal, est ravissant, mais sans rien d'original. « Senamou », sur accompagnement de kora (Mamadou Diabaté) et chœurs d'Amadou & Mariam, est nettement plus jouissif. La reprise du « Pearls » de l'anglo-nigériane Sade est une grande surprise, avec la belle voix de baryton de Josh Groban, la guitare toujours épatante de Carlos Santana, et une partie de quatuor à cordes bien écrite.

Sur « Sedjedo », Angélique fait chanter Ziggy Marley sur les chœurs et les rythmes de son Bénin natal, et c'est vraiment magnifique.

Il faut enfin vous le dire : ce cd est indiscutablement, malgré ou à cause de son ambition « mondialiste », celui où la Kidjo aura réussi le mieux jusqu'ici à introduire dans sa musique enregistrée la quintessence des rythmes béninois, grâce à la participation de percussionnistes du fameux Gbangbé Brass Band, maîtres des cloches (à battant externe) du vodun.

La « mondialisation musicale » est toujours équivoque : Angélique chante le début d' « Emma » comme ses sœurs le feraient à la sortie d'un couvent vodun à Ouidah (sa ville natale, celle de la tristement célèbre "porte du non-retour" puis le morceau devient une espèce de «folk song » extrêmement banal, où elle élève instinctivement la voix pour retrouver faute de mieux son modèle éternel : Miriam Makeba.

Il ne lui reste donc plus qu'à prouver demain (peut-être en ignorant les préoccupations commerciales de ses producteurs) que sa voix est le plus beau pont musical entre l'Afrique, l'Amérique et le monde entier. Elle doit bien savoir qu'elle en a la culture et les moyens.

Gérald Arnaud

24 avril 2007

Pas en vivant avec son chien

"Pas en vivant avec son chien" - Magyd Cherfi

Trois ans se sont écoulés depuis sa première envolée en solitaire. Et si le leader de Zebda prend son temps, ce n'est vraiment que pour livrer le meilleur.

En 2004, le leader de Zebda réussissait son pari de prendre un peu le large en partant à la conquête du public français en solitaire. Le résultat fut convaincant, tant artistiquement (les critiques de son album "La Cité des étoiles" furent excellentes) que financièrement (plus de 30 000 exemplaires de son disque auraient été écoulés). Expliquant que l'envie de refaire un album lui est revenue dès sa première tournée, l'artiste fait donc de nouveau parler de lui en 2007 avec "Pas en vivant avec son chien", réalisé en collaboration avec Stuart Bruce aux studios Realworld de Peter Gabriel.

Magyd Cherfi semble vouloir mettre son grain de sel dans la politique, comme il l'avait déjà fait avec son premier album. Mais "Pas en vivant avec son chien" n'est pas un disque militant et bêtement dénonciateur, l'artiste préférant dresser un simple constat de certaines situations dérangeantes. Sur des airs éclectiques, souvent à base de bossa et de java, il pose sa voix légèrement éraillée et chante le besoin de partage, la politique internationale, la nécessité de reconnaissance de chacun... Dans un monde où les choses vont parfois un peu trop vite, il nous apprend tout simplement à apprécier les choses. Ça fait du bien !

Tracklisting
1 · Place de France
2 · La Tête du Che
3 · La Tronche du patrimoine
4 · L'Oncle d'Amérique
5 · Ma Femme et mes enfants d'abord
6 · La Sandale magique
7 · Le Cirque
8 · Les Chaises qui volent
9 · Bénabar ou Delerm
10 · A dire ou à taire
11 · Les Cigarillos
12 · Scène II ménage

22 avril 2007

Retour aux sources pour Angelique Kidjo

Avec Djin Djin, Angelique Kidjo revient à ses sources.

La chanteuse et compositrice aux nombreuses récompenses a démarré sa carrière dans le village de Cotonou, au Bénin, à l’âge de six ans. Les troubles politiques dans son pays l’ont amenée à s’installer à Paris puis à New York où elle réside aujourd’hui. Sa voix impressionante, sa présence scénique et sa faculté d’adaptation aux différentes langues et cultures lui ont valu d’être respectée par ses pairs et reconnue dans le monde entier. La passion qui habite les textes de ses chansons a également été remarquée par de nombreuses associations humanitaires auxquelles son nom est associé depuis longtemps.

Angelique Kidjo a parcouru le monde et fasciné le public. Elle parle régulièrement au nom des enfants en tant qu’ambassadrice de l’UNICEF. Avec Djin Djin, qui marque un retour à ses racines musicales, elle boucle la boucle en amenant de nombreux artistes internationaux dans l’univers musical de son pays d’origine.

Enfant, Kidjo était fascinée par les couvertures iconiques des albums de Jimi Hendrix, qui l’ont amenée à remonter aux racines africaines de la musique à partir des USA, du Brésil et des Antilles. En ont résulté trois disques nominés aux Grammy Awards, Oremi, Black Ivory Soul et Oyaya. Sur Djin Djin, elle revient à l’âme du Bénin et, pour la première fois, collabore avec des invités prestigieux dans un mariage de cultures qui résonne bien au-delà de la musique. Inspiré par les traditions et la culture du Bénin, en Afrique de l’Ouest, le titre de l’album fait référence à la sonorité des cloches qu’on fait tinter pour y accueillir une nouvelle journée.

La diversité incarnée par des artistes tels que Peter Gabriel, Alicia Keys, Josh Groban, Carlos Santana, Joss Stone, Branford Marsalis ou le producteur Tony Visconti, en dit long sur ce projet : malgré toutes les différences qui caractérisent la musique de notre temps, l’Afrique y coule au milieu, telle une rivière.

L’idée a été de construire Djin Djin sur des fondations béninoises. Le pouls est donné par les percussionnistes Crespin Kpitiki et Benoit Avihoue, deux membres du Gangbé Brass Band. Les détails de l’héritage rythmique de leur pays, parfois spécifique d’un village, nourrissent la pulsation qui fait battre tout l’album.

Pour étayer le concept de Djin Djin, Angelique Kidjo a fait appel au batteur Poogie Bell, réputé pour son travail avec Erykah Badu et Chaka Khan, au claviériste funk Amp Fiddler (Prince, George Clinton), au multi-instrumentiste Larry Campbell (Bob Dylan, Emmylou Harris, Paul Simon), au géant de la basse sénégalaise Habib Faye (Youssou N’Dour), aux guitaristes Lionel Loueke (Herbie Hancock), Romero Lubambo (Diane Krall, Dianne Reeves) et Joao Mota (originaire de Guinée Bissau), ainsi qu’au maître de la kora, Mamadou Diabate.

Tous ces instrumentistes sont des virtuoses mais surtout, ils étaient prêts à prendre des risques artistiques: «Il était important que tous m’accompagnent dans ce retour aux sources, précise Angelique Kidjo. Je n’ai jamais renié mes racines parce que je sais d’où je viens et j’ai appris que, pour être en mesure de donner à travers la musique, il fallait savoir se positionner parmi d’autres individus issus de cultures différentes, puis trouver des façons de découvrir que, finalement, nous ne sommes pas différents du tout.»

Depuis le début de sa carrière, Angelique Kidjo a beaucoup chanté en français et en anglais mais elle a estimé que, pour Djin Djin, elle devait s’exprimer dans les langues du Bénin, du Nigeria et du Togo. La chanson-titre est là pour rappeler que tous les petits moments éphémères de la vie doivent être vécus aussi intensément que possible. Ses chansons embrassent les joies et les peines de l’existence: la magie de la naissance (Salala), le caractère unique de chaque personne sur cette planète bondée (Arouna), la tentation de la violence (Mama Golo Papa), le potentiel vulnéraire et éducatif de la musique (Awan N’La), les leçons apprises au fur et à mesure que la jeunesse s’enfuie (Sedjedo), et l’isolement rendu plus intense par la société moderne (Emma).

Mais Angelique Kidjo ne mâche pas ses mots lorsqu’elle s’adresse à la bourgeoisie victime de son amour de l’argent (Senamou, qui signifie «c’est l’amour»). Elle rêve également d’un jour où quitter l’Afrique pour faire fortune loin de chez eux ne sera pas l’unique solution d’avenir pour la plupart des jeunes désespérés (AE AE). Dans sa reprise de Pearls, de Sade, elle loue le courage des femmes qui, bien que fortes, sont réprimées et incapables d’échapper à leur destin douloureux. Dans une autre reprise, un arrangement a cappella génial du nommé Bolero de RavelLonlon, elle met en lumière le pont qui s’étire de la musique classique européenne à la source de l’Afrique du Nord. Enfin, Angelique Kidjo transforme Gimme Shelter, le standard des Rolling Stones, en une performance internationale exubérante aux allures de mise en garde. «Cette chanson signifie énormément pour moi, dit-elle. Regardez ce qui se passe: le feu brûle dans nos rues. Des terroristes, au nom de Dieu, viennent pour détruire ce pourquoi on a travaillé. Si on ne donne pas un abri aux gens qui en ont le plus besoin, si on ne les considère pas comme nos propres frères et sœurs, quel espoir reste-t-il ?»

La participation de stars internationales illumine l’ambitieux concept d’Angelique Kidjo. En allouant une place, au sein de ce bouillon de cultures africaine et occidentale, à chacun de ces talents spécifiques, Djin Djin célèbre la beauté et la diversité des influences qui émaillent sa musique. Parmi ces géants, on trouve Peter Gabriel sur Salala («Il a tellement fait pour la musique africaine, qu’on peut affirmer qu’il y a quelque chose de très africain en lui»), Alicia Keys sur Djin Djin («Lorsqu’elle a entendu les batteries béninoises en studio, elle a dit: “Wow, c’est du hip-hop!” Elle a vite compris l’esprit et a chanté merveilleusement»), Joss Stone sur Gimme Shelter («Nous sommes amies, et quand je lui ai fait entendre ce qu’on faisait en studio, elle a insisté pour participer au projet et je suis ravie que ça ait pu se faire»), Josh Groban sur Pearls («Il chante sans effort apparent et pourtant ce n’est pas évident à un tel niveau de virtuosité»), Ziggy Marley sur Sedjedo («Il comprend si bien les connections entre la musique jamaïquaine et les rythmes africains, spécialement le rythme gogbahoun de mon village»), Carlos Santana sur Pearls («Ce n’est pas seulement un guitariste: avec son instrument, il chante, danse, swingue, pleure et il a un grand respect pour l’Afrique»), Branford Marsalis sur Djin Djin («C’est mon frère! Lorsqu’il joue, on ne sait jamais ce qu’on va entendre et où ses idées merveilleuses vont emmener la musique»), et Amadou et Mariam sur Senamou («On est amis depuis si longtemps, ça a été une bénédiction que de les avoir sur ce disque»).

Le producteur Tony Visconti (David Bowie, T.Rex, Morrissey) a amplement contribué à donner toute leur dimension aux chansons de Djin Djin. Enregistré aux studios Electric Lady à New York, l’album ambitionne de rassembler et de libérer ceux qui l’ont conçu et l’écouteront. «À la fin de l’enregistrement, nous étions tous très tristes car, après deux semaines, nous sommes devenus une famille, tient à préciser Angelique Kidjo. La musique nous rassemble mais lorsqu’elle est terminée, on n’a plus qu’à rentrer chez soi. Mais on peut être fier de qui on est. Qu’on soit né en Afrique ou en Amérique, on se doit de célébrer la vie.»

L’argument d’Angelique Kidjo est simple et profond: Djin Djin ne marque que le début de cette célébration. Elle durera ensuite aussi longtemps que vous le souhaitez.

Pape et Cheikh

Le groupe Pape et Cheikh : Le succès de « Gorgui Doli Nu » relance notre carrière


Cheickhou Coulibaly plus connu sous le nom de Cheikh et Pape Fall couramment appelé Pape sont les auteurs compositeurs de la chanson de campagne du candidat Abdoulaye Wade, pour la Coalition Sopi 2007, “ Gorgui Doli Nu ”, une composition qui a connu un grand succès. Nous les avons interpellés sur cette composition qui a fait feu et flamme dans les meetings. Dans cet entretien, le groupe Pape et Cheikh nous parle de leur prochain album qui sera bientôt sur le marché...

Sur le plan international, nous avons eu à faire un album qui n'est pas sorti au Sénégal. Cet album a été enregistré en Angleterre dans le studio de Peter Gabriel et c'est son label même qui a produit l'album. C'est notre premier album “ Cd ” international qui s'appelle “ Mariama ”. Malheureusement, il n'est pas sorti au Sénégal et beaucoup ne l'ont pas ici. Je crois que c'est déjà bien d'avoir un album sur le plan international. Après la sortie de cette cassette, nous avons fait beaucoup de tournées en Europe pour la promotion de l'album, nous avons joué lors d'un festival en Allemagne avec Youssou Ndour, nous avons joué aussi avec l'orchestre “ Baobab ” en Angleterre. Nous profitons de l'occasion pour les remercier. Nous avons fait une tournée aux Etats-Unis, au Canada...