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04 juillet 2008

Joseph Arthur sans ses astronautes

Marc-André Boivin, Canoë


De retour au Festival d’été de Québec

Il n’y a probablement pas plus productif que Joseph Arthur actuellement sur la scène musicale nord-américaine. C’est sans ses Lonely Astronauts, mais toujours avec sa guitare et une tonne de nouveau matériel que celui-ci se pointera au Festival de jazz de Montréal de 4 juillet et le lendemain au Festival d’été de Québec, endroit où il avait effectué une prestation remarquée l’année dernière.

Il faut comprendre que l’artiste a lancé récemment trois EPs intitulés Could We Survive, Crazy Rain et Vagabond Skies, totalisant une vingtaine de nouvelles chansons. Un quatrième, Foreign Girls, qui comprend six nouvelles pièces, doit se retrouver en magasin le 8 juillet prochain, sans oublier le travail qui vient de se terminer pour son nouvel album Temporary People qui sortira en septembre. À croire que celui-ci, qui se fait également peintre et poète à ses heures, ne fait que travailler.

«C’est l’impression que tout le monde semble avoir de moi parce que je sors tellement de matériel ces temps-ci, mais moi je ne me sens pas comme un gars qui ne fait que travailler. Ne vous inquiéter pas, je trouve aussi le temps de m’amuser avec des amis. Je ne concentre pas mes énergies à un seul endroit», lance-t-il en riant.

«Il faut dire aussi que, même si la plupart des trucs que je sors en ce moment sont des nouveautés, il y a des choses que j’avais en banque. Par exemple, la collaboration qui se retrouve sur le dernier album de Peter Gabriel, sorti en juin dernier, avait été faite bien avant mon premier album, c’est-à-dire il y a 12 ans», souligne Joseph Arthur.

L’album Temporary People devait normalement sortir le 16 septembre, mais le lancement a été reporté et pourrait finalement se faire autour du 30 septembre prochain. «L’enregistrement du disque, qui s’est fait à New York, est complété, mais nous avons repoussé la sortie pour fignoler un peu l’emballage autour de celui-ci. C’est cette étape, les à-côtés, qui est selon moi la plus difficile lorsque vient le temps de lancer un disque. Parce que pour ce qui est de la musique, même si c’est beaucoup de travail, si tu es passionné, c’est une véritable partie de plaisir», confie le musicien qui se fait aussi blogueur depuis un certain temps.

«J’ai commencé ça parce que je trouvais que c’était une façon intéressante de présenter mes œuvres. C’est comme un dialogue constant, mais avec la tournée de spectacles, j’ai pris une pause dernièrement sur le blog. De toute façon, c’est quelque chose que l’on peut laisser de côté un moment et sur laquelle on revient par la suite», poursuit le musicien qui a eu une nuit plutôt mouvementée.

Joint à son hôtel de Montréal sur le coup de 12h30, celui-ci venait tout juste de se lever. «Je suis parti de Brooklyn très tard hier soir, mais j’ai eu toutes les difficultés du monde aux douanes canadiennes qui sont probablement les pires. Ils ont fouillé mon camion en entier. Ça été très brutal, j’y suis resté pendant plus d’une heure et ils m’ont même demandé si j’avais déjà pris de la drogue dans ma vie. Ça ressemble beaucoup à une question piège», ajoute-t-il.

C’est au Club Soda de Montréal et à l’Impérial de Québec que le chanteur se produira au cours des deux prochains jours. «C’est un spectacle qui varie tout le temps selon les endroits. J’ai tellement de matériel que ça pourrait être deux spectacles complètement différents», affirme-t-il. Une chose est sûre, c’est que les gens doivent s’attendre à des trucs très planants. «Même si je ne prends pas de drogue», conclut-il toujours avec le sourire.

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